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Abkhazie: les
effectifs du contingent de paix russe augmentés de 1,5 fois |
Soukhoum, Un contingent
supplémentaire de la Force collective de maintien de la paix de la CEI a
été introduit en Abkhazie, les effectifs du contingent de paix russe
dans la république d'Abkhazie ont donc été augmentés d'une fois et demie,
rapporte la correspondante de RIA Novosti.
Mercredi vers 16h 00, heure de Moscou, une
colonne de matériels lourds du contingent a passé par la rue centrale de
Soukhoum.
Selon le ministre abkhaz des Affaires
étrangères, Sergueï Chamba, les effectifs du contingent ont été portés
jusqu'aux limites prévues par l'Accord de Moscou sur le cessez-le-feu et
l'interposition du 14 mai 1994. Conformément à ce texte, 3.000
militaires doivent être déployés dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien, mais en réalité seulement 2.000 soldats russes s'y
trouvaient ces quatorze dernières années.
Le mandat du contingent de paix prévoit,
en cas d'apparition de la menace de guerre, l'interposition entre les
parties en présence, a rappelé M. Chamba.
"Les autorités abkhazes saluent
l'augmentation des effectifs du contingent de paix car cela nous rend
plus sûrs de notre sécurité", a noté le ministre de la république
d'Abkhazie.
30.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: Moscou se dit prêt à affronter une guerre (RBC Daily/Nezavissimaïa
gazeta) |
Moscou, L'ambassadeur itinérant du
ministère russe des Affaires étrangères Valeri Keniaïkine n'exclut pas
que la Géorgie, avec le soutien de l'Occident, puisse entamer à tout
moment une guerre pour récupérer l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, notent
lundi les quotidiens RBC Daily et Nezavissimaïa gazeta.
La Russie, selon le diplomate, est prête à
y répondre, même si la Géorgie demandait l'aide de l'OTAN.
"Si un conflit militaire est engagé, nous
serons obligés de réagir par des actions militaires, a averti M.
Keniaïkine vendredi. Si quelqu'un veut s'appuyer sur les forces de
l'OTAN en espérant que les soldats otaniens feront la guerre, nous
aurons de quoi répondre".
En répondant à cette déclaration de Moscou,
la plus musclée depuis le début du conflit, le sous-secrétaire d'Etat
américain chargé des affaires européennes et asiatiques, Matthew Bryza,
a qualifié d'infondés les propos de M. Keniaïkine. Les Etats-Unis ne
disposent d'aucune information prouvant que les forces armées
géorgiennes se concentrent à la frontière abkhaze, a-t-il affirmé. "La
partie russe n'est sans doute pas au courant de ce que nous faisons".
"Au contraire, nous le savons très bien",
a indiqué à RBC Daily une source au ministère russe de la Défense. Le
ministère confirme les informations de Valeri Keniaïkine mais estime que
la déclaration des diplomates est liée au fait que la Géorgie et
l'Ukraine recevront malgré tout le statut de candidats à l'adhésion à
l'OTAN avant décembre prochain. Par la suite, la Russie devra soit se
retirer de Tskhinval et de Soukhoum, soit entrer en opposition directe
avec l'Alliance. C'est ce que Moscou essaie d'éviter.
Selon Alla Iazkova, directrice du Centre
de la Méditerranée et de la mer Noire de l'Institut de l'Europe de
l'Académie russe des sciences, la Géorgie et la Russie n'ont aucun
intérêt à entamer une guerre. Cependant, les provocations qui ont lieu
dans la zone du conflit peuvent devenir un prétexte d'intervention pour
les Etats-Unis et l'OTAN, préoccupés par le sort des pipelines
Bakou-Ceyhan et Bakou-Erzouroum.
Lorsque cette période d'aggravation
prendra fin, l'Occident pourra exiger d'introduire en Abkhazie et en
Ossétie du Sud une mission de police des Nations unies, arguant que les
soldats de la paix russes ne remplissent pas de fonctions policières, a
supposé l'experte. Il n'est pas certain que Moscou accepte ceci, mais
cette possibilité constitue tout de même un sujet à débattre.
Si la Russie s'était tout de suite décidée
à reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie à l'instar du Kosovo, le jeu
aurait été tout à fait autre, a expliqué à Nezavissimaïa gazeta Iouli
Kvitsinski, ancien ministre des Affaires étrangères et actuel
vice-président du Comité des Affaires internationales de la Douma d'Etat
(chambre basse du parlement russe). Il était évident que des démarches
bâtardes auraient permis de présenter la Russie comme un agresseur et
auraient rencontré une résistance colossale de la part de la communauté
internationale.
Vendredi dernier, le président abkhaz,
Sergueï Bagapch, s'est déclaré prêt à signer un accord militaire avec la
Russie. On saura bientôt si les Etats-Unis permettront ou non à la
Géorgie d'engager une guerre et si la Russie mettra ou non ses menaces à
exécution. Pour l'instant, la seule chose sûre est que la saison
estivale en Abkhazie et la construction d'ouvrages olympiques à Sotchi
sont menacées.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
28.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Tbilissi
veut obtenir le remplacement du contingent de paix russe par des casques
bleus de l'OTAN |
Tbilissi, La Géorgie cherche à
obtenir le remplacement du contingent de paix russes déployé dans la
république d'Abkhazie par des "casques bleus" de l'OTAN, a annoncé lundi
la chaîne de télévision Roustavi-2 se référant au ministre géorgien des
AE par intérim, David Bakradze.
M. Bakradze est en visite de travail à
Bruxelles.
Tbilissi se propose de soulever un autre
thème d'importance pour lui, à savoir l'engagement de l'alliance dans la
question de l'annulation par Moscou de sa décision d'établir des
rapports directs avec l'Abkhazie.
Le 6 mars, Moscou a annoncé son retrait du
régime des sanctions économiques contre l'Abkhazie introduites par la
CEI contre la république d'Abkhazie en 1996, appelant les autres pays de
la Communauté à en faire autant.
Le 16 avril, le président Vladimir Poutine
a chargé le gouvernement d'élaborer des mesures d'aide aux populations
abkhaze et sud-ossète et de coopérer avec les autorités de fait des
républiques.
"Nous poursuivrons notre tentative
d'influer par des méthodes diplomatiques sur la politique de la Russie à
l'égard de l'Abkhazie. La principale question que la Géorgie soulèvera à
la rencontre avec les ambassadeurs des pays membres de l'OTAN (...) sera
un engagement de l'Alliance dans ce processus", expliqué le ministre
intérimaire géorgien.
"Nous voulons obtenir que l'OTAN envoie à
la Russie un signal net pour la pousser à renoncer à sa décision
d'établir des rapports directs avec Soukhoum (capitale d'Abkhazie) et
Tskhinval (celle d'Ossétie du Sud, ndlr)", a-t-il ajouté.
28.04.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie prête
à signer un accord militaire avec la Russie (diplomatie abkhaze) |
Moscou, La république d'Abkhazie
est prête à signer un accord militaire avec la Russie, a fait savoir
lundi à RIA Novosti par téléphone depuis Soukhoum le chef de la
diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.
"Nous sommes prêts à signer un accord
militaire avec la Russie. Nous en avons parlé déjà depuis plusieurs
années, depuis que nous avons déclaré un éventuel établissement des
rapports d'association entre la Russie et l'Abkhazie. Nous sommes prêts
à respecter tous les intérêts de la Russie dans cette région en échange
d'une protection militaire de la part de la Russie et d'une coopération
économique ouverte avec elle", a indiqué M. Chamba.
Et d'ajouter que si la Russie était
intéressée à être militairement présente en Abkhazie, la république
était prête à l'assurer.
"Nous comprenons que la Russie a des
intérêts militaires en Abkhazie, car c'est une région stratégiquement
importante. Elle l'a toujours été. C'est justement la raison pour
laquelle à toutes les rencontres des leaders des principaux pays du
monde, on parle de la petite Abkhazie", a fait remarquer l'interlocuteur
de l'agence.
Selon le chef de la diplomatie abkhaze,
l'Abkhazie intéresse la Russie et tout particulièrement à la lumière de
la récente levée par Moscou des sanctions économiques frappant la
république d'Abkhazie.
Le 6 mars dernier, le ministère russe des
Affaires étrangères (MID) a annoncé que la Russie avait levé les
sanctions économiques, commerciales, financières et de transport,
introduites contre l'Abkhazie en 1996 et a invité les autres pays
membres de la Communauté des Etats indépendants (CEI) à se retirer
également de ce régime des sanctions.
Le 16 avril dernier, le président russe
Vladimir Poutine a chargé le gouvernement de concevoir des mesures
d'aide aux populations d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Le ministère
russe des Affaires étrangères a annoncé que Moscou apporterait son aide
aux habitants de ces républiques conformément aux normes du droit
international et compte tenu de sa décision de se retirer des sanctions
décrétées en 1996 par la Communauté des Etats indépendants contre
l'Abkhazie.
28.04.2008
RIA Novosti
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Moscou-Tbilissi:
la Russie protégera ses citoyens en Abkhazie (Mironov) |
Penza (625 km au sud de Moscou), Si
besoin est, la Russie protégera ses citoyens vivant dans la république
d'Abkhazie, a déclaré lundi le président du Conseil de la Fédération (chambre
haute du parlement russe), Sergueï Mironov, commentant une
déclaration du ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Le 25 avril dernier, l'ambassadeur
itinérant russe Valeri Keniaïkine a fait savoir qu'en cas de
déclenchement, par la Géorgie, d'un conflit armé en Abkhazie et en
Ossétie du Sud, la Russie recourrait à des méthodes militaires pour
protéger ses citoyens.
"L'Abkhazie compte un grand nombre de
citoyens russes. Il est donc évident que Moscou ne restera pas à l'écart
en cas de menace à la vie ou de tout autre danger pour les Russes vivant
dans la région", a indiqué M. Mironov lors d'une conférence de presse.
Selon lui, la déclaration du MID constitue
un message. "Que ceux qui ont des oreilles, l'entendent", a indiqué le
président du Conseil de la Fédération.
Il a toutefois souhaité qu'une situation
susceptible d'amener la Russie à déployer des démarches rigoureuses dans
la région ne survienne pas.
28.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: le chef de
la diplomatie géorgienne reçu à l'OTAN |
Tbilissi, Le ministre géorgien des
Affaires étrangères David Barkadze s'est rendu lundi à Bruxelles afin
d'examiner avec l'OTAN les dernières décisions de la Russie concernant
l'Abkhazie.
Le ministère russe des Affaires étrangères
(MID) a fait savoir le 6 mars dernier que la Russie avait levé les
sanctions économiques, commerciales, financières et concernant les
transports, infligées en 1996 à l'Abkhazie et avait invité les autres
pays membres de la CEI à l'imiter
En outre, le président russe Vladimir
Poutine a chargé le 16 avril dernier son gouvernement d'élaborer une
série de mesures d'assistance ponctuelle à la population de l'Abkhazie
et de l'Ossétie du Sud et de renforcer les contacts avec les autorités
de fait de ces républiques.
La Géorgie a quant à elle exigé que Moscou
revienne sur sa décision avant de demander l'aide de ses partenaires
occidentaux.
"Nous poursuivons notre activité
diplomatique suite aux récentes décisions de la Russie à l'égard de
l'Abkhazie. Une réunion au format 26+1 (les membres de l'OTAN et la
Géorgie) se tiendra à Bruxelles. Nous examinerons au cours de cette
rencontre les agissements de la Russie dans la zone du conflit géorgien",
a déclaré M. Barkadze avant son départ.
Selon lui, la réunion qui se tiendra à
l'initiative de Tbilissi permettra également d'aborder l'incident
relatif au drone géorgien abattu le 20 avril dernier.
Lundi 20 avril, l'armée abkhaze a annoncé
avoir abattu un avion espion géorgien qui survolait la république. Après
avoir nié les faits, l'Armée de l'air géorgienne a par la suite affirmé
que le drone avait en réalité été abattu par un chasseur russe MiG-29
au-dessus de la Géorgie. L'Armée de l'air russe a qualifié de "pure
invention" les allégations de la partie géorgienne.
M. Barkadze devrait au cours de sa visite
rencontrer le secrétaire général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer.
28.04.2008
RIA Novosti
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La Géorgie pourrait
perdre à jamais l'Abkhazie (Kommersant) |
Moscou, Les dernières consignes
données par Vladimir Poutine au gouvernement russe concernant l'Abkhazie
intègrent de fait définitivement celle-ci dans le champ économique de la
Russie, indique mercredi le quotidien Kommersant.
Après avoir obtenu la possibilité de
recevoir ouvertement des investissements russes, de construire de
nouveaux établissements de vacances, d'ouvrir des filiales de banques
russes et d'accueillir les touristes de Russie, l'Abkhazie semble devoir
ne plus jamais retourner au sein de la Géorgie.
Nombre d'hommes politiques géorgiens se
rendent compte que l'Abkhazie est perdue à jamais. La présidente du
parlement, Nino Bourdjanadzé, l'a compris elle aussi. Ce n'est pas parce
qu'aucun de ses fidèles ne se trouvait sur la liste électorale [présentée
par le parti de M. Saakachvili] qu'elle est partie. Cette "femme de fer"
n'a fait aucun mouvement brusque pendant la grève de la faim organisée
par l'opposition devant son bureau ni lorsque le président Mikhaïl
Saakachvili a procédé aux nominations aux postes clés sans tenir compte
de l'avis de sa fidèle alliée. Mais Mme Bourdjanadzé ne souhaite pas se
trouver parmi les leaders du pays au moment où celui-ci perdra
l'Abkhazie, et partager avec Saakachvili la responsabilité de cette
tragédie nationale.
Inutile d'expliquer ce qui attend le
pouvoir quand les Géorgiens se rendront compte que Soukhoum est devenue
pour toujours une ville étrangère. La vague de colère populaire sera
tellement puissante que la "révolution des roses" semblera être, en
comparaison avec elle, un événement de petite importance. C'est
notamment là-dessus que compte le Kremlin en appliquant une politique
d'intégration progressive de l'Abkhazie.
Pour sa part, Mikhaïl Saakachvili est
parfaitement conscient de ce qui l'attend personnellement s'il n'arrive
pas à changer la situation de fond en comble. Il deviendra un homme
politique fini. Il n'aura absolument plus rien à donner à son peuple,
pas même la perspective d'une adhésion rapide à l'OTAN. Si l'Abkhazie se
sépare pour toujours de la Géorgie, Tbilissi ne recevra pas le Plan
d'action pour l'adhésion à l'Alliance en décembre ni même dans un proche
avenir. Par conséquent, Saakachvili pourrait être privé de son poste
bien avant l'expiration de son mandat présidentiel. Il se voit donc
obligé de frapper à toutes les portes, d'appeler Vladimir Poutine et
George W. Bush, d'obtenir une convocation du Conseil de sécurité de
l'ONU en utilisant une sombre histoire d'avion-espion qui aurait été
abattu au-dessus de son territoire comme prétexte. Mais il y a, pour
parler gentiment, peu de chances que la communauté mondiale exerce une
quelconque influence sur Moscou.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
23.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie:
probabilité élevée de conflit armé (politique géorgien) |
Tbilissi, Un conflit armé en
Abkhazie est aujourd'hui probable comme jamais depuis ces dernières
années, alors que son issue ne serait sans doute pas en faveur de
Tbilissi, a estimé mardi au centre de presse international de RIA
Novosti dans la capitale géorgienne le président du Parti républicain de
Géorgie David Oussoupachvili.
"Je suis convaincu que dans cette
situation la solution du problème ne serait pas en faveur de la Géorgie",
a poursuivi l'homme politique.
Les relations entre la Russie et la
Géorgie se sont aggravées une nouvelle fois quand les autorités
géorgiennes ont prétendu qu'un chasseur MiG-29 russe avait abattu
dimanche dernier un avion géorgien sans pilote au-dessus du territoire
de la république d'Abkhazie. L'Armée de l'air russe a formellement
démenti ces accusations.
Par ailleurs, le président géorgien
Mikhaïl Saakachvili a exigé de la Russie qu'elle revienne sur sa
décision d'aider la population des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie
du Sud.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont
proclamé unilatéralement leur indépendance au lendemain de la chute de
l'URSS au début des années 1990 et l'ont défendue lors de conflits armés
avec les forces géorgiennes.
Jusqu'ici, aucun pays n'a reconnu leur
indépendance, pas même la Russie, qui les a soutenues économiquement
pendant des années.
Somme toute, a supposé M. Oussoupachvili,
"nombre de parties sont prêtes à un conflit armé".
"On observe à présent une sorte d'impasse
pour bien des parties, qu'il s'agisse des autorités géorgiennes, de la
Russie, des Abkhazes ou de l'Occident", a-t-il poursuivi.
"Je suis persuadé que l'Occident ne
tardera pas à en avoir assez, s'il n'est pas déjà las de notre sottise
et de notre manque de raison", a conclu le président du Parti
républicain de la Géorgie.
22.04.2008
RIA Novosti
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Trucages
hollywoodiens dans le conflit abkhazo-géorgien (président Bagapch) |
Soukhoum,
La vidéo présentée par la Géorgie prouvant la participation de
militaires russes aux
récents
événements en Abkhazie n'est qu'une suite d'effets spéciaux
hollywoodiens a déclaré mardi le président abkhaze Sergueï Bagapch lors
d'un briefing.
"Je veux préciser encore une fois que
c'est l'aviation abkhaze qui a abattu le drone géorgien et pas un
chasseur russe MiG-29", a-t-il précisé.
"L'un des dirigeants de l'Etat géorgien a
jadis parlé des liens étroits entre Tbilissi et Washington. Mais nous
savons que les Etats-Unis possèdent les studios Hollywood, passés
maîtres dans l'art de fabriquer de telles vidéos", a-t-il fait savoir en
ajoutant que si la Géorgie renforce son potentiel militaire, l'Abkhazie
ne restera pas les bras croisés.
22.04.2008
RIA Novosti
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La Russie, principal
garant de la sécurité de l'Abkhazie (Bagapch) |
Soukhoum,
La Russie est le principal garant de la sécurité de la république
d'Abkhazie et un médiateur essentiel dans le règlement du conflit
abkhazo-géorgien, estime le président abkhaze Sergueï Bagapch.
"Nous sommes reconnaissants à la
Fédération de Russie pour ses efforts énergiques en vue de régler le
conflit et son approche objective et conséquente du problème, et nous
réaffirmons qu'elle a toujours été le principal garant de la sécurité
des habitants de l'Abkhazie et un médiateur essentiel en matière de
règlement du conflit", a déclaré M. Bagapch dans son message annuel au
parlement de la république
d'Abkhazie.
Il a rappelé que la Russie avait récemment
levé les sanctions contre l'Abkhazie et a espéré que les autres pays de
la CEI (Communauté des Etats indépendants) imiteraient cet exemple.
Selon M. Bagapch, cette décision de Moscou
ouvre une nouvelle étape de développement de la république non reconnue.
Il a ajouté que la Russie avait maintes
fois confirmé sa volonté de protéger la population abkhaze contre les
menaces extérieures.
Le président Vladimir Poutine a demandé au
gouvernement russe d'élaborer des mesures d'aide aux populations des
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, a souligné M. Bagapch,
ajoutant que le gouvernement avait été également chargé de coopérer avec
les autorités de ces républiques.
"Cela signifie que les restrictions
entravant la coopération entre Soukhoum et Moscou sont désormais
supprimées", a-t-il constaté.
22.04.2008
RIA Novosti
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Drone abattu
au-dessus de l'Abkhazie: pas de vols d'avions russes le 20 avril (armée
de l'Air) |
Moscou, Aucun avion de l'armée de
l'Air russe n'a effectué de vol dans la région du Caucase du Nord
dimanche 20 avril, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole des forces
aériennes, Alexandre Drobychevski.
Le commandant de l'armée de l'Air
géorgienne, le colonel Davis Naïrachvili, a accusé la Russie, dans un
entretien accordé à une agence d'information, d'avoir abattu le 20 avril
un drone au-dessus du territoire de la Géorgie.
"C'était dimanche, nos pilotes se
reposaient, aucun avion ne s'est envolé dans la région", a souligné le
colonel russe.
Selon les représentants abkhazes, un drone
de reconnaissance appartenant à la Géorgie a violé l'espace aérien de
l'Abkhazie pour survoler les districts de Gal et d'Otchamtchira. Lorsque
l'appareil a franchi la zone de sécurité (séparant l'Abkhazie et la
Géorgie), la décision a été prise de le détruire. A 9h 57, à une
altitude de 6.000 m au-dessus de la localité de Gaguida, dans le
district de Gal, l'appareil a été abattu par un L-39 du ministère abkhaz
de la Défense.
Lundi, les Abkhazes ont montré aux
journalistes les débris du drone de reconnaissance. Certains fragments
de l'appareil se sont abîmés en mer, à 1 km du littoral. "Après l'étude
minutieuse de l'aéronef, il a été établi qu'il s'agissait d'un avion
sans pilote Hermes-450 construit par l'israélien Elbit Systems Ltd" en
2006. Son numéro de série est 553", a noté le vice-ministre abkhaz de la
Défense, Garri Koupalba.
Le 18 mars 2008, les forces aériennes
abkhazes avaient abattu un appareil analogue. Son numéro de série était
551, a-t-il rappelé, ajoutant que l'appareil abattu dimanche appartient
à une même série, ce qui confirme son appartenance aux forces aériennes
géorgiennes.
21.04.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie réclame
la démilitarisation des gorges de Kodor |
Soukhoum, La république d'Abkhazie,
qui revendique son indépendance par rapport à Tbilissi, a une nouvelle
fois insisté lundi sur le retrait des troupes géorgiennes de la haute
vallée du fleuve Kodor, à la frontière abkhazo-géorgienne.
Cette déclaration a été faite par le
ministre abkhaze des Affaires étrangères, Sergueï Chamba, lors d'une
rencontre avec l'ambassadrice d'Allemagne en Géorgie, Patricia Flor.
La Géorgie continue d'ignorer les
recommandations des médiateurs internationaux, dont le Conseil de
sécurité de l'ONU et le Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU,
a affirmé M. Chamba.
L'occupation par la Géorgie de la haute
vallée du Kodor est citée parmi les facteurs empêchant de relancer le
processus de paix abkhazo-géorgien.
La semaine dernière, le président abkhaze
Sergueï Bagapch avait dénoncé une forte concentration de militaires
géorgiens dans le district de Zougdidi, le long de l'Ingour, et un
redéploiement de plusieurs unités géorgiennes dans la haute vallée du
Kodor. Il avait promis des représailles si la Géorgie ne retirait pas
ces unités sous vingt-quatre heures. De son côté, le ministre géorgien
de la Défense David Kezerachvili a démenti ces informations avant de
qualifier de "menace" l'ultimatum de Soukhoum.
21.04.2008
RIA Novosti
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Moscou renforce ses
liens avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud: l'UE "préoccupée" |
Bruxelles, Le haut représentant de
l'UE pour la politique extérieure et de sécurité commune, Javier Solana,
s'est dit "préoccupé" mercredi face aux démarches de Moscou visant à
établir des liens juridiques avec les républiques
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
"Nous sommes préoccupés par ces décisions
unilatérales, nous avons toujours soutenu l'intégrité territoriale de la
Géorgie", a déclaré à la presse sa porte-parole Cristina Gallach.
Mme Gallach a précisé que le président
géorgien Mikhaïl Saakachvili avait téléphoné à M. Solana pour lui faire
part de son inquiétude.
Les Vingt-Sept estiment que le dialogue
est le seul moyen de régler les conflits territoriaux en Géorgie, a
ajouté la porte-parole de Javier Solana.
Mercredi, le président russe Vladimir
Poutine a chargé son gouvernement d'élaborer une série de mesures visant
à apporter une aide ponctuelle à la population des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, qui revendiquent leur
indépendance par rapport à Tbilissi. Le gouvernement a reçu l'ordre de
coopérer avec les autorités de fait des régions séparatistes.
Le ministre géorgien des Affaires
étrangères, David Bakradze, a qualifié cette décision russe de "tentative
de légaliser l'annexion" de régions géorgiennes.
17.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: le soutien
de Moscou à ses concitoyens ne doit pas inquiéter l'OTAN (Rogozine) |
Bruxelles, L'ambassadeur russe
auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine a appelé l'Alliance à ne pas
s'inquiéter des mesures prises par Moscou afin de fournir une aide
humanitaire aux citoyens russes vivant en Abkhazie.
"Nous prions nos collègues de ne pas
s'inquiéter à cet égard, nous continuons de défendre la dignité
nationale et humaine de nos concitoyens qui vivent dans les Etats
indépendants formés sur le territoire de l'ex-URSS suite à sa chute, ce
qui ne signifie cependant pas qu'ils doivent adopter la citoyenneté de
ces Etats", a-t-il indiqué.
Mercredi, le président russe Vladimir
Poutine a chargé son gouvernement d'élaborer une série de mesures visant
à apporter une aide ponctuelle à la population des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, qui revendiquent leur
indépendance par rapport à Tbilissi. Le gouvernement a reçu l'ordre de
coopérer avec les autorités de fait des régions séparatistes.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de
Hoop Scheffer, s'est dit mercredi "profondément
inquiet" face à ces démarches visant à établir des liens juridiques
avec les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, qui
sapent la souveraineté géorgienne.
Le ministre géorgien des Affaires
étrangères David Bakradze a déclaré mercredi à l'issue d'une réunion du
Conseil de sécurité national géorgien que l'aide de Moscou aux
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud constituait
une tentative d'annexion de ces deux régions géorgiennes.
17.04.2008
RIA Novosti
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Reconnaissance de
l'Abkhazie-Ossétie: le printemps 2009 est la date butoir (vice-président
de la Douma) |
Moscou, Moscou doit reconnaître
l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud au printemps 2009 au
plus tard, estime le vice-président de la Douma (chambre basse du
parlement russe) Iouri Volkov (fraction Russie unie).
Selon lui, c'est précisément au printemps
prochain que l'OTAN envisage de tenir son sommet anniversaire, sommet
qui déterminera le sort de la Géorgie et de l'Ukraine désireuses
d'adhérer à l'Alliance.
"Il est peu probable que les dirigeants de
ces pays renoncent à leur intention de s'abriter sous le "parapluie" de
l'OTAN. Dans ces conditions, la Russie se retrouvera devant un dilemme:
soit accepter de se voir entourée de bases militaires de l'Alliance,
soit concevoir des mesures préventives pour empêcher la réalisation de
ce plan dangereux", a déclaré le parlementaire dans une interview à RIA
Novosti.
Selon lui, "il faudra prendre une décision
politique difficile et déployer des démarches réelles en vue de
reconnaître la souveraineté de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud".
M. Volkov s'est déclaré persuadé que ces
démarches seraient interprétées en Occident comme une infraction au
droit international et au principe d'inviolabilité des frontières. "Mais
est-ce que ce principe n'existait pas au moment de la reconnaissance du
Kosovo?", a-t-il demandé, ajoutant que la reconnaissance de
l'indépendance de cette province serbe constituait un défi à la
communauté mondiale, défi lourd de conséquences non seulement pour les
Balkans, mais aussi pour des régions situées loin de l'Europe.
"Les provocations contre la Russie ont
commencé par l'admission massive des pays d'Europe de l'Est au sein de
l'OTAN. Au début, nous avons essayé de convaincre les dirigeants de
l'Alliance de ne pas l'élargir vers l'Est. Mais ils nous ont dupés avec
impudence. Et ils continuent de nous mentir en évoquant soit la menace
balistique iranienne inventée de toutes pièces, soit le caractère "pacifique"
de l'élargissement de l'OTAN", a constaté le vice-président de la Douma.
Il est persuadé que les démarches
actuelles de l'Alliance atlantique poursuivent un "but fort utilitaire":
établir un contrôle sur les régions stratégiques du Caucase et de la mer
Caspienne.
"Cette stratégie réserve à la Géorgie le
rôle d'un avant-poste. En fait, nous assistons à un "thriller" politique
intitulé "La lutte pour l'énergie", estime le député.
Mercredi, le président Vladimir Poutine a
chargé le gouvernement de concevoir des mesures d'aide aux populations
des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
"Les dirigeants de l'OTAN doivent
comprendre que tout recours à la force contre l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud amènera nécessairement la Russie à adopter des mesures de rétorsion
afin de protéger la sécurité et les intérêts légitimes des citoyens
russes dans ces deux républiques", a conclu le vice-président de la
Douma.
17.04.2008
RIA Novosti
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OSCE: Tbilissi
condamne la politique de Moscou à l'égard de l'Abkhazie- Ossétie |
Tbilissi, La réunion de jeudi du
Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération
en Europe (OSCE) à Vienne sera l'occasion pour le délégué géorgien
permanent à l'OSCE Viktor Dolidze de soulever la question des démarches
unilatérales de la Russie en Abkhazie et Ossétie du Sud, rapporte
l'agence News-Georgia.
"Nous présenterons un rapport sur les
derniers agissements de la Russie et nous donnerons notre évaluation.
Ensuite, nous réfléchirons au comportement à adopter", a notamment
déclaré M. Dolidze sur la chaîne de télévision géorgienne Mze.
Mercredi dernier, le président russe
Vladimir Poutine a chargé le gouvernement fédéral d'élaborer des mesures
d'assistance à la population de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. A
cette occasion, le gouvernement russe devra coopérer avec les autorités
abkhazes et sud-ossètes. Auparavant, la Russie avait déclaré son retrait
de l'accord conclu dans le cadre de la Communauté des Etats indépendants
(CEI) sur des sanctions frappant l'Abkhazie.
Le ministère russe des Affaires étrangères
(MID) a déclaré mercredi que le renforcement des relations de la Russie
avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ne signifiait pas que Moscou optait
pour la confrontation avec la Géorgie.
Pour sa part, le ministère géorgien des
Affaires étrangères a exhorté la communauté internationale à réagir à la
décision de la Russie d'établir des relations particulières avec les
zones de conflit en Géorgie.
"La Russie a effectué une autre démarche
dangereuse en vue d'annexer pratiquement l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud,
reconnues par la communauté internationale comme territoires
inaliénables de la Géorgie", a déclaré la diplomatie géorgienne.
Selon les informations provisoires de la
représentation de la Géorgie à l'OSCE, les représentants des Etats-Unis
et de l'Union européenne (UE) exposeront, eux aussi, leur position sur
cette question à la réunion du Conseil permanent de l'OSCE.
Le Haut représentant de l'UE pour la
politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana a exprimé jeudi
matin sa préoccupation face à l'intention déclarée de la Russie
d'établir des relations juridiques avec les républiques
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, a fait savoir sa porte-parole Christina
Galach.
L'administration de George W. Bush
préconise l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie et
essaie de comprendre le sens profond des nouvelles dispositions de la
Russie à l'égard de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a déclaré jeudi
devant les journalistes à Washington le porte-parole du département
d'Etat, Sean McCormack.
17.04.2008
RIA Novosti
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Tbilissi invite
l'ONU, l'OTAN et l'UE à contrer Moscou |
Tbilissi, Le ministère géorgien des
Affaires étrangères a appelé jeudi la communauté internationale à réagir
à la décision de Moscou de renforcer ses relations avec les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
"La Russie a entrepris une nouvelle
démarche, très dangereuse, pour annexer de fait l'Abkhazie et l'Ossétie
du Sud, parties constitutives du territoire géorgien reconnu par la
communauté internationale. Le ministère géorgien des Affaires étrangères
invite les Nations unies, l'Union européenne, l'OSCE, l'OTAN, le Groupe
d'amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie, la CEI et
l'ensemble de la communauté mondiale à utiliser toutes les possibilités
dont ils disposent pour mettre un terme aux atteintes portées par la
Russie à l'unité nationale de la Géorgie", lit-on dans un communiqué de
la diplomatie géorgienne.
17.04.2008
RIA Novosti
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Aide russe à
l'Abkhazie-Ossétie: Tbilissi accuse Moscou de vouloir annexer deux
régions géorgiennes |
Tbilissi, Tbilissi évalue l'aide de
Moscou aux républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud
comme une tentative d'annexion de ces deux régions de la Géorgie, a
déclaré mercredi le ministre géorgien des Affaires étrangères David
Bakradze à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité national.
Mercredi, le président sortant russe
Vladimir Poutine a chargé le gouvernement fédéral d'élaborer des mesures
d'assistance à la population de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. A cette
occasion, le gouvernement russe devra coopérer avec les autorités
abkhazes et sud-ossètes.
Selon M. Bakradze, Tbilissi n'a pas encore
été informée d'une telle décision de Moscou, mais, à en juger d'après
les informations des médias, "il s'agit d'une tentative d'annexion de
deux républiques".
"En cas d'établissement de rapports
particuliers, Moscou violera toutes les normes
internationales et le principe reconnu de l'intégrité territoriale de la
Géorgie", a souligné le chef de la diplomatie géorgienne.
16.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Soukhoum
salue le soutien de la Russie aux républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du
Sud. (président) |
Soukhoum, Le président abkhaz
Sergueï Bagapch a exprimé sa reconnaissance à la Russie pour sa décision
d'accorder une "assistance concrète" aux populations des républiques
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Mercredi, le président russe a chargé le
gouvernement d'élaborer des mesures visant à apporter une assistance
concrète à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud.
Le ministère russe des Affaires étrangères
a déclaré de son côté que ces mesures visent à réaliser la politique de
Moscou d'aide aux citoyens russes résidant sur les territoires de ces
républiques, compte tenu du retrait, en mars 2008, de la Russie de la
décision de la CEI de 1996 qui imposait des restrictions aux liens
officiels avec l'Abkhazie.
"Je pense qu'il s'agit-là d'une bonne
mesure à l'égard du peuple abkhaze. Nous pouvons imaginer quelle sera la
réaction d'autres pays et de la Géorgie", a noté M. Bagapch dans un
entretien avec des journalistes mercredi.
Le président abkhaz a souligné que
l'après-guerre dans la république avait été marqué par des difficultés
et que le retrait russe du régime des sanctions à l'égard de l'Abkhazie
encouragerait son rétablissement économique.
M. Bagapch a exprimé l'espoir que "cela ne
sera pas la dernière décision de la direction russe" et que "d'autres
déclarations, concernant surtout l'économie, suivront".
L'ancienne république autonome d'Abkhazie
a proclamé son indépendance envers la Géorgie après la chute de l'URSS
en 1991. Les affrontements meurtriers qui ont opposé les Abkhazes aux
forces militaires géorgiennes à partir de 1992 n'ont cessé qu'après
l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix.
L'Abkhazie recherche la reconnaissance internationale de son
indépendance.
Les négociations sur le règlement du
conflit ont été suspendues en juillet 2006 après une opération des
forces géorgiennes qui ont occupé la haute vallée du fleuve Kodor,
frontalière de la Géorgie et de l'Abkhazie.
16.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Soukhoum
rejette les nouvelles propositions géorgiennes (diplomatie russe) |
Moscou, L'Abkhazie ne prend pas au
sérieux les nouvelles propositions de la Géorgie, lit-on dans un
communiqué publié mercredi sur le site du ministère russe des Affaires
étrangères (MID).
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili
a proposé à Soukhoum l'autonomie la plus large au sein de la Géorgie et
a invité le leader abkhaze à occuper le poste de vice-président et à se
faire représenter au parlement géorgien. Il a également promis que
l'Abkhazie aurait le droit de veto sur tous les projets de loi qui la
concernent. Auparavant, une vaste autonomie au sein de la Géorgie avait
été également proposée à l'Ossétie du Sud.
"Les dirigeants géorgiens refusent de
conclure avec Soukhoum et Tskhinvali des accords contraignants sur le
non-recours à la force et sur la non-reprise des hostilités. Ils
accroissent leurs arsenaux offensifs et manifestent des intentions
agressives au mépris des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU,
notamment dans la partie supérieure des gorges de Kodor", indique le
communiqué du MID.
Le document souligne qu'en raison des
conflits couvant depuis des années aux frontières de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, les populations de ces républiques non reconnues se
sont retrouvées dans la misère.
"Leur situation est aggravée par la
position de Tbilissi qui refuse de normaliser ses rapports économiques
avec Soukhoum et Tskhinvali", souligne le communiqué de la diplomatie
russe.
L'Abkhazie, partie intégrante de la
Géorgie, a proclamé son indépendance à la chute de l'URSS. Les troupes
géorgiennes sont entrées en Abkhazie en août 1992, mais se sont heurtées
à une résistance armée. Les affrontements, à la suite desquels la
Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie, se sont achevés le 30 août
1993. L'Abkhazie tente depuis d'obtenir la reconnaissance de son
indépendance au niveau international. Tbilissi considère l'Abkhazie
comme une partie constitutive du pays et lui propose une large autonomie
au sein de la Géorgie. La paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien
est maintenue par des Forces collectives de la CEI composées de
militaires russes. Les négociations sur le règlement du conflit ont été
interrompues en 2006.
Au cours de la période soviétique,
l'Ossétie du Sud avait le statut de région autonome au sein de la
Géorgie. Le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia a supprimé
son autonomie. Indignée par cette démarche, les autorités sud-ossètes
ont organisé une riposte armée aux dirigeants géorgiens. A la suite des
hostilités, qui ont duré jusqu'à 1992, Tbilissi a perdu le contrôle de
la région. L'Ossétie du Sud cherche depuis à se faire reconnaître par la
communauté internationale, mais la Géorgie la considère comme une partie
constitutive de son territoire.
16.04.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Abkhazie:
l'ONU appelle à la reprise des négociations |
New York, Le Conseil de sécurité de
l'ONU a adopté mardi à l'unanimité une résolution appelant Tbilissi et
Soukhoum à relancer les consultations afin de parvenir au règlement du
conflit abkhazo-géorgien.
Le Conseil de sécurité "se réjouit que les
deux parties aient réitéré, lors de la conférence qui a eu lieu les 18
et 19 février derniers à Genève sous l'égide de l'ONU, leur intention de
reprendre sans tarder les consultations régulières à quatre (Géorgie,
Abkhazie, ONU et forces de maintien de la paix de la CEI) sur la
sécurité", lit-on dans cette résolution.
La Géorgie et l'Abkhazie ont en outre été
invitées à se mettre d'accord sur un document sur le non-recours à la
violence et un autre sur le retour des réfugiés.
Les républiques sécessionnistes d'Abkhazie
(nord-ouest), d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont
proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule
l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements
meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de
1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale
de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a
promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.
Les négociations sur le
règlement du
conflit abkhazo-géorgien ont été suspendues en juillet 2006 après
une opération des forces géorgiennes qui ont occupé la haute vallée du
fleuve Kodor, frontalière entre la Géorgie et l'Abkhazie.
16.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Géorgie:
situation "tendue" pour Moscou, "stable" selon Ban Ki-moon |
New York (Nations Unies), La Russie
qualifie de "tendue" la situation dans la zone du conflit entre la
Géorgie et l'Abkhazie, a annoncé vendredi l'ambassadeur itinérant russe
Vladislav Tchernov au terme de consultations du Conseil de sécurité de
l'ONU.
"Avec la fonte des neiges, nous n'excluons
pas une reprise de la tension, ce que confirme la présence dans les
gorges de Kodor d'un nombre important de soldats géorgiens", a indiqué
le diplomate russe, contredisant les conclusions du secrétaire général
de l'ONU Ban Ki-moon, qui a qualifié la situation de "stable dans
l'ensemble" dans un rapport présenté au Conseil de sécurité.
Selon l'ambassadeur russe itinérant, "les
conclusions (du secrétaire général de l'ONU) selon lesquelles la
situation s'est stabilisée et aucun incident sérieux n'a lieu
actuellement, sont à mettre sur le compte de l'hiver, notamment dans les
gorges de Kodor".
M. Tchernov a rappelé que l'armée abkhaze
avait récemment abattu un drone géorgien, dont le vol au-dessus du
territoire géorgien constitue une "provocation sérieuse", ajoutant qu'un
camp de
jeunesse situé à proximité de la ligne de cessez-le-feu était
utilisé par les forces armées géorgiennes.
"En somme, la situation ne donne aucune
raison de parler d'amélioration. Il s'agirait plutôt d'une accalmie
temporaire", a-t-il poursuivi.
Selon lui, la résolution concernant la
prolongation jusqu'en octobre 2008 du mandat de la mission de l'ONU en
Géorgie, qui pourrait être adoptée mardi, mentionne la nécessité de la
reprise du dialogue à quatre sur la sécurité (Géorgie, Abkhazie, soldats
de la paix de la CEI et mission de l'ONU).
15.04.2008
RIA Novosti
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Conflit
abkhazo-géorgien: examen au Conseil de sécurité de l'ONU |
New York (Nations Unies), Le
Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies tiendra des
consultations sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien
dans le courant du mois d'avril, apprend le service de presse du
Secrétariat de l'ONU à New York.
L'examen de cette question aura lieu à la
veille de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une
résolution sur la prorogation du mandat de la Mission d'observation des
Nations Unies en Géorgie (MONUG) qui expire mardi. Les membres du
Conseil de sécurité seront saisis du rapport sur la situation dans la
zone du conflit, présenté par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
le 4 avril dernier.
Dans ce document, le secrétaire général a
recommandé au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la mission,
qualifiant la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien de
grave, mais, somme toute, relativement stable.
M. Ban a aussi espéré la reprise la plus
rapide possible des rencontres régulières sur les problèmes de sécurité
avec la participation de représentants géorgiens et abkhazes.
Par ailleurs, le secrétaire général de
l'ONU a retenu le rôle de la Force collective de maintien de la paix de
la Communauté des Etats indépendants (CEI), composée de militaires
russes, dans la zone du conflit abkhazo-géorgien et le concours qu'elle
accordait à la MONUG. Lors de sa récente visite à Moscou, M. Ban a
espéré que les soldats de la paix de la CEI poursuivraient leur mission
dans la région.
Le ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov a déclaré, le 10 avril dernier, à l'issue des
négociations avec le secrétaire général, que le statut de la mission de
maintien de la paix en Abkhazie ne devait pas changer sans l'aval de
toutes les parties. Dès le lendemain, son homologue géorgien David
Bakradze a prétendu que la Géorgie avait la possibilité juridique
d'annuler unilatéralement le mandat de la mission de maintien de la paix
de la CEI, mais que Tbilissi ne l'utiliserait pas.
M. Bakradze a également espéré la révision
par l'ONU du mandat de la Force de maintien de la paix de la CEI.
14.04.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie rejette
les nouvelles initiatives géorgiennes |
Soukhoum, Les autorités de
l'Abkhazie ont une nouvelle fois rejeté dimanche les initiatives
géorgiennes proposant une vaste autonomie.
"Les Géorgiens peuvent débattre de ce
qu'ils veulent, mais l'Abkhazie a réitéré sa position à maintes reprises.
Nous n'étudierons jamais ces initiatives, il n'en est pas question", a
affirmé le ministre abkhaze des Affaires étrangères, Sergueï Chamba.
"Un jour, nous devrons relancer le
processus de paix pour établir des relations de bon voisinage entre nos
Etats, mais cela ne sera possible que quand la Géorgie aura appliqué
tous ses engagements et retiré ses troupes des gorges de Kodor", a-t-il
souligné.
Selon M. Chamba, l'Abkhazie avait déjà
formulé sa vision du règlement du conflit abkhazo-géorgien baptisé "La
Clé de l'avenir". "C'est une base réelle pour un dialogue menant au
règlement politique du conflit", a-t-il estimé.
Les républiques d'Abkhazie, d'Adjarie et
d'Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS,
mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des
affrontements meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie
à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force
internationale de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl
Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.
Samedi, M. Saakachvili a chargé son
gouvernement d'élaborer un plan d'application pour ses initiatives
formulées en mars dernier qui prévoyaient l'octroi à l'Abkhazie d'une
vaste autonomie, la mise en place dans la république d'une zone de
libre-échange et la création d'un poste de vice-président pour le
confier au leader abkhaze. Ces propositions avaient été formulées une
semaine après l'appel de la Douma (chambre basse du parlement russe)
lancé à l'administration russe afin d'étudier la possibilité de
reconnaître l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du
Sud, possibilité que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a
promis d'étudier "très attentivement".
14.04.2008
RIA Novosti
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Poutine prêt à
signer un décret sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Nezavissimaïa
gazeta) |
Moscou, Le chef de l'Etat devrait
signer, avant l'investiture du nouveau président, un décret "Sur les
orientations principales du développement des rapports de la Fédération
de Russie avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", indique lundi le
quotidien Nezavissimaïa gazeta, se référant à des sources proches de
l'administration du Kremlin.
Ces sources affirment que le document doit
donner le feu vert aux ministères et départements russes en vue
d'établir des rapports officiels directs avec les structures analogues
des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Elles ont en outre
invité à ne pas rechercher d'analogies avec Taïwan ou avec d'autres
situations existantes: la Russie a l'intention de mettre en oeuvre son
propre scénario original en Abkhazie et en Ossétie du Sud.
"Ce n'est probablement pas le meilleur
moment pour prendre des décisions radicales, estime Konstantin Zatouline,
premier vice-président du Comité de la Douma (chambre basse du parlement
russe) pour les contacts avec les compatriotes. Mais d'un autre côté, il
vaut mieux prendre le risque aujourd'hui, car ces décisions seront
demain plus difficiles. Si nous ne réglons pas ce problème maintenant,
il se manifestera à l'approche des Jeux olympiques. L'exemple de la
Chine et du Tibet parle de lui-même".
Un diplomate russe qui a longtemps
travaillé en Géorgie estime quant à lui que le moment actuel est on ne
peut plus propice à la prise de telles décisions. "Aux Etats-Unis,
l'administration républicaine est sur le départ. Les problèmes de
politique étrangère ne préoccupent pas beaucoup l'électeur américain. Si
même l'Irak est passé à l'arrière plan pour les Américains, comment
imaginer que les problèmes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud passent,
eux, au premier plan? C'est peu probable. En fait, la réaction des
Géorgiens n'est pas importante pour nous, car la Géorgie n'est pas un
pays avec lequel nous devons maintenir coûte que coûte des rapports à un
niveau élevé".
Selon une autre source du quotidien, la
Russie fera tout son possible en vue d'empêcher l'adhésion de la Géorgie
à l'OTAN. "Une présence militaire directe en Abkhazie et en Ossétie du
Sud serait à ce titre la mesure la plus sérieuse".
Moscou pourra conclure avec l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud des traités militaires à l'instar de ceux signés par
les Etats-Unis avec Taïwan. Cela sera suivi du déploiement d'unités
militaires dans la base militaire russe de Goudaouta (elle est
actuellement fermée, mais toute son infrastructure est restée intacte,
dont un aérodrome en parfait état) et de la réouverture de la base
navale d'Otchamtchira: l'apparition de sous-marins dans cette base
rendra impossible le passage de navires de l'OTAN le long du littoral
abkhaze.
En ce qui concerne la reconnaissance
formelle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, le ministère russe des
Affaires étrangères a recommandé au président de le faire dans deux cas:
le lancement réel du processus d'adhésion de la Géorgie à l'OTAN, ou une
agression militaire contre les républiques. Certaines sources au sein de
la diplomatie russe affirment même qu'il aurait fallu le faire depuis
longtemps, à savoir dès 1993.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
14.04.2008
RIA Novosti
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Géorgie:
la hâte avec l'adhésion à l'OTAN entraverait le règlement des conflits (député
russe) |
Moscou, Il est prématuré de parler
d'une éventuelle adhésion de la Géorgie à l'Alliance de l'Atlantique
Nord tant que les conflits sur le territoire géorgien ne sont pas réglés,
a estimé vendredi le président du Comité des Affaires internationales de
la Douma (Chambre basse du parlement russe) Konstantin Kossatchev.
"Je suis persuadé que se hâter d'admettre
la Géorgie à l'OTAN compliquerait radicalement le règlement politique de
ces conflits", a déclaré M. Kossatchev lors d'un duplex Moscou-Berlin
organisé par RIA Novosti.
Cela dit, le parlementaire russe a indiqué
que le référendum de janvier dernier sur l'adhésion de la Géorgie à
l'Alliance ne tenait pas compte de l'opinion des habitants de l'Abkhazie
et de l'Ossétie du Sud.
"Concernant l'intégrité territoriale de la
Géorgie et la reconnaissance des frontières de la Géorgie, telles que le
droit international les reconnaît, nous ne pouvons pas nous appuyer sur
les résultats d'un référendum sur l'adhésion du pays à l'OTAN qui n'a
été organisé que sur une partie du territoire géorgien", a souligné M.
Kossatchev.
Aussi tant que la communauté
internationale n'aura-t-elle pas affaire à une opinion consolidée de
l'ensemble de la population géorgienne dans les limites qui seront
établies par la voie politique, il serait prématuré, voire incorrect de
parler de l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN, avant tout au regard du
droit international.
Lors du sommet de l'OTAN, la semaine
dernière à Bucarest, il a été décidé que, "tôt ou tard" l'Ukraine et la
Géorgie deviendraient membres de l'Alliance, mais, pour le moment, elles
n'ont pas été invitées à intégrer le Plan d'action pour l'adhésion (MAP)
établi par l'OTAN.
11.04.2008
RIA Novosti
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Conflit
abkhazo-géorgien: pas de changement de statut de la mission de maintien
de la paix sans l'aval des parties (MID) |
Moscou, Le statut de la mission de
maintien de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien ne doit pas
changer sans l'aval de toutes les parties, a déclaré jeudi à Moscou le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Quant aux nouvelles propositions sur
cette question, il importe qu'elles débouchent sur un consensus entre
toutes les parties impliquées. Si les parties les soutiennent, nous ne
pourrons que saluer une telle évolution de la situation", a indiqué le
chef de la diplomatie russe dans une conférence de presse à l'issue d'un
entretien avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
Ban Ki-moon.
10.04.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Abkhazie: le
contingent de paix de la CEI capable de maintenir la paix (secrétaire
général de l'ONU) |
Moscou, Le contingent de paix de la
Communauté des États Indépendants (CEI) est capable de maintenir la paix
dans la zone du conflit abkhazo-géorgien jusqu'à son règlement définitif,
a déclaré jeudi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite
officielle en Russie.
"Je sais qu'une Force (collective de
maintien de la paix) de la Communauté des États Indépendants est
déployée dans la région. Nous espérons qu'elle pourra contrôler la
situation jusqu'à ce qu'on trouve une solution définitive qui conviendra
à toutes les parties au conflit", a indiqué Ban Ki-moon devant les
journalistes.
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili
a appelé à maintes reprises à remplacer la Force de la CEI composée de
soldats de la paix russes par un contingent international dans la zone
du conflit abkhazo-géorgien.
10.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie du
Sud: reconnaissance possible par la Russie dans les mois à venir (député
Zatouline) |
Erevan, La Russie reconnaîtra
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud dans les mois qui viennent, a supposé
mercredi dans une interview à l'agence News-Armenia le vice-président du
Comité pour la Communauté des Etats indépendants (CEI) de la Douma
(Chambre basse du parlement russe) Konstantin Zatouline.
L'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et le
Haut-Karabakh ne renonceront pas à l'indépendance, a-t-il estimé.
"Je ne crois pas que l'Abkhazie, l'Ossétie
du Sud et le Haut-Karabakh troquent leur indépendance contre une
quelconque autonomie", a dit le député.
Et d'ajouter que la question de la
reconnaissance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud était actuellement à
l'étude en Russie. "Je crois personnellement que cela pourrait se
produire dans les mois qui viennent", a poursuivi M. Zatouline.
Evoquant le problème du Haut-Karabakh, le
député a rappelé que "le Haut-Karabakh n'avait pas demandé à la
Fédération de Russie de le reconnaître".
"Je me considère comme un ami non
seulement de l'Arménie, mais aussi du Haut-Karabakh, et pour moi
personnellement, la question de la reconnaissance ou de la
non-reconnaissance ne se pose pas", a-t-il ajouté.
Dans le même temps, le député a reconnu
que le "processus de négociations déjà difficile se compliquait
périodiquement".
09.04.2008
RIA Novosti
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Ban Ki-moon à Moscou:
Kosovo, Abkhazie et Proche-Orient au menu de la visite |
Moscou, Le secrétaire général de
l'Organisation des Nations Unies (ONU) Ban Ki-moon, attendu mercredi à
Moscou pour une visite de travail, évoquera la situation au Kosovo, en
Abkhazie et au Proche-Orient au cours de ses entretiens avec le
président Vladimir Poutine et son successeur Dmitri Medvedev.
Mardi, à la veille de sa visite, Ban
Ki-moon a fait part de son programme, avant d'indiquer que la Russie
jouait
un rôle important dans le fonctionnement de l'ONU et le maintien de
la sécurité internationale.
Les discussions porteront également sur
d'autres questions figurant à l'ordre du jour du Conseil de sécurité de
l'ONU, notamment la situation en Afghanistan, en Irak et en Afrique,
ainsi que sur la participation russe aux opérations de paix de l'ONU et
la réforme de l'ONU, a annoncé mardi le porte-parole du ministère russe
des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine.
Il s'agit de la première visite de Ban
Ki-moon en Russie en qualité de secrétaire général de l'ONU. Il a déjà
séjourné dans la capitale russe en novembre 2006 après sa nomination à
ce poste, mais avant son entrée en fonction.
09.04.2008
RIA Novosti
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OTAN: la Russie fera
tout pour empêcher l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie (Lavrov) |
Moscou, La Russie fera tout pour
empêcher l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'Alliance de
l'Atlantique Nord, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la radio Echo de Moscou.
"Nous ferons tous pour empêcher l'adhésion
de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN et prévenir ainsi une inévitable
dégradation de nos relations avec l'Alliance, ses principaux membres et
nos voisins", a indiqué le chef de la diplomatie russe.
Comme l'a fait remarquer M. Lavrov, la
perspective d'adhésion à l'OTAN de la Géorgie et de l'Ukraine constitue
"un facteur qui risque de dégénérer en problème très grave dans les
relations avec les Etats membres de l'Alliance qui s'emploient à imposer
une telle décision". Et de rappeler qu'avant le sommet de l'OTAN à
Bucarest les principaux membres de l'Alliance avaient déclaré
unanimement que nul n'avait de droit de veto sur l'adhésion de l'Ukraine
et de la Géorgie à l'OTAN et "que ces pays décideraient eux-mêmes s'ils
voulaient ou non y entrer".
"En Ukraine, plus de la moitié de la
population, à peu près 70%, est hostile à l'adhésion du pays à l'OTAN.
Dans le cas de la Géorgie, ni l'Abkhazie ni l'Ossétie du Sud ne veulent
en entendre parler", a repris le ministre.
M. Lavrov a rappelé que les pays de l'OTAN
avaient d'abord annoncé que la décision sur l'adhésion à l'Alliance
serait prise par les peuples de l'Ukraine et de la Géorgie, mais ensuite
lors du sommet de Bucarest ils ont déclaré que ces pays deviendraient "tôt
ou tard" membres de l'OTAN. "Ils abandonnent leur propre logique et
s'ingèrent dans les affaires intérieures des pays en question", a
souligné le chef de la diplomatie russe.
08.04.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: le
contingent de paix doit gagner la confiance de Tbilissi (Ban Ki-moon) |
New York, Le secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé mardi que les soldats de la paix russes
stationnés dans la zone du conflit abkhazo-géorgien devaient chercher à
gagner la confiance de Tbilissi.
"Je suis au courant de la position du
gouvernement géorgien par rapport à l'opération de maintien de la paix
assurée par la CEI. Pour chaque opération de maintien de la paix, il
importe de gagner le soutien et la confiance de toutes les parties
intéressées", a-t-il constaté dans une interview accordée à RIA Novosti
en prévision de sa visite prochaine à Moscou, du 9 au 11 avril.
La Géorgie a plus d'une fois critiqué les
actions de la force collective de maintien de la paix de la CEI,
composée de soldats russes, dans la zone du conflit abkhazo-géorgien,
critiques toujours rejetées par Moscou comme étant "injustifiées".
Le secrétaire général de l'ONU a évoqué le
problème "particulièrement sensible" du conflit abkhazo-géorgien et a
promis de contribuer tous azimuts à son règlement. Parmi les priorités
de l'ONU dans ce domaine, Ban Ki-moon a cité "l'encouragement d'un
règlement pacifique et harmonieux du conflit, l'assistance aux personnes
déplacées, l'aide humanitaire et la protection des droits de l'homme".
Dans un rapport sur la situation dans la
zone du conflit abkhazo-géorgien présenté vendredi dernier au Conseil de
sécurité de l'ONU, le secrétaire général avait salué le rôle positif des
soldats russes et l'assistance qu'ils accordaient à la Mission
d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG).
08.04.2008
RIA Novosti
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Géorgie: la Russie
et l'OTAN incapables de résoudre le problème de l'intégrité territoriale
(expert) |
Moscou, Ni la Russie ni l'Alliance
de l'Atlantique Nord ne sont à même de résoudre le problème de
l'intégrité territoriale de la Géorgie, a estimé lundi le directeur du
département des relations interethniques de l'Institut d'analyse
politique et militaire (Russie) Sergueï Markedonov.
"L'aspiration de la Géorgie à intégrer
l'OTAN ne se limite pas au sommet de l'Alliance à Bucarest. Le mouvement
de Tbilissi vers cette organisation se poursuivra, car c'est justement
avec l'Alliance que la Géorgie lie son choix géopolitique. D'après
Tbilissi, la Russie n'est pas en mesure de résoudre le problème de
l'intégrité territoriale de la Géorgie. A mon avis, cependant, ni la
Russie ni l'OTAN ne sont à même de régler les problèmes territoriaux de
la Géorgie. Seule la Géorgie pourrait le faire", a notamment indiqué
l'expert lors d'un duplex Moscou-Tbilissi, organisé par RIA Novosti.
Et d'ajouter que l'aspiration de la
Géorgie à adhérer à l'OTAN compliquait le rétablissement de son
intégrité territoriale. L'OTAN étant un bloc militaro-politique,
Soukhoum (capitale de l'Abkhazie) perçoit une menace dans la volonté de
Tbilissi d'intégrer l'Alliance, a dit l'expert.
Evoquant les nouvelles propositions faites
par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili aux autorités abkhazes, y
compris la promesse d'octroyer une autonomie illimitée à la république
autoproclamée, M. Markedonov a supposé que l'Abkhazie n'y était pas
encore prête.
"J'ai l'impression que les initiatives de
M. Saakachvili représentent une sorte de circulation à sens unique,
l'Abkhazie n'étant manifestement pas prête à un compromis. Quel que soit
le schéma de réintégration, il ne réussira que quand les propositions
faites par Tbilissi seront intéressantes pour Soukhoum. Sans cela,
aucune réintégration n'est possible", a souligné l'expert.
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili
a déclaré le 28 mars dernier que la Géorgie était prête à octroyer à
l'Abkhazie "une autonomie illimitée" et que les représentants abkhazes
seraient alors représentés dans toutes les structures du pouvoir central.
Il a promis au leader de l'Abkhazie le poste de vice-président avec le
droit de veto sur tout amendement à la Constitution et à la législation
géorgiennes.
07.04.2008 RIA Novosti
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Règlement
abkhazo-géorgien: consultations diplomatiques à Moscou (MAE) |
Moscou, Le règlement
abkhazo-géorgien et les problèmes liés à la volonté de la Géorgie de
devenir membre de l'OTAN ont été passés samedi en revue par le président
de la république d'Abkhazie Sergueï Bagapch et le vice-ministre russe
des Affaires étrangères Grigori Karassine.
"La situation autour du règlement du
conflit abkhazo-géorgien a été soulevée. On a parlé des préoccupations
liées à la volonté de la Géorgie d'adhérer à l'OTAN, qui avaient été
évoquées dans un récent message de M. Bagapch à Vladimir Poutine et dans
la réponse du président russe", a annoncé le ministère des Affaires
étrangères dans un communiqué samedi.
Dans sa réponse aux messages des leaders
abkhaz et sud-ossète, Sergueï Bagapch et Edouard Kokoïty, le président
russe a partagé leurs préoccupations face aux éventuelles conséquences
négatives de l'adhésion géorgienne à l'OTAN.
"Toute pression politique, économique et à
plus forte raison militaire sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud serait
contreproductive et sans perspective", a le président russe dans sa
réponse.
D'après M. Poutine, Moscou a fait part
tant à la partie géorgienne qu'aux Etats membres de l'OTAN de son
attitude envers la politique de Tbilissi en vue d'accélérer son
intégration atlantique. Dans ses déclarations officielles et ses
démarches pratiques, la Russie se guide invariablement sur le droit
international et prône la stabilité et la sécurité dans le Caucase, ce
qui répond aux intérêts vitaux de tous les peuples de la région, a
rappelé Vladimir Poutine.
La veille, le sommet de l'Alliance à
Bucarest, a décidé de reporter à décembre l'adhésion de la Géorgie et de
l'Ukraine au Plan d'action pour l'OTAN (MAP).
Le secrétaire général de l'Alliance, Jaap
de Hoop Scheffer a indiqué dans le même temps que la Géorgie et
l'Ukraine deviendraient à terme membres du bloc.
05.04.2008
RIA Novosti
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Horoscope-2008 pour
les républiques non reconnues |
Bien que les processus formels de
négociations sur le statut de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud, du
Haut-Karabakh et de la Transnistrie se trouvent depuis longtemps dans
une impasse, le début de cette année est loin d'être morne pour les
républiques non reconnues de l'espace postsoviétique, et ce, à cause du
précédent du Kosovo, des sollicitations de l'Ukraine et de la Géorgie
pour être admises au sein de l'OTAN et de la demande adressée à la
Russie par certaines républiques autoproclamées de les reconnaître.
Ces événements ont eu lieu dans le
contexte de nombreuses déclarations péremptoires et impatientes faites
par des hommes politiques abkhaz, transnistriens, sud-ossètes, russes et
américains. Il suffit de se souvenir d'une interview accordée à
l'occasion du Nouvel An par le président moldave Vladimir Voronine, dans
laquelle il cite le conflit de la Transnistrie parmi les problèmes à
régler en 2008. Ce tableau est complété par le tas pittoresque de
fragments laissés par un missile prétendument russe en Géorgie et les
débris d'un avion espion abattu au-dessus de l'Abkhazie. Enfin, le
président Mikhaïl Saakachvili a proposé ces jours-ci à l'Abkhazie une
large autonomie au sein de la Géorgie, mais cette proposition a
néanmoins été déclinée.
Cette "pulsation" dans les conflits gelés
sur le territoire de la CEI (Communauté des Etats indépendants) nous
autorise à poser la question suivante: est-il possible que des
changements décisifs interviennent dès cette année dans la situation des
républiques non reconnues? Comme l'a déclaré l'analyste politique
Andranik Migranian, professeur à l'Institut d'économie mondiale et de
relations internationales de Moscou (MGUIMO), au cours d'une table ronde
intitulée "Après le Kosovo: la Communauté des Etats non reconnus
emprunte la voie de la reconnaissance", "aucune des républiques non
reconnues de la CEI ne sera reconnue dans un proche avenir".
Pour l'instant, l'unique pays qui envisage
cette reconnaissance est la Russie, mais, selon lui, elle n'est pas
encore prête à franchir le pas.
Pour la Russie, la reconnaissance de
l'Abkhazie ou de l'Ossétie du Sud serait plutôt une démarche purement
démonstrative, car elle n'apporterait aucun avantage au pays. Profitant
de sa situation d'allié unique, la Russie peut très bien progresser,
sans cela, vers l'intégration et le renforcement de la coopération
économique et politique avec les républiques non reconnues. Selon
Andranik Migranian, une telle reconnaissance ne ferait que lier les
mains au ministère russe des Affaires étrangères et détériorerait encore
davantage les rapports avec l'Occident. En outre, a-t-il ajouté, en cas
de reconnaissance d'une ou plusieurs républiques non reconnues, la
Russie remettra en cause son prestige, car il est probable qu'aucun
autre Etat ne la suivra: par conséquent, Moscou "démontrerait ainsi son
absence d'alliés", estime le professeur du MGUIMO.
Le directeur de l'Institut des pays de la
CEI Konstantin Zatouline, un des principaux experts de l'espace
postsoviétique, a affirmé, pour sa part, qu'une reconnaissance de
certaines républiques non reconnues était tout de même possible. "Cela
aura lieu si les Etats-Unis commencent à agir sérieusement en vue
d'inclure l'Ukraine et la Géorgie dans l'OTAN, par exemple, s'ils leur
octroient le Plan d'action en vue de l'adhésion à l'Alliance de
l'Atlantique Nord", estime-t-il. Les représentants des républiques
non-reconnues qui ont assisté à la table ronde ont à maintes reprises
déclaré que la situation du Haut-Karabakh, de l'Ossétie du Sud, de
l'Abkhazie et de la Transnistrie était très différente.
Effectivement, chaque conflit a ses
particularités, c'est pourquoi la possibilité de changements en 2008
varie elle aussi. En ce qui concerne la Transnistrie, celle-ci est assez
grande. Le statut et la situation de cette république non reconnue
dépendent, pour beaucoup, des rapports entre la Russie et l'Ukraine. Il
est facile de le comprendre en regardant une carte. En outre, le
problème de l'intégration roumaine joue un rôle très important. Depuis
la désintégration de l'URSS, deux partis sont apparus en Moldavie: les
uns jugent nécessaire que le pays suive sa propre voie, d'autres se
prononcent pour un rattachement à la Roumanie. Nombreux sont ceux en
Transnistrie qui craignent que le parti "roumain" ne prenne le dessus,
car cela se répercuterait directement sur la région. Autrement dit, si
des changements soudains se produisent sur un des deux aspects
susmentionnés, cela se répercutera sur la situation de la république non
reconnue.
Au cours de la table ronde, les
représentants de la Transnistrie ont également évoqué des problèmes
intérieurs difficiles qui se ressentent sur le développement des
événements. Ils ont mentionné, entre autres, le retour en Russie des
Russes de Transnistrie, en raison du fait que l'espoir de régler
rapidement le conflit s'amenuise. Les représentants de la république
autoproclamée ont qualifié ce problème de principal.
En ce qui concerne l'Abkhazie et l'Ossétie
du Sud, comme cela a été dit plus haut, ce sont les actions brutales de
l'Occident qui pourraient entraîner le règlement rapide des conflits.
Mais un tel règlement reviendrait à trancher le noeud gordien, car les
parties ne sont pas prêtes à faire des compromis.
Selon de nombreux analystes, le conflit du
Haut-Karabakh est le plus "gelé" de tous. Les intérêts de l'Occident et
de la Russie n'y sont pas encore entrés en confrontation comme en
Géorgie et les représentants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan ne sont
pas non plus prêts à faire des compromis, c'est pourquoi des changements
rapides y sont très peu probables.
Si la Russie ne reconnaît pas
prochainement les républiques non reconnues, ce sur quoi presque tous
les experts sont unanimes, certaines solutions intermédiaires semblent
néanmoins relativement plausibles. Andranik Migranian fait remarquer
qu'un statut "d'associé à la Russie" est possible pour la Transnistrie.
Selon lui, ce ne serait pas une reconnaissance, mais ce statut
permettrait d'étendre la coopération avec cette république.
A en juger par la fréquence avec laquelle
arrivent ces propositions, un statut intermédiaire pourrait être proposé
dès 2008 à une ou plusieurs républiques non reconnues, même si, il est
vrai, ce statut n'apporterait pas grand chose. Si les problèmes des
Etats non reconnus de la CEI diffèrent substantiellement, en revanche,
leurs attentes sont les mêmes. Les représentants de l'Abkhazie, de
l'Ossétie du Sud, de la Transnistrie et du Haut-Karabakh se prononcent
unanimement pour l'indépendance et mettent l'accent sur des
contradictions indissolubles avec les Etats dont ils font partie
officiellement. Ils attendent de la part de la Russie une coopération
humanitaire plus intense et la reconnaissance de leur indépendance. Ils
déclarent même qu'ils lutteront coûte que coûte pour cette indépendance,
et que le Kosovo a, de manière certaine, fourni un précédent.
En dressant le bilan, on peut dire que les
quatre conflits gelés dans l'espace postsoviétique dépendent, dans une
grande mesure, des rapports entre les Etats concernés de Transcaucasie
et d'Europe de l'Est, ainsi que de l'élargissement de l'OTAN et de l'UE
à l'Est. Les changements soudains qui interviendront à un endroit
entraîneront des changements dans d'autres endroits. Les récents débats
sur la question au parlement russe se sont terminés par l'adoption d'une
déclaration de la Douma (chambre basse) qui encourage le soutien aux
républiques non reconnues, mais qui souligne, d'autre part, "la
reconnaissance de l'intégrité territoriale de la Géorgie et de la
Moldavie". A regarder de plus près cette déclaration en forme de
compromis, on voit bien que, sans l'apparition de nouveaux facteurs
indirects, le règlement des problèmes de la Transnistrie, de l'Abkhazie,
de l'Ossétie du Sud et du Haut-Karabakh pourra prendre encore de
nombreuses années.
Les opinions exprimées dans cet article
sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.
04.04.2008 RIA Novosti
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Toute pression sur
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud serait contreproductive (Poutine) |
Moscou, Les pressions de Tbilissi
sur les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont sans perspective,
a indiqué jeudi le président russe Vladimir Poutine dans sa réponse aux
messages des leaders abkhaz et sud-ossète Sergueï Bagapch et Edouard
Kokoïty.
"Toute pression politique, économique et à
plus forte raison militaire sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud serait
contreproductive et sans perspective", a asséné M. Poutine, cité par le
ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Selon la diplomatie russe, M. Poutine
partage la préoccupation des leaders abkhaz et sud-ossète face aux
conséquences négatives d'une éventuelle adhésion de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud à l'Alliance de l'Atlantique Nord.
D'après le président russe, Moscou a fait
part tant à la partie géorgienne qu'aux Etats membres de l'OTAN de son
attitude envers la politique de Tbilissi en vue d'accélérer son
intégration atlantique. Comme l'a souligné dans son message M. Poutine,
dans ses déclarations officielles et ses démarches pratiques, la Russie
se guide invariablement sur le droit international et prône la stabilité
et la sécurité dans le Caucase, ce qui répond aux intérêts vitaux de
tous les peuples de la région.
03.04.2008 RIA Novosti
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Poutine n'avait
pas promis de ne jamais reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Moscou) |
Moscou, Le président russe Vladimir
Poutine ne s'était jamais engagé à ne pas reconnaître l'indépendance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a affirmé mercredi la diplomatie
russe dans un communiqué.
Dans une interview publiée lundi dernier
par le quotidien russe Kommersant, le président géorgien Mikhaïl
Saakachvili a affirmé que le chef du Kremlin lui avait promis de ne
jamais reconnaître les deux républiques.
Cette interview de Mikhaïl Saakachvili
comporte "beaucoup d'inexactitudes, pour rester courtois", a souligné le
ministère russe des Affaires étrangères évoquant l'entretien entre les
présidents qui avait eu lieu le 21 février dernier en marge du sommet de
la CEI.
"Le thème des conflits gelés n'a pas été
examiné en détail par MM. Poutine et Saakachvili, et il est naturel que
personne n'ait promis à la Géorgie que la Russie ne reconnaîtrait jamais
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a précisé le communiqué.
02.04.2008 RIA Novosti
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Adhésion géorgienne
à l'OTAN: menace pour la paix dans le Caucase (leader de l'Abkhazie) |
Moscou, L'adhésion de la Géorgie à
l'OTAN aurait des conséquences négatives pour la paix et la sécurité
dans le Caucase, a écrit le leader abkhaz Sergueï Bagapch au secrétaire
général de l'OTAN Jaap de Hoop Scheffer dans une
lettre dont RIA Novosti
a obtenu copie mercredi.
Cette lettre a été envoyée à la veille du
sommet de l'Alliance de l'Atlantique Nord qui se déroule à Bucarest du 2
au 4 avril.
"La question de l'adhésion de la Géorgie à
l'OTAN ne peut être examinée indépendamment de l'opinion de l'Abkhazie
qui depuis les 15 dernières années se développe de façon stable
indépendamment de la Géorgie, en ne considérant cette dernière que comme
une source de menace militaire permanente", lit-on dans la lettre.
Selon M. Bagapch, le rapprochement de la
Géorgie avec l'OTAN dans le contexte d'instabilité politique et des
conflits dans ce pays serait une grosse erreur. Le président M. Bagapch
fait remarquer que Tbilissi considérait l'OTAN comme un mécanisme de
règlement musclé de ses conflits avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
M. Bagapch a exhorté la direction de
l'OTAN et des Etats membres de l'organisation à comprendre enfin que
"les intérêts nationaux et politiques extérieurs de l'Abkhazie se
distinguaient de ceux de la Géorgie et à en tenir compte lors de
l'examen de la question de l'adhésion de la Géorgie à l'Alliance".
02.04.2008 RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie
du Sud: le contingent russe sera maintenu (Lavrov) |
Moscou, La Russie maintiendra ses
soldats de la paix dans les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud,
malgré la volonté de Tbilissi de les remplacer par un contingent
international, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov.
"Le potentiel de notre mission de maintien
de la paix dans ces régions, déployée en vertu de nos engagements
internationaux, sera conservé et renforcé. Nous ne voulons pas violer le
droit international, mais personne ne doit ignorer nos possibilités en
matière de mission de paix", a-t-il annoncé devant les députés de la
Douma (chambre basse du parlement russe).
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili
a à plusieurs reprises déclaré que les soldats de la paix russes
déployés dans la zone du conflit sur décision de la Communauté des Etats
indépendants (CEI), devaient être relevés par un contingent
international.
"Aussi bien en Abkhazie qu'en Ossétie du
Sud et en Transnistrie, les actions décisives de nos militaires ont
permis d'éviter le bain de sang. Et jusqu'à présent, nos soldats de la
paix assurent une certaine stabilité dans ces zones, malgré des
provocations, surtout du côté géorgien. Mais ceci constitue un facteur
de notre présence, dans ces zones clés pour la Russie. Et se facteur se
maintiendra", a-t-il poursuivi.
02.04.2008 RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: la reconnaissance proposée par la Douma sera étudiée "très
attentivement" (Lavrov) |
Moscou, L'administration russe
étudiera "très attentivement" la proposition de la Douma (chambre basse
du parlement) appelant à reconnaître les républiques d'Abkhazie et
d'Ossétie du Sud, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe
Sergueï Lavrov.
"Naturellement, cette déclaration appelant
le président et le gouvernement à étudier la possibilité de reconnaître
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud suscite un intérêt particulier. Je vous
assure qu'elle sera étudiée très attentivement et dans le respect de
tous les facteurs", a-t-il affirmé devant les députés.
Selon
M. Lavrov, le ministère des Affaires étrangères a déjà passé au crible
la proposition des députés.
Le 21 mars dernier,
la Douma a
adopté une déclaration appelant l'administration russe à remettre en
question la position de Moscou au sujet des conflits en Abkhazie et en
Ossétie du Sud, qui revendiquent leur indépendance par rapport à
Tbilissi. Les députés invitaient notamment à "accélérer le processus
objectif menant à la souveraineté de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud
jusqu'à la reconnaissance de leur indépendance dans le respect de la
volonté de la population". Cette déclaration a été approuvée par 441
voix sur 450, et deux députés se sont abstenus.
02.04.2008 RIA Novosti
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