Impossible de régler les conflits "gelés" dans la CEI sans impliquer les parties concernées (diplomatie transnistrienne)

Tiraspol, Le ministère des AE de Transnistrie (République non reconnue sur le territoire de la Moldavie) est préoccupé par l'intention des chefs de diplomatie du GUAM d'examiner un projet de résolution de l'ONU sur les conflits "gelés" en Transnistrie, en Abkhazie, en Ossétie du Sud et au Nagorny-Karabakh.

GUAM est l'Organisation pour la démocratie et le développement qui regroupe la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie.

"Cette tentative pour régler les conflits "gelés" dans la CEI (Communauté des Etats indépendants) sans la participation de toutes les parties concernées et sans tenir compte de leur avis suscite l'inquiétude", lit-on dans le commentaire officiel du premier vice-ministre des Affaires étrangères de Transnistrie Vladimir Iastrebtchak publié sur le site du ministère des Affaires étrangères de la république non reconnue.

Selon lui, les pays du GUAM essaient d'imposer à la communauté mondiale leurs points de vue concernant les Etats qui ont exercé leur droit à l'autodétermination.

"Cette manière de poser le problème, même au niveau de l'ONU, ne contribuera certainement pas au règlement équitable des conflits. Il serait dangereux d'ignorer la volonté des peuples de Transnistrie, d'Ossétie du Sud, d'Abkhazie et du Nagorny-Karabakh exprimée aux référendums", indique le commentaire.

Le passage des conflits à la phase "chaude" n'intéresse ni l'Union européenne, ni la Russie, ni les Etats du GUAM.

"Néanmoins, nous estimons que l'examen de l'ensemble des conflits dans l'espace de la CEI est une tendance positive. Quel que soit le niveau auquel ils sont examinés, il serait plus facile de défendre nos positions en commun ", lit-on dans le commentaire du premier vice-ministre des Affaires étrangères de Transnistrie.

11.09.2007  RIA Novosti

Soukhoum, Le ministre-conseiller de l'ambassade suisse en Géorgie, Nikulin Jaeger, a examiné à Soukhoum la possibilité de la reprise des négociations sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien, a confié à la correspondante de RIA Novosti la porte-parole du gouvernement de la république d'Abkhazie, Madina Bganba.

Le diplomate suisse a également discuté avec les autorités abkhazes de la réalisation de projets humanitaires dans le cadre de l'activité Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC).

Vendredi, M. Jaeger a rencontré le premier-ministre abkhaze Alexandre Ankuab et le ministre de l'Intérieur Sergueï Chamba.

Le diplomate a souligné qu'il voulait étudier les perspectives des projets actuels et futurs d'aide humanitaire à l'Abkhazie et connaître l'opinion des autorités abkhazes sur les possibilités de coopération dans ce domaine. Le chef du gouvernement abkhaze, M. Ankuab, a répondu qu'il saluait tous les projets sociaux en cours de réalisation dans sa république.

"Nous saluons tous les programmes axés sur le développement social de l'Abkhazie. Ils sont favorablement accueillis par les dirigeants et la population de notre république. Nous souhaitons que la composante économique de ces programmes soit plus importante, car nous avons besoin de développer les différents secteurs de notre économie", a indiqué M. Ankuab lors de son entretien avec le diplomate suisse.

Les interlocuteurs ont également discuté du problème de la peste porcine africaine (ASF) et de la coopération possible dans la lutte contre cette maladie.

Le diplomate suisse n'a pas manqué d'évoquer la reprise des négociations abkhazo-géorgiennes. Le ministre abkhaze de l'Intérieur a fait savoir que la partie géorgienne refusait d'appliquer les recommandations du Groupe des Amis de l'Organisation des Nations unies et les initiatives du secrétaire général de l'ONU.

M. Chamba a souligné l'importance des projets humanitaires réalisés par les organisations internationales en Abkhazie et a remercié M. Jaeger pour l'aide financière apportée à ces projets par le gouvernement suisse.

31.08.2007  RIA Novosti

Moscou, Les militaires russes ignorent le type de l'avion qui aurait été abattu la semaine dernière au-dessus des gorges de Kodor, a indiqué lundi Pavel Androssov, commandant de l'aviation stratégique russe, interrogé par les journalistes.

"Il ne s'agit pas d'un avion de "mon" armée de l'air et je n'ai pas d'informations sur ce qui s'est passé là-bas. S'il [l'avion] était l'un des miens, vous l'auriez bien sûr appris", a assuré le général.

Le ministère géorgien de l'Intérieur affirme que l'armée géorgienne a abattu un avion qui aurait violé l'espace aérien du pays depuis la Russie. Un porte-parole de l'armée russe a fait savoir qu'aucun avion russe n'avait effectué de vols dans cette zone pendant cette période.

Le ministre des Affaires étrangères de l'Abkhazie, Sergueï Chamba, a déclaré à RIA Novosti par téléphone que l'avion qui aurait été abattu dans les gorges de Kodor appartenait évidemment à la Géorgie.

27.08.2007  RIA Novosti

Moscou, La Russie a démenti samedi avoir aidé l'Abkhazie a organiser les exercices militaires de grande envergure.

"Quant aux déclarations de Tbilissi selon lesquelles la Russie aiderait les Abkhazes à organiser des manoeuvres (militaires), laissons-les à la conscience des responsables géorgiens", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Vorobiev.

"Le peuple abkhaze n'a pas oublié les événements du début des années 1990, et nous n'avons aucun intérêt à les aider à organiser des manoeuvres ou à les conseiller quoi que ce soit. Ils les organisent eux-mêmes, et c'est la mémoire historique qui les pousse à le faire", a affirmé le responsable russe.

Le ministère géorgien des Affaires étrangères a accusé samedi l'armée russe de soutenir les troupes de la république sécessionniste qui avaient achevé vendredi des exercices militaires de cinq jours en mobilisant l'aviation et l'artillerie et en engageant près de 6.000 soldats et réservistes.

"La Fédération de Russie pourvoit en armes et en matériel de guerre les formations armées illégales des séparatistes, et des officiers des forces armées russes assurent leur formation, organisent leurs exercices et gèrent directement leur logistique", a affirmé la diplomatie géorgienne.

25.08.2007  RIA Novosti

Soukhoum, L'espace aérien de l'Abkhazie a été violé mercredi à deux reprises par des avions en provenance de Géorgie, a déclaré le ministère abkhaze des Affaires étrangères.

L'Abkhazie considère ces incidents, qui auraient eu lieu dans le district de Gal et dans les gorges de Kodor, comme un acte destiné à augmenter la tension dans la zone du conflit.

Attirant l'attention des médiateurs internationaux et des participants au processus de négociations (pour le règlement du conflit abkhazo-géorgien) sur la violation de l'espace aérien abkhaze, la république juge nécessaire de prévenir la partie géorgienne que de telles provocations entraîneront une réaction adéquate de la partie abkhaze, indique la déclaration.

Cet incident est un nouveau témoignage du fait que les dirigeants géorgiens ne veulent pas emprunter la voie d'un règlement civilisé du conflit abkhazo-géorgien.

Dans le contexte des tentatives des dirigeants géorgiens pour accuser la Russie de violations de son espace aérien, Tbilissi procède à des actions de provocation susceptibles d'amener un conflit ouvert entre les deux parties.

La diplomatie géorgienne a adressé mercredi une note au ministère russe des Affaires étrangères, affirmant que l'espace aérien de la Géorgie avait été violé mardi depuis la Russie. "Les avions de l'armée de l'air russe n'ont pas effectué de vols le long de la frontière géorgienne et n'ont pas violé l'espace aérien de la Géorgie", a indiqué à RIA Novosti Alexandre Drobychevski, conseiller du commandant en chef de l'armée de l'air.

La Géorgie accuse également la Russie d'avoir violé sa frontière nationale et tiré un missile sur son territoire le 6 août dernier. La partie russe dément ces accusations.

Le début du conflit abkhazo-géorgien date du 14 août 1992, où la Géorgie a introduit ses troupes en Abkhazie, laquelle leur a opposé une résistance armée. Le conflit armé, à la suite duquel la Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie, s'est achevé le 30 août 1993.

L'Abkhazie tente toujours d'obtenir la reconnaissance de son indépendance au niveau international.

23.08.2007  RIA Novosti

Tiraspol, L'accès à l'indépendance est la seule voie possible pour la Transnistrie et l'Abkhazie, écrit Igor Smirnov, président transnistrien, dans un télégramme envoyé au président abkhaz Sergueï Bagapch à l'occasion des 15 ans du début du conflit armé avec la Géorgie, a-t-on fait savoir à RIA Novosti.

"Nous comprenons votre douleur, nous avons connu la même tragédie. Le souvenir des événements passés nous persuade que l'indépendance est la seule voie possible pour nos peuples", lit-on dans le télégramme.

Après avoir exprimé sa compassion envers les dirigeants abkhazes au sujet des événements tragiques d'il y a 15 ans, Igor Smirnov a manifesté sa solidarité avec le peuple abkhaze dans sa lutte pour l'indépendance.

"Nous avons acquis le droit de vivre librement sur notre terre au prix du sang de nos meilleurs fils et filles. Notre histoire témoigne que nul n'est en droit de nous priver de ce droit", a déclaré le président transnistrien.

Le 14 août 1992, la Géorgie avait introduit ses troupes en Abkhazie où elles s'étaient heurtées à une forte résistance. Le conflit armé, au cours duquel la Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie, s'est achevé le 30 août 1993.

17.08.2007  RIA Novosti

Soukhoum, En Abkhazie, un monument va être érigé en l'honneur des victimes du conflit armé contre la Géorgie qui avait éclaté il y a 15 ans.

A 11h00, heure de Moscou, une minute de silence sera observée et la circulation interrompue dans l'ensemble de la république d'Abkhazie. Une demi-heure avant cet évènement, tous les possesseurs de téléphones portables recevront un message pour leur rappeler la minute de silence.

Un rassemblement aura lieu près du Pont rouge à Soukhoum, et la première pierre du futur monument sera posée. Les participants à ce rassemblement déposeront également des couronnes de fleurs devant le Mémorial de la gloire dans le centre de la ville, où ont été inhumés les restes de combattants abkhazes tombés dans le conflit contre la Géorgie.

Le 14 août 1992, le conseil d'Etat géorgien avait envoyé ses troupes en Abkhazie, où elles avaient été confrontées à une résistance armée. Le conflit armé, dans lequel la Géorgie avait perdu le contrôle sur l'Abkhazie, s'était achevé le 30 août 1993.

14.08.2007  RIA Novosti

Tbilissi, Le ministre d'Etat géorgien chargé du règlement des conflits, David Bakradze, se dit certain que la juridiction du pouvoir central sera bientôt rétablie sur l'ensemble du territoire du pays.

Le ministre a fait cette déclaration commentant les propos des autorités de l'Abkhazie qui se sont opposées à l'ouverture d'une filiale du centre d'information de l'OTAN en Géorgie dans la partie supérieure des gorges de Kodor, l'unique territoire abkhaz contrôlé par la Géorgie depuis le conflit du début des années 1990.

"Les autorités abkhazes doivent réfléchir bien avant de faire ce genre de déclarations. J'espère que bientôt en Abkhazie, comme dans toute la Géorgie, il y aura des centres de l'OTAN et que la juridiction et le contrôle du pouvoir central seront rétablis dans l'ensemble du territoire du pays", a déclaré le ministre.

"Pour ce qui est du ton menaçant des autorités de fait abkhazes, nous le trouvons parfaitement inacceptable. D'un point de vue purement militaire, cette menace est comique mais d'un point de vue politique cette menace est grosse de résultats politiques très négatifs", a indiqué le ministre d'Etat.

"Nous attirerons obligatoirement l'attention de nos amis étrangers et de l'OTAN sur cette déclaration des autorités de fait pour exiger de condamner ce genre de déclarations", a ajouté le ministre.

03.08.2007  RIA Novosti

Soukhoum, Le président abkhaz Sergueï Bagapch estime qu'il n'y a pas de lien entre le règlement du problème du Kosovo et celui de la reconnaissance de la république d'Abkhazie, mais dit attendre avec impatience l'achèvement des négociations sur le statut de cette province serbe.

Lors d'une conférence de presse jeudi, M. Bagapch a déclaré qu'il ne partageait pas le point de vue selon lequel l'Abkhazie obtiendrait une reconnaissance internationale avant fin 2007.

"Ce processus n'est pas facile, attendons novembre 2007 lorsqu'on se penchera sur la question du Kosovo. Il est toujours risqué de faire des pronostics en grande politique", a indiqué le président de la république d'Abkhazie.

"Bien que je ne lie jamais le règlement de la question du Kosovo à l'Abkhazie, le précédent kosovar relancera les processus centrifuges", a toutefois estimé M. Bagapch.

Interrogé au sujet d'une éventuelle ouverture de la liaison maritime avec la Turquie et de l'accord de Tbilissi de débattre de cette question, le président abkhaz a dit ne pas croire en la politique de paix des dirigeants géorgiens.

A la rencontre des pays amis du Secrétaire général de l'ONU avec la participation des parties géorgienne et abkhaze les 27-28 juillet 2007 à Bonn, en Allemagne, la délégation géorgienne avait accepté de débattre du thème de l'ouverture d'une liaison maritime entre l'Abkhazie et la Turquie.

"Je ne crois pas en l'esprit pacifique de la Géorgie et je n'aime pas quand la Géorgie tente d'examiner l'éventualité de l'ouverture d'une liaison maritime avec la Turquie", a dit Sergueï Bagapch.

Le président de la république d'Abkhazie a toutefois relevé la portée de la liaison Soukhoum-Trabzon, ce qui signifie, selon lui, l'établissement de contacts étroits avec la nombreuse communauté abkhaze.

02.08.2007  RIA Novosti

Manille, Les officiels russes n'ont jamais soulevé la question de la participation de l'Abkhazie aux préparatifs des Jeux olympiques de Sotchi, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien avec les journalistes mercredi.

"Personne des officiels russes n'a jamais et nulle part soulevé cette question", a indiqué le ministre interrogé à la question de savoir si l'Abkhazie livrera des matériaux de construction dans le cadre des préparatifs des Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi.

La semaine dernière, certains médias russes ont annoncé que la Russie projetait d'installer sur le territoire abkhaz des entreprises de bâtiment participant à la création d'infrastructures olympiques.

Le 27 juillet, le vice-ministre géorgien de l'Intérieur, Merab Antadze, a affirmé que Tbilissi n'était pas informé sur la position officielle de la Russie sur cette question.

01.08.2007  RIA Novosti