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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Mikhaïl Saakachvili poursuit la cause de Mao (Izvestia)

 

Moscou, De véritables hungweipings (gardes rouges) ont fait leur apparition en Géorgie. Un groupe d'étudiants enragés a fait irruption dans le bureau du Parti républicain (parti d'opposition). Les étudiants ont qualifié les républicains d'"ennemis du peuple" et d'"agents de la Russie". Ils ont failli en passer aux mains.

 

Le lendemain, les jeunes gens qui se sont présentés comme des "représentants des conseils des étudiants" et des "patriotes" ont menacé d'organiser des actions massives de protestation, au cours desquelles les républicains seraient "frappés d'obstruction". L'altercation entre les étudiants et les leaders du parti a été examinée durant près d'une heure au parlement géorgien.

 

Le scandale a éclaté après l'émission analytique Postscriptum de la chaîne de télévision Roustavi-2 sur le sort de trois étudiants géorgiens arrêtés en Abkhazie le 1er mars, au cours des élections législatives dans la république autonome rebelle. Au cours de l'enquête, les étudiants ont déclaré qu'ils devaient revenir sur le territoire contrôlé par les autorités de Tbilissi et se faire passer pour des habitants de l'Abkhazie "refusant de participer aux élections organisées par les séparatistes". A Soukhoum, ils risquent 7 ans de prison.

 

L'expert politique Paata Zakareïchvili, invité à participer à l'émission Postscriptum, a supposé que les actions du 1er mars avaient été dirigées par le ministère de l'Intérieur de Géorgie, notamment, par le département de la sécurité constitutionnelle (contre-espionnage).

 

- Le scénario a été préparé d'avance. Mais personne n'a pensé à ce qui pouvait arriver à ces enfants, a déclaré Paata Zakareïchvili. Les actions devaient prouver que les Abkhazes ne contrôlaient pas le district de Gali. A mon avis, l'effet est inverse.

 

La déclaration de Paata Zakareïchvili a fait grand tapage. Les militants des organisations des étudiants de presque toutes les grandes villes de Géorgie ont exigé qu'il s'excuse "pour avoir offensé les patriotes". Mais les représentants du parti au pouvoir sont allés plus loin. Flétrissant la "position honteuse" de Paata Zakareïchvili, ils ont accusé l'homme politique de "collusion avec les séparatistes", ou peu s'en faut.

 

Le parlementaire Nodar Grigalachvili, compagnon de Mikhaïl Saakachvili, a ajouté sa dose de calomnie contre les républicains. Il a cité leurs propositions sur la façon de régler le conflit abkhazo-géorgien, selon lesquelles l'Abkhazie doit s'unir à la Géorgie en qualité d'"Etat souverain" et de "partenaire souverain et égal en droits". Pour les autorités actuelles de Tbilissi, ces idées sont assimilées à de la haute trahison.

 

L'opposition accuse le parti au pouvoir d'avoir organisé une "succession de provocations". "Il s'avère que des komsomols agissent parallèlement aux "escadrons de la mort". A noter qu'ils emploient des méthodes typiques pour eux", s'indigne le parlementaire Ivliané Khaïndrava.

 

Les "komsomols" de Mikhaïl Saakachvili s'étaient déjà manifestés, par exemple, en organisant des actions de protestation "spontanées" devant l'ambassade de Russie à Tbilissi, ou des marches aux flambeaux en scandant des mots d'ordre patriotiques.

 

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

26.04.2007  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie critique les Etats-Unis pour leur avoir refusé des visas à sa délégation qui souhaitait se rendre à l'ONU

 

Soukhoum, Soukhoum critique les Etats-Unis pour leur refus de délivrer des visas d'entrée aux membres de la délégation abkhaze qui souhaitait assister à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au règlement abkhazo-géorgien.

 

"Les Etats-Unis participent au processus de négociation abkhazo-géorgien en qualité d'observateur et ils ne doivent pas s'opposer aussi énergiquement à la participation de l'Abkhazie à la prochaine réunion du Conseil de sécurité", a déclaré aux journalistes le ministre des AE de la république d'Abkhazie, Sergueï Chamba.

 

La semaine prochaine, le Conseil de sécurité examinera la situation dans la république d'Abkhazie et étudiera la question d'une éventuelle prorogation de six mois du mandat de la Mission d'observation des Nations unies (MONUG) en Géorgie. Le 10 avril, un nouveau rapport du secrétaire général de l'ONU sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien et sur la mise en oeuvre de la résolution 1716 lui sera présenté.

 

Les Etats-Unis ont de nouveau refusé des visas d'entrée à la délégation abkhaze qui souhaitait prendre part à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit abkhazo-géorgien, a annoncé vendredi l'ambassadeur itinérant russe Vladislav Tchernov.

 

"De ce fait, seule la délégation géorgienne conduite par le premier ministre Zourab Nogaïdeli assistera à la réunion du Conseil. De nouveau, on a refusé la parole à la délégation abkhaze", a expliqué le diplomate russe. Moscou voit dans cette démarche "une discrimination de l'une des parties en présence", a-t-il indiqué, ajoutant que "puisque les parties abkhaze et géorgienne sont officiellement reconnues comme égales en droits, ils doivent porter leur point de vue directement à ceux qui se penchent sur le règlement".

 

D'après Sergueï Chamba, "il s'agit d'une attitude non objective envers l'une des parties au conflit". Selon lui, la Russie, en sa qualité de médiateur dans le processus de négociation abkhazo-géorgien, a le droit d'exiger que l'Abkhazie soit entendue.

 

Le ministre a aussi souligné qu'en vertu du format des négociations il a été défini que l'Abkhazie et la Géorgie sont des parties au conflit, alors que les négociations sur le règlement du conflit sont menées sous l'égide de l'ONU.

 

En automne 2006, avant l'adoption de la résolution 1716 sur le règlement abkhazo-géorgien, la Russie s'était exprimée pour la présence à la réunion du Conseil de sécurité du ministre abkhaz des Affaires étrangères. Les Etats-Unis ont toutefois refusé de lui octroyer un visa d'entrée.

 

La résolution 1716 a été adoptée par le Conseil de sécurité le 13 octobre 2006. Le document exhorte Tbilissi à retirer ses troupes des gorges de Kodori et les deux parties en présence à respecter les accords de cessez-le-feu en bannissant "la rhétorique provocatrice".

 

Ce même document a prorogé le mandat de la mission d'observation de l'ONU dans la zone du conflit abkhazo-géorgien jusqu'au 15 avril 2007.

 

06.04.2007  RIA Novosti

 

 Conseil de sécurité de l'ONU: le premier ministre géorgien participera à des consultations fermées

 

New York, Le premier ministre de la Géorgie Zourab Nogaïdeli participera à des consultations fermées du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien le 10 avril prochain, selon une source diplomatique à l'ONU.

 

Lesdites consultations porteront, entre autres, sur le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), ont fait savoir aux journalistes à New York les ambassadeurs au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies après la définition du format des consultations.

 

"Le premier ministre de la Géorgie prendra part à des consultations fermées dont les participants seront saisis du rapport du secrétaire général de l'ONU sur la mise en application de la précédente résolution du Conseil de sécurité de l'ONU", a notamment déclaré l'ambassadeur américain à l'ONU par intérim, Alejandro Wolff, à l'issue de l'adoption de cette décision.

 

Cela dit, le diplomate américain a laissé entendre que la participation du représentant de l'Abkhazie à ces consultations n'était pas utile.

 

Quoi qu'il en soit, la Russie insiste à ce que le ministre des Affaires étrangères de l'Abkhazie Sergueï Chamba vienne à l'ONU et expose aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU son point de vue sur les événements en cours dans la région. Pourtant, les Etats-Unis ne lui ont toujours pas délivré son visa d'entrée.

 

D'autre part, le président en exercice du Conseil de sécurité de l'ONU, Emyr Jones Parry, qui avait promis cette semaine de contribuer à la participation de Sergueï Chamba au format informel des consultations a clairement laissé entendre à la délégation russe que cette question ne relevait que de la compétence bilatérale entre Moscou et Washington, a fait savoir la même source diplomatique à New York.

 

05.04.2007  RIA Novosti