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L'Abkhazie
dément les affirmations des médias géorgiens sur des tirs dans la
république autoproclamée |
Soukhoum, L'Abkhazie a appris "avec
ironie" les affirmations des médias géorgiens sur des "tirs" et un "face-à-face"
entre les partisans du président et du vice-président de la république
d'Abkhazie, a annoncé mardi le porte-parole de la présidence abkhaze
Kristian Bjania.
"Nous comprenons bien à quoi rêve la
Géorgie" et c'est l'unique commentaire approprié aux affirmations des
médias géorgiens, a-t-il indiqué.
"Notre Etat est civilisé et tous les
débats entre candidats (l'Abkhazie est à la veille d'élections
parlementaires, ndlr) se déroulent dans le cadre du temps d'antenne
accordé", a-t-il indiqué, insistant sur l'absence des tirs et des cas
d'emploi d'armes dans la campagne électorale en cours évoqués par les
médias géorgiens.
D'ailleurs, ni le président ni le
vice-président n'ont présenté leurs candidats à la députation, a
poursuivi M. Bjania, avant d'expliquer que les dirigeants du pays
travaillent en contact étroit et n'ont pas de problèmes entre eux.
"Autre chose, nous avons à plusieurs
reprises averti l'opinion sur les provocations informationnelles des
médias géorgiens qui deviendront plus fréquentes à la veille des
élections à l'Assemblée populaire d'Abkhazie. Le plus souvent, ces
provocations concerneront le district de Gal (territoire limitrophe de
la Géorgie, ndlr). Mais les élections dans cette région abkhaze auront
obligatoirement lieu, malgré les menaces géorgiennes, et les habitants
de Gal y prendront part comme ils ont déjà pris part aux récentes
élections locales", a encore déclaré le porte-parole de la présidence
abkhaze.
27.02.2007 RIA
Novosti
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La Géorgie envisage de
remplacer le contingent de paix russe en Abkhazie |
Tbilissi, Le ministre géorgien des
Affaires étrangères Guela Bejouachvili a déclaré que Tbilissi coopère
activement avec la communauté internationale sur la question du
remplacement du contingent de paix russe en Abkhazie par une "force
internationale neutre".
"Nous saluons la volonté de certains pays
de s'engager dans les opérations de paix en Géorgie car la position du
contingent russe qui y est déployé n'est pas neutre", a indiqué le chef
de la diplomatie géorgienne lors d'une conférence de presse mardi sans
pour autant préciser de quels pays il s'agissait.
Plus tôt, l'Ukraine, l'Estonie et la
Lettonie ont été citées au nombre de ces pays.
"Il faut élargir le nombre des pays
participants à l'opération de paix. Cette question est actuellement
étudiée", a ajouté le ministre géorgien. A son avis, la mission actuelle
"ne sert pas la paix mais remplit la fonction de garde-frontières dans
la zone du conflit (abkhazo-géorgien)".
"Nous n'avons pas besoin de tels soldats
de la paix. Nous voulons au contraire des forces qui contribueront au
règlement du conflit dans le cadre des frontières géorgiennes reconnues
par la communauté internationale", a déclaré M. Bejouachvili.
A son avis, la force qui doit remplacer le
contingent de paix russe doit avoir un mandant de l'ONU, de l'OSCE ou de
l'Union européenne.
L'Abkhazie est de son côté catégoriquement
contre un remplacement du contingent de la Force collective de paix de
la CEI qui est stationné dans la zone du conflit depuis 13 ans déjà.
"L'apparition de soldats de la paix
ukrainiens dans la zone du conflit abkhazo-géorgien équivaudra à celle
de troupes géorgiennes", a notamment déclaré il y a un certain temps le
président abkhaz Sergueï Bagapch.
27.02.2007 RIA
Novosti
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Transnistrie, Abkhazie et
Ossétie du Sud coordonnent leurs systèmes d'information |
Moscou, Les ministres des Affaires
étrangères de trois républiques -Transnistrie, Abkhazie et Ossétie du
Sud - ont convenu d'instituer un centre d'information commun, a annoncé
lors d'une conférence de presse à RIA Novosti mercredi le chef de la
diplomatie transnistrienne, Valeri Litskaï.
"Chacune de nos républiques a ses agences
d'information, sa télévision et sa presse, mais, en raison du facteur
géographique surtout, leurs activités ne sont pas coordonnées, alors que
les problèmes auxquels nous devons faire face sont difficiles et que les
réponses proposées sont communes", a estimé M. Litskaï.
C'est pourquoi, selon lui, "la nécessité
d'instituer une agence d'information commune pour l'ensemble de ces
trois républiques s'impose aujourd'hui".
"Nous avons abordé la création d'une
rédaction conjointe, qui siègera à Moscou, alors que les correspondants
seront basés dans chacune des trois capitales", a-t-il noté. "Nous avons
créé un site web de la communauté (des trois républiques, ndlr.) qui est
ouvert depuis deux mois déjà", a souligné le ministre transnistrien des
Affaires étrangères.
M. Litskaï a espéré qu'il serait possible
dans un proche avenir d'obtenir une information détaillée et opportune
sur la situation dans ces trois républiques à la fois.
"Vous aurez une vue d'ensemble sur les
trois conflits à la fois", a-t-il conclu.
21.02.2007 RIA
Novosti
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La
Géorgie se félicite des négociations de Genève sur le règlement du
conflit abkhazo-géorgien |
Tbilissi, La Géorgie qualifie de
fructueuses les négociations sur le règlement du conflit
abkhazo-géorgien tenues les 12 et 13 février à Genève, ont déclaré des
responsables géorgiens lors d'une conférence de presse vendredi.
Le principal résultat de la rencontre
consiste pour Tbilissi dans le fait que le Groupe des amis du Secrétaire
général de l'ONU pour le règlement abkhazo-géorgien et le représentant
spécial de Ban Ki-moon pour la Géorgie, Jean Arnault, ont apprécié
l'application des résolutions concernant la situation dans les gorges de
Kodor, et qu'un accord soit intervenu entre les deux parties sur le
début de négociations sur la sécurité, en premier lieu dans le district
de Gal, où des violations des droits de l'homme sont souvent constatées.
Le Groupe des amis du Secrétaire général a
rencontré séparément les deux parties au conflit pour tirer ensuite ses
conclusions, a indiqué le ministre d'Etat géorgien chargé du règlement
des conflits, Merab Antadze.
Le ministre a fait ressortir que dans sa
déclaration, M. Jean Arnault soulignait la nécessité d'un retour des
réfugiés dans l'ensemble de l'Abkhazie et non seulement dans le district
de Gal.
Une rencontre de haut niveau devra avoir
lieu entre les parties en conflit pour examiner les questions de la
sécurité, du retour des réfugiés et donner une évaluation des cas de
violence, a-t-il indiqué.
Le Conseil de sécurité de l'ONU adoptera
en avril prochain une résolution se fondant sur les résultats de la
réunion de Genève.
16.02.2007 RIA
Novosti
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Précédent du Kosovo:
l'Abkhazie redoute une aggravation de la situation en Transcaucasie |
Moscou, Le précédent du Kosovo
entraînera une aggravation de la situation en Transcaucasie, a déclaré
vendredi à Moscou le chef de la diplomatie abkhaze, Sergueï Chamba.
"Les autorités géorgiennes sont prêtes à
tout pour éviter que la situation évolue d'après le scénario kosovar et
cherchent à aggraver la situation", a-t-il indiqué lors d'une conférence
de presse.
Selon M. Chamba, l'Abkhazie viendra en
aide à l'Ossétie du Sud, si la Géorgie entame des hostilités contre
cette république autoproclamée. "Si une guerre commence en Ossétie, nous
comprenons bien que l'Abkhazie sera la suivante", a-t-il affirmé.
Les républiques d'Abkhazie, d'Adjarie et
d'Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS,
mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des
affrontements meurtriers qui ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la
Géorgie à partir de 1992 n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force
internationale de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl
Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur ces régions.
16.02.2007 RIA
Novosti
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Bilan de la visite en
Abkhazie du commissaire du Conseil de l'Europe aux Droits de l'homme |
Tbilissi, Thomas Hammarberg,
commissaire du Conseil de l'Europe aux droits de l'homme s'est
familiarisé au cours de son voyage en Abkhazie avec la situation dans ce
domaine dans cette république autoproclamée.
"Au cours de notre voyage en Abkhazie,
nous avons visité des prisons et des écoles, rencontré les représentants
d'ONG. Je suis certain que l'ONU effectue travail fructueux en direction
de l'Abkhazie", a estimé le commissaire dans un entretien avec les
journalistes à Zougdidi (Géorgie occidentale), à l'issue de son séjour
en Abkhazie.
Selon lui, "le principal objectif de cette
visite en Abkhazie était de constater comment les droits de l'homme y
sont respectés. Au vu des résultats de cette visite, nous rédigerons un
rapport spécial", a-t-il noté.
Avec les représentants de l'ONU, Thomas
Hammarberg a emmené d'une prison abkhaze M. Levan Mamassakhlissi, 26
ans, accusé par les autorités abkhazes en 2001 de "terrorisme, recel
d'armes et d'explosifs et passage illicite de frontière".
"J'ai eu des négociations avec des
dirigeants abkhaz locaux et cet homme a été relâché", a expliqué Thomas
Hammarberg.
Dans le cadre de sa visite en Géorgie qui
durera jusqu'au 18 février le commissaire se rendra également dans la
région de Tskhinvali et dans la république autonome d'Adjarie (Géorgie
occidentale). Des rencontres avec les dirigeants géorgiens, des députés,
les représentants d'ONG et les experts en matière de défense des droits
de l'homme sont prévues.
14.02.2007 RIA
Novosti
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Les municipales en
Abkhazie conformes aux standards internationaux (MID) |
Moscou, Les dernières élections
municipales en Abkhazie étaient démocratiques et conformes aux standards
internationaux, lit-on mercredi dans un commentaire du Département de
l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères
(MID).
"Les élections locales du onze février
dernier en Abkhazie peuvent être considérées comme une répétition des
futures législatives prévues pour le 4 mars prochain. Cette circonstance
a incontestablement exercé un impact sur l'état d'esprit des électeurs,
dont la participation a été active dans toutes les régions de la
république", indique le document de la diplomatie russe.
"Il est très important pour nous que ces
dernières municipales aient été démocratiques et conformes aux standards
internationaux", note le MID.
Le MID signale tout particulièrement un
communiqué de la Commission électorale centrale (CEC) de l'Abkhazie
selon lequel dans le district de Gal peuplé en grande partie de
Géorgiens, plus de 60% des électeurs se sont rendus aux urnes ce jour-là,
et que le processus de scrutin s'est déroulé sans incidents.
"Ainsi, les autorités abkhazes ont
réaffirmé dans les faits leur intention de ne pas entraver le processus
de retour des réfugiés géorgiens dans le district de Gal, mais aussi et
surtout de garantir à ces derniers les droits constitutionnels
essentiels, dont le droit d'élire et d'être élus", indique le ministère
des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
"Nous espérons que les futures élections
au parlement de l'Abkhazie confirmeront cette tendance démocratique",
lit-on dans le document.
14.02.2007 RIA
Novosti
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Les négociations
abkhazo-géorgiennes à Genève : aucun progrès à l'horizon (politologue
russe) |
Moscou, La rencontre des
ambassadeurs des pays amis du Secrétaire général de l'ONU (Russie,
Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne) et des représentants des
parties géorgienne et abkhaze les 12-13 février à Genève n'aura pour
résultat aucun progrès notable dans le règlement du conflit
abkhazo-géorgien.
Cet avis a été exprimé par Sergueï
Markedonov, un expert de l'Institut d'analyses politiques et militaires,
lors d'une rencontre de journalistes des pays de la CEI organisée par
RIA Novosti.
"Je ne m'attends pas à une percée lors de
cette rencontre. Le format de telles rencontres ne suppose encore pas de
progrès, du fait que les parties ne sont pas prêtes à accepter des
compromis", a indiqué le politologue.
De l'avis du chercheur, à la rencontre de
Genève la délégation géorgienne déclarera selon toute vraisemblance que
l'Abkhazie fait partie de la Géorgie, alors que la délégation abkhaze
affirmera le contraire. Puis, selon lui, les deux délégations tenteront
un marchandage.
"Je ne vois pas encore de compromis qui
promettent un règlement du conflit", a déclaré le politologue.
"En revanche, la mise en oeuvre des
résultats des négociations à Sotchi en 2003, lorsque les parties avaient
réussi à s'entendre sur la réouverture de la communication ferroviaire à
travers l'Abkhazie, pourrait être une véritable réalisation sur ce
plan", a souligné le chercheur.
Cela pourrait constituer un premier
compromis entre les parties en présence, "car la réouverture de la
communication ferroviaire avec la Russie est avantageuse aussi bien à la
Géorgie qu'à l'Abkhazie, a-t-il ajouté.
Le politologue juge toutefois positif
qu'un dialogue se poursuit entre les deux parties.
La délégation abkhaze à la rencontre de
Genève insistera sur la mise en oeuvre par la Géorgie de la résolution
du Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant la démilitarisation des gorges
de Kodor, selon le service de presse de la présidence de la république
d'Abkhazie.
Ces rencontres sous l'égide de l'ONU à
Genève se tiennent depuis quelques années (la rencontre précédente s'est
déroulée il y a presque un an).
Les négociations directes entre l'Abkhazie
et la Géorgie ont été suspendues en été dernier, après l'installation,
par Tbilissi, du "gouvernement abkhaz en exile" dans la zone de Kodori,
unique territoire abkhaz contrôlé par la Géorgie, selon Soukhoum.
12.02.2007 RIA
Novosti
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Abkhazie-Géorgie:
Soukhoum participera à la rencontre de Genève sur le règlement du
conflit |
Soukhoum, Une délégation abkhaze
participera à la prochaine rencontre avec le groupe des Amis du
secrétaire général de l'ONU sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien
à Genève, a indiqué aux journalistes mercredi le chef de la diplomatie
abkhaze, Sergueï Chamba.
Mardi, le président de l'Abkhazie a douté
de l'utilité pour la partie abkhaze de participer à cette réunion,
compte tenu de la dégradation de la situation dans le district de Gal de
la république. Le président de la commission électorale régionale y a
été enlevé le 3 février. Les autorités abkhazes accusent les services
secrets géorgiens d'avoir organisé cet enlèvement.
Cependant, le Conseil de sécurité de
l'Abkhazie a décidé mardi soir d'envoyer une délégation abkhaze à Genève.
07.02.2007 RIA
Novosti
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L'Abkhazie doute de
l'utilité d'une rencontre avec les Amis du secrétaire général de l'ONU à
Genève |
Soukhoum, Le président abkhaz
Sergueï Bagapch doute de l'utilité de la participation de la république
d'Abkhazie à la rencontre avec le groupe des Amis du Secrétaire général
de l'ONU dont la tenue est prévue à Genève, a rapporté mardi le service
de presse de la présidence.
Suite à une nouvelle aggravation de la
situation dans le district abkhaz de Gal, M. Bagapch a rencontré
l'adjoint au représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU Ivo
Petrov et le chef du Bureau des Nations Unies des droits de l'homme en
Abkhazie Vladlen Stefanov.
"Les tentatives de la Géorgie de
déstabiliser la situation dans le district de Gal, d'y instaurer un
climat de peur et d'empêcher l'intégration des habitants du district
dans l'espace politique, social et économique de l'Abkhazie sont
parfaitement évidentes", a déclaré le président de la république
d'Abkhazie rencontrant les dirigeants de la mission de l'ONU.
Selon M. Bagapch, les dirigeants abkhaz
sont au courant de la rétention sur le territoire géorgien de Fridon
Tchakaberia, chef de l'administration du village de Barguiab, et de
David Sigoua, un des responsables du district de Gal, qui ont été
enlevés par les services secrets géorgiens. De l'avis du président
abkhaz, vu ces conditions, il est impossible de débattre de "mesures de
confiance entre les parties au conflit".
Les actions entreprises ces derniers temps
par le régime de Saakachvili contre les habitants de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud sont une preuve du refus des autorités géorgiennes de
mener un dialogue civilisé, a souligné M. Bagapch.
L'adjoint au représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU Ivo Petrov a de son côté noté que la mission
d'observation des Nations Unies en Géorgie partage la préoccupation du
président abkhaz, et a promis de porter son avis à la connaissance des
parties concernées.
06.02.2007 RIA
Novosti
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