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Expert: le Kosovo ne
reviendra pas au sein de la Serbie (Vremia novosteï) |
Moscou, Le droit du peuple prime sur le droit de l'Etat;
autrement dit, si la Russie souhaite rattacher l'Abkhazie à son
territoire, ce sera une violation du droit international, note vendredi
le journal Vremia novosteï.
Cependant, si l'Abkhazie souhaite se retirer de la Géorgie pour former
un Etat indépendant, son peuple sera dans son plein droit. C'est
également le cas du Kosovo, qui ne devient pas une partie d'un autre
pays mais tente de créer son propre Etat.
L'interdiction directe pour le Kosovo d'adhérer à un autre Etat est une
des conditions de son indépendance. C'est pourquoi il n'y a aucun
fondement pour établir un parallèle avec le "diktat de Munich" de 1938,
lorsque les Sudètes, appartenant à la Tchécoslovaquie, furent rattachées
au Reich.
Je
considère ce qui s'est passé en Serbie comme une grande tragédie, avant
tout humaine. Néanmoins, cette tragédie n'est pas survenue le 17 février
dernier, lorsque le Kosovo a proclamé son indépendance, mais a commencé
il y a bien longtemps déjà. Tout au long de ces derniers mois, lors des
différentes rencontres à Washington et à Bruxelles, les représentants
russes proféraient des menaces, mais par la suite, dans les couloirs,
ils rassuraient tout le monde: "ne vous en faites pas, Moscou ne fera
rien en réponse".
Le
Kosovo ne reviendra pas au sein de la Serbie, de même que l'Abkhazie ne
reviendra pas au sein de la Géorgie, quelles que soient les promesses
qui lui seront faites, quel que soit le degré d'autonomie qu'on lui
propose et quelle que soit la position du Conseil de sécurité de l'ONU.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont décidé de tenir compte de la
réalité et d'en assumer les responsabilités. Ils en sont arrivés à la
conclusion que conserver le statut quo au Kosovo était l'option la plus
dangereuse.
Le
droit international change, cela est inévitable. La Russie doit devenir
l'un des leaders dans la création d'un nouveau droit international. Pour
ce faire, il convient de ne pas se cramponner aux normes et procédures
anciennes, quels qu'aient été leurs avantages auparavant, mais de former
l'avenir à partir des réalités d'aujourd'hui.
La
Serbie souhaite devenir membre de l'UE et adhérer à l'OTAN le plus vite
possible. Le Kosovo et les autres Etats balkaniques aspirent à la même
chose. Il importe de créer dans tout pays des conditions de vie qui ne
donneraient à aucune entité l'envie de s'en séparer. La Serbie, quant à
elle, a échoué dans cette tâche.
Ce
n'est pas un hasard si le président Poutine a évoqué la nécessité de
faire de la Russie un pays attrayant. Utiliser une telle méthode de
lutte contre le séparatisme est beaucoup plus efficace que de s'adresser
à d'autres Etats, pour lesquels leurs propres problèmes sont plus
importants. Il faut créer un pays qui attire tout le monde et auquel
tout le monde voudra se rattacher, et non un pays qui fera fuir des
régions entières.
Par Nikolaï Zlobine, directeur des programmes russes et asiatiques du
Center for Defense Information de Washington.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction
de RIA Novosti.
29.02.2008 RIA Novosti
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L'Abkhazie attend sa reconnaissance par la Russie et l'Europe |
Soukhoum, L'Abkhazie pourra compter sur sa reconnaissance
internationale si elle se conforme aux standards démocratiques,
appliqués dans la société européenne, a déclaré jeudi devant les
journalistes à Soukhoum le ministre abkhaz des Affaires étrangères
Sergueï Chamba.
"J'ai répété à maintes reprise que nous n'attendions pas la
reconnaissance par la Corée du Nord ou Cuba, mais par les pays européens
et la Russie. Cela étant, nous ne prétendons pas être un modèle de
démocratie. Quoi qu'il en soit, nous comprenons à quel point il est
important d'être un Etat démocratique, un Etat de droit où les droits de
l'homme sont respectés", a indiqué M. Chamba.
Et d'ajouter que malgré toutes les difficultés liées à la
reconnaissance politique, l'Abkhazie n'avait pas l'intention d'y
renoncer.
28.02.2008 RIA Novosti
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Russie-Géorgie: aucune tractation en coulisses sur l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud (diplomatie russe) |
Tbilissi, La Russie n'acceptera aucune tractation en coulisses sur
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, lit-on dans un commentaire du ministère
russe des Affaires étrangères (MID), publié mercredi à l'occasion des
propos tenus dernièrement par des officiels géorgiens à ce sujet.
"Nous n'accepterons aucune tractation en coulisses. Rien ne permet de
nous attribuer de tels desseins", indique le document dont RIA Novosti a
obtenu copie.
Le MID signale que les dernières déclarations de certains officiels
géorgiens interprètent "plutôt librement les résultats de la récente
rencontre entre les présidents russe et géorgien Vladimir Poutine et
Mikhaïl Saakachvili".
"Il s'agit là notamment d'une prétendue entente sur un contrôle
conjoint (russo-géorgien) aux postes de passage sur les tronçons abkhaz
et sud-ossète de la frontière, à savoir le long du Psoou (la rivière à
la frontière entre la Russie et l'Abkhazie) et à l'entrée du tunnel de
Roki (au col entre l'Ossétie du Nord et l'Ossétie du Sud). Il est aussi
question des prétendues assurances que la Russie aurait données à
Tbilissi de ne jamais reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud",
poursuit dans son commentaire la diplomatie russe.
"En découle une fausse impression sur certains arrangements qui se
feraient dans le dos de Soukhoum (capitale abkhaze) et de Tskhinvali (capitale
sud-ossète)", explique le MID.
27.02.2008 RIA Novosti
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Tbilissi menace de "recourir à la force" pour libérer un journaliste
géorgien arrêté en Abkhazie |
Tbilissi, Tbilissi menace de recourir à la force pour libérer un
journaliste géorgien arrêté en Abkhazie alors qu'il filmait les
préparatifs pour l'élection du président russe dans cette république
autoproclamée, rapporte mercredi l'agence News-Georgia.
Le journaliste de la chaîne géorgienne Mze (Soleil), Malkhaz
Bassilaïa, a été arrêté mardi sur le pont de l'Ingour qui marque la
limite administrative entre la Géorgie et l'ancienne république autonome
soviétique d'Abkhazie.
Selon des médias géorgiens, le journaliste s'est vu confisquer sa
caméra avant d'être roué de coups. M. Bassilaïa a ensuite été transféré
à Soukhoum, la capitale abkhaze.
"Sergueï Bagapch n'a que deux solutions: soit il libère le journaliste de son
propre gré, soit cela sera fait par la police géorgienne sur ordre
présidentiel", a indiqué de son côté le président Mikhaïl Saakachvili
commentant l'interpellation du journaliste.
Mercredi, Iouri Achouba, président du Service abkhaz de sécurité, a
annoncé que deux journalistes d'une chaîne géorgienne avaient été
interpellés en Abkhazie pour avoir illicitement franchi la frontière.
Selon lui, ces journalistes "ont reconnu le caractère illégal de leur
entrée en Abkhazie faute d'autorisation officielle".
Lors de l'interpellation, ces journalistes géorgiens ont pris de faux
noms et n'ont pas présenté leurs papiers d'identité, a ajouté Iouri
Achouba. Selon lui, ils seront traduits en justice en vertu de la loi
abkhaze.
La république d'Abkhazie a proclamé son indépendance envers la
Géorgie après la chute de l'URSS en 1991. Des affrontements meurtriers
ont opposé les Abkhazes aux forces géorgiennes à partir du 14 août 1992,
jour de l'invasion militaire de l'Abkhazie par Tbilissi, et n'ont cessé
qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la
paix. L'Abkhazie recherche depuis à faire reconnaître son indépendance
au niveau international. Près de 80% de ses habitants ont acquis la
citoyenneté russe.
Mardi, Tbilissi avait accusé Moscou de ne pas respecter la
souveraineté géorgienne à la suite de l'ouverture, en prévision de la
présidentielle russe du 2 mars, de bureaux de vote dans deux républiques, l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud.
27.02.2008 RIA Novosti
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Présidentielle russe: Tbilissi proteste contre les bureaux de vote
en Abkhazie et Ossétie du Sud |
Tbilissi, Le ministère géorgien des Affaires étrangères a accusé mardi la
Russie de ne pas respecter la souveraineté de la Géorgie, en organisant
le scrutin présidentiel russe sur le territoire de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, rapporte l'agence News-Georgia.
"L'organisation du scrutin sur le territoire de la Géorgie sans
l'aval de Tbilissi témoigne du manque de respect pour la souveraineté du
pays et constitue une violation flagrante des normes du droit
international", a déclaré mardi devant les journalistes le ministre
géorgien des Affaires étrangères David Bakradze.
Un vote par anticipation à l'élection présidentielle russe est
organisé du 25 au 28 février en Abkhazie et en Ossétie du Sud parmi les
citoyens de la Fédération de Russie résidant sur les territoires de ces
deux républiques.
Les autorités géorgiennes avaient protesté auparavant contre
l'ouverture de bureaux de vote en vue de l'élection présidentielle russe
sur les territoires des zones de conflit sans l'aval de Tbilissi.
L'ambassadeur russe en Géorgie Viatcheslav Kovalenko a été convoqué
mardi au ministère géorgien des Affaires étrangères où une note de
protestation lui a été remise.
A la sortie du ministère géorgien des Affaires étrangères,
l'ambassadeur a déclaré devant les journalistes ne rien voir d'illégal à
la participation des citoyens russes en Abkhazie et Ossétie du Sud à
l'élection du président de la Fédération de Russie.
"La Constitution de la Fédération de Russie donne à tout citoyen
russe où qu'il se trouve le droit de s'acquitter de ses obligations
civiques et de participer à l'élection du président du pays", a indiqué
M. Kovalenko. Il s'agit, en l'occurrence, de l'élection du président de
la Fédération de Russie", a-t-il ajouté, confirmant que l'entretien au
ministère géorgien des Affaires étrangères portait sur ce thème.
David Bakradze a déclaré qu'auparavant Tbilissi "avait explicitement
exposé sa prise de position sur le processus de scrutin, mais que Moscou
n'en avait pas pris note".
"La Constitution de la Fédération de Russie est en vigueur sur le
territoire russe, et en Géorgie, c'est notre Constitution qui est en
vigueur", a fait remarquer le chef de la diplomatie géorgienne.
27.02.2008 RIA Novosti
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Droits de l'homme: Louise Arbour se rend en Abkhazie |
Soukhoum, Le Haut Commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme
Louise Arbour se rend mercredi en Abkhazie, a annoncé un porte-parole de
la diplomatie abkhaze.
Louise Arbour s'entretiendra avec le président Sergueï Bagapch et le
ministre des Affaires étrangères Sergueï Chamba ainsi qu'avec les
représentants des organisations non gouvernementales locales.
Mme Arbour est accompagnée des employés du Haut-Commissariat aux
Droits de l'homme Anton Nikiforov, Silta Georgiadis et Vladlen Stafanov
(chargé du Caucase du Sud).
27.02.2008 RIA Novosti
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Présidentielle russe: le scrutin en Abkhazie et Ossétie du Sud est
légal (ambassadeur russe) |
Tbilissi, L'ambassadeur russe en Géorgie Viatcheslav Kovalenko a déclaré
mardi devant les journalistes à Tbilissi ne rien voir d'illégal à la
participation des citoyens russes en Abkhazie et Ossétie du Sud à
l'élection du président de la Fédération de Russie, rapporte le
correspondant de RIA Novosti sur place.
Le diplomate a fait cette déclaration à la sortie du ministère
géorgien des Affaires étrangères où il avait été convoqué pour se faire
remettre une note de protestation de la partie géorgienne en raison de
la tenue de l'élection présidentielle russe sur le territoire de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
"La Constitution de la Fédération de Russie donne à tout citoyen
russe où qu'il se trouve le droit de s'acquitter de ses obligations
civiques et de participer à l'élection du président du pays", a indiqué
M. Kovalenko.
"Il s'agit, en l'occurrence, de l'élection du président de la
Fédération de Russie", a-t-il ajouté, confirmant que l'entretien au
ministère géorgien des Affaires étrangères portait sur ce thème.
L'élection présidentielle en Russie aura lieu le 2 mars prochain.
En Abkhazie et Ossétie du Sud, est organisé du 25 au 28 février parmi
les citoyens de la Fédération de Russie résidant sur les territoires de
ces deux républiques un vote par anticipation à
l'élection présidentielle russe.
Les autorités géorgiennes avaient protesté auparavant contre
l'ouverture de bureaux de vote en vue de l'élection présidentielle russe
sur les territoires des zones de conflit sans l'aval de Tbilissi.
L'ambassadeur russe en Géorgie Viatcheslav Kovalenko a été convoqué au
ministère géorgien des Affaires étrangères où le chef adjoint de la
diplomatie géorgienne Grigol Vachadze lui a remis une note de
protestation.
26.02.2008 RIA Novosti
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Présidentielle russe: ouverture de bureaux de vote en Abkhazie et
Ossétie du Sud |
Tbilissi, L'ambassadeur russe en Géorgie, Viatcheslav Kovalenko, a été
convoqué au ministère géorgien des Affaires étrangères suite à
l'ouverture de bureaux de vote en Abkhazie et en Ossétie du Sud en vue
de l'élection présidentielle russe, a annoncé le ministère dans un
communiqué mardi.
Le ministère demandera des explications au diplomate russe qui se
verra remettre une note de protestation, a précisé le ministère dans son
communiqué.
Le scrutin présidentiel russe se déroulera le 2 mars prochain. La
population des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud
compte beaucoup de citoyens russes. En Abkhazie, par exemple, 80% de la
population sont des citoyens de la Fédération de Russie. Ils peuvent
donc prendre part aux élections législatives et présidentielles en
Russie.
26.02.2008 RIA Novosti
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Abkhazie: Moscou exhorte Tbilissi à s'engager à ne pas recourir à la
force |
Moscou, La Russie exhorte Tbilissi à signer un accord de non-recours à
la force avec l'Abkhazie, a déclaré jeudi aux journalistes à Moscou le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov après son
intervention devant les participants au Club européen, groupe de députés
pour le développement des liens avec l'Europe.
"La Géorgie doit en premier lieu signer un accord de non-recours à la
force", a indiqué le chef de la diplomatie russe.
Et d'ajouter que dans la situation autour de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, "Moscou se guidera sur sa responsabilité en tant que
participant aux négociations dans leurs formats actuels".
"Nous ne pouvons que déplorer que la partie géorgienne s'emploie à
torpiller les mécanismes en place de maintien de la paix", a souligné M.
Lavrov.
"J'espère qu'un terme sera mis à ces tentatives", a noté le ministre
russe.
21.02.2008 RIA Novosti
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Conflit
Géorgie-Abkhazie: l'ONU appelle les parties à signer des accords sur le
non-recours à la force |
Moscou, Le Groupe d'amis du secrétaire général de l'ONU pour la
Géorgie invite Tbilissi et Soukhoum à signer au plus vite des documents
sur le non-recours à la force, lit-on dans un communiqué du ministère
russe des Affaires étrangères (MID) publié à l'issue de la rencontre du
groupe les 18 et 19 février derniers à Genève.
"Le Groupe d'amis a souligné la nécessité de signer dans le plus bref
délai des documents prévoyant le non-recours à la force et le retour des
réfugiés", indique le
Communiqué.
La
partie abkhaze a invité la communauté mondiale à réviser complètement
son attitude envers le règlement abkhazo-géorgien à la lumière du
précédent juridique international créé par la proclamation unilatérale
d'indépendance du Kosovo, constate le MID.
Le
Groupe d'amis du secrétaire général de l'ONU a salué la volonté des
parties d'apporter une solution négociée au conflit abkhazo-géorgien.
"L'examen
de ce problème sera poursuivi en avril prochain, dans le cadre du
renouvellement du mandat de la Mission d'observation des Nations unies
en Géorgie (MONUG), renouvellement appelé à confirmer le format
pacifique des efforts déployés en vue de régler le conflit", affirme le
communiqué de la diplomatie russe.
La
résolution 1781 du Conseil de sécurité de l'ONU appelle Tbilissi à
mettre la situation dans la partie supérieure des gorges de Kodor en
conformité avec l'accord de Moscou du 14 mai 1994 sur le cessez-le-feu
et le désengagement des forces. Ce document prévoit le retrait des
troupes géorgiennes des gorges de Kodor et leur déploiement à
l'extérieur de l'Abkhazie.
Le
Groupe d'amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie réunit la
Russie, les Etats-Unis, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne.
20.02.2008
RIA Novosti
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Ossétie du Sud -
Abkhazie: la Douma saisie d'une demande de reconnaissance (leader
sud-ossète) |
Moscou, La Douma pourrait prochainement se pencher sur les
problèmes de l'Ossétie du Sud, de l'Abkhazie et de la Transnistrie qui
ont officiellement demandé à la chambre basse du parlement russe de
reconnaître leur indépendance, a fait savoir le président sud-ossète
Edouard Kokoïty.
"Nous espérons que les demandes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie
feront bientôt l'objet de débats parlementaires", a-t-il déclaré aux
journalistes à l'issue d'une rencontre avec le président du comité des
affaires internationales de la Douma, Konstantin Kossatchev.
Le président sud-ossète a souligné qu'il était satisfait de cette
rencontre consacrée aux "nouveaux projets" de la Russie relativement à
l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie. Selon lui, ces projets répondent aux
intérêts des deux républiques.
M. Kokoïty a souhaité que la Russie soutienne plus activement les
intérêts de ses concitoyens en Ossétie du Sud et en Abkhazie et a appelé
Moscou à intensifier ses efforts de médiation en vue de régler le
conflit osséto-géorgien et à réaliser plus vite les ententes
intergouvernementales russo-géorgiennes sur la remise en valeur et la
réhabilitation de la zone du conflit.
20.02.2008
RIA Novosti
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Kosovo:
l'indépendance sans effet sur les contingents de paix russes en Abkhazie
et en Ossétie du Sud |
Moscou, La proclamation
d'indépendance par la province serbe du Kosovo n'influera pas sur la
mission des contingents de paix russes dans les républiques d'Abkhazie
et d'Ossétie du Sud en Géorgie, a déclaré mardi à Moscou le chef
d'État-major des Forces armées russes Iouri Balouïevski.
"Ils accompliront leurs missions dans ces
régions", a-t-il indiqué devant les journalistes.
Le 17 février, le parlement du Kosovo a
proclamé unilatéralement l'indépendance de la province qui a été
reconnue par plusieurs Etats dont les États-Unis, la France et la
Turquie. La Russie s'est opposée à la sécession d'une partie du
territoire de la Serbie. Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch, les leaders
de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux républiques qui revendiquent
leur indépendance par rapport à Tbilissi, ont déclaré que la
reconnaissance de l'indépendance kosovare créait
un précédent pour leurs républiques.
19.02.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Géorgie:
pas de négociations sans entente sur les gorges de Kodor |
Moscou, La reprise des négociations
abkhazo-géorgiennes ne sera possible qu'après le règlement du problème
des gorges de Kodor, estime le président de la république d'Abkhazie,
Sergueï Bagapch.
"L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont
prêtes à engager des négociations et à relancer le processus de paix,
mais - quant à l'Abkhazie - sous réserve de trouver une solution pour la
partie supérieure des gorges de Kodor", a déclamé lundi M. Bagapch lors
d'une conférence de presse à Moscou.
Selon lui, il faut ramener la situation à
son état d'avant l'entrée des troupes géorgiennes dans les gorges.
18.02.2008
RIA Novosti
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L'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie demanderont prochainement à la Russie de reconnaître leur
indépendance |
Moscou, L'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie demanderont "prochainement à la Russie, la CEI et l'ONU (...)
de reconnaître leur indépendance", ont annoncé les présidents des
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie, Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch,
lors d'une conférence de presse lundi à Moscou.
Les deux républiques ont élaboré un
programme de progression pacifique vers l'indépendance, a indiqué le
président abkhaz M. Bagapch. Selon lui, les deux pays s'attendent à de
nombreux obstacles, et pas uniquement de la part de la Géorgie.
"Une situation paradoxale est en train de
voir le jour: la Géorgie s'oppose résolument à la reconnaissance de
l'indépendance du Kosovo qui a été proclamée hier. Bien sûr, les
Américains n'attendront pas pour faire pression sur la Géorgie", a
estimé M. Bagapch, président de la république d'Abkhazie.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud disposent,
selon lui, de l'essentiel dans cette lutte pour l'indépendance, à savoir
la volonté de leurs peuples.
18.02.2008
RIA Novosti
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Kosovo: 'un
précédent' qui ne brouillera pas la Russie avec l'Occident |
La
presse russe a estimé lundi que la proclamation unilatérale
d'indépendance du Kosovo avait créé "un précédent" qui permettrait à
Moscou de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, tout en soulignant
que cela ne contribuerait pas à la détérioration des relations entre la
Russie et l'Occident.
"Le précédent est créé", écrit lundi le quotidien russe Gazeta. "Indépendance
de Kosovo. Qui est le suivant? ", lui font écho les Izvestia. "Moscou a
déjà annoncé à plusieurs reprises son intention de jouer +la carte de
précédent+, si l'indépendance de Kosovo était reconnue, et de se fonder
sur l'idée que le Kosovo constituerait un précédent pour la résolution
des situations de pareilles crises", rappelle le quotidien Kommersant.
Selon les sources du journal proches du Kremlin, "il n'est pas exclu que
le président russe puisse signer prochainement des décrets spéciaux
concernant les relations de Russie avec l'Abkhazie et l'Ossetie du Sud".
18.02.2008 RTL info
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Kosovo : Abkhazie et
Ossétie du Sud réclament leur reconnaissance |
Moscou, L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ont annoncé dimanche dès
la proclamation d'indépendance du Kosovo qu'elles allaient demander à la
Russie et à l'Onu de reconnaître leur indépendance.
"La situation au Kosovo constitue un précédent. On ne peut parler d'un
cas unique. L'Abkhazie s'adressera prochainement au Parlement de Russie
et au Conseil de sécurité de l'Onu pour leur demander de reconnaître son
indépendance", a déclaré son président, Sergueï Bagapch, cité par
l'agence russe Interfax.
"Il y a plus de fondements politiques et juridiques pour une
reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie qu'au Kosovo", a
également déclaré le "président" de l'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty,
cité par Interfax.
"Ce que le Kosovo fait aujourd'hui s'est déjà produit en Abkhazie et en
Ossétie du Sud il y a dix-sept ans", a-t-il affirmé en annonçant qu'il
entreprendrait la même démarche que l'Abkhazie pour obtenir sa
reconnaissance par Moscou et le reste de la CEI (pays de l'ex-URSS, sauf
les Etats baltes).
17.02.2008 Romandie News
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Kosovo:
Moscou aura le droit moral de reconnaître l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud
et la Transnistrie (ex-premier ministre slovaque) |
Varsovie, La proclamation
unilatérale de l'indépendance de la province serbe du Kosovo donnerait à
Moscou le droit moral de reconnaître les républiques d'Abkhazie,
d'Ossétie du Sud et de Transnistrie, a déclaré samedi l'ex-premier
ministre slovaque Jan Carnogursky.
"Ce scénario donnerait à Moscou le droit moral de reconnaître
l'indépendance des formations postsoviétiques", a indiqué l'expert du
dossier kosovar, le professeur Carnogurski commentant la proclamation de
l'indépendance du Kosovo, attendue dimanche, et son éventuelle
reconnaissance par la communauté internationale, dans une interview à
RIA Novosti.
Si
l'indépendance du Kosovo est reconnue au niveau international contre la
volonté de la Serbie, cela pourrait constituer un précédent pour les
républiques autoproclamées créées dans l'espace postsoviétiques -
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, et la Transnistrie, a ajouté le
professeur.
Moscou n'a jamais approuvé la politique de l'Occident à l'égard du
Kosovo et de l'ex-Yougoslavie, selon lui. "En 1999, la Russie a joué un
rôle important dans le rétablissement de la paix, mais elle a été le
seul pays membre du Groupe de contact pour l'ex-Yougoslavie (États-Unis,
Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie et Russie) à ne pas se voir
attribuer une zone de responsabilité dans la province. Or les Serbes ont
accueilli avec enthousiasme les parachutistes russes à Pristina en juin
1999 en croyant que la présence des Russes garantissait le respect de
leurs droits", a noté l'expert. "Hélas, la situation au Kosovo montre
que la géopolitique prime sur les principes de la morale et du droit au
XXIe siècle", a estimé M.Carnogurski.
16.02.2008 RIA Novosti
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Kosovo: Moscou "adaptera"
sa politique à l'égard des republiks d'Abkhazie et d'Ossetie du Sud |
La
Russie va "adapter" sa politique à l'égard de republiks d'Abkhazie et
d'Ossetie du Sud si les pays occidentaux apportent leur soutien à la
déclaration d'indépendance du Kosovo, affirme vendredi le ministère des
Affaires étrangères, selon l'agence Interfax.
Cette information rappelle aux Etats-Unis et à l'Union européenne que
Moscou pourrait reconnaître les velléités d'indépendance de l'Abkhazie
et de l'Ossétie du Sud, mesure qui pourrait entraîner un conflit avec la
Géorgie. Le ministère n'est cependant pas allé jusqu'à dire que la
Russie reconnaîtrait ces deux régions.
"La déclaration et la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo
nécessitera que les Russes adaptent leur position concernant l'Abkhazie
et l'Ossétie du Sud", rapporte Interfax.
Vladimir Poutine a redit jeudi l'opposition de son pays à une
déclaration d'indépendance du Kosovo. Il avait précisé que le Kremlin
préparait sa réponse. Mais il avait sous-entendu que la Russie ne
reconnaîtrait pas immédiatement les republiks d'Abkhazie et d'Ossetie du
Sud, précisant qu'elle ne "singerait" pas l'Occident.
Selon plusieurs analystes russes et européens, il est peu probable que
Moscou prenne le risque d'un conflit majeur avec les pays occidentaux en
reconnaissant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
15.02.2008 The Associated Press
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Kosovo:
l'indépendance influera sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (MID) |
Moscou, La déclaration d'indépendance du Kosovo, imminente selon
les médias, devra être prise en compte en regard de la situation en
Abkhazie et en Ossétie du sud, communique le ministère russe des
Affaires étrangères (MID).
"La proclamation et la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo
devront être prises en compte dans l'approche de la situation de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Cependant, la Russie poursuivra ses
efforts afin d'encourager le règlement pacifique des conflits entre ces
régions et Tbilissi, dans le cadre des accords intervenus, et s'opposera
au règlement des problèmes par la force", stipule le document.
Formellement province serbe administrée par l'ONU depuis 1999, le Kosovo
pourrait selon différentes sources proclamer son indépendance dimanche
ou lundi, avec l'aval des Etats-Unis et de la plupart des pays de
l'Union européenne.
Le
Kosovo est administré depuis 1999 par la Mission d'administration
intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK). Pristina insiste sur sa
totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui
propose une large autonomie.
15.02.2008 RIA Novosti
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Kosovo: la
proclamation d'indépendance ne doit pas constituer un précédent |
Saint-Petersbourg, La proclamation de l'indépendance du Kosovo ne
doit pas constituer un précédent pour les autres pays, a déclaré
vendredi aux journalistes, l'ambassadeur britannique en Russie Antony
Brenton.
"Le Kosovo est différent de l'Abkhazie et de Chypre du Nord. Le Kosovo
fait l'objet d'une résolution du Conseil de sécurité, et toutes nos
démarches reposeront sur ce document", a affirmé l'ambassadeur en visite
à Saint-Pétersbourg.
Selon lui, la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU
"jette les fondements nécessaires pour engager le processus
d'indépendance, si le peuple de la république le souhaite".
Il
a en outre fait remarquer que les droits de la minorité serbe seraient
garantis.
Selon toute vraisemblance, les autorités du Kosovo pourraient proclamer
l'indépendance de cette province serbe le 17 ou le 18 février prochains.
15.02.2008 RIA Novosti
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La Russie et
l'Abkhazie prévoient des actions conjointes en cas de proclamation
d'indépendance du Kosovo |
Moscou, La Russie et l'Abkhazie prévoient d'éventuelles actions
conjointes en cas de proclamation d'indépendance du Kosovo, peut-on lire
dans un communiqué du ministère russe des Affaire étrangères à l'issue
de la rencontre entre M.M. Karassine et Chamba, jeudi à Moscou.
Le
vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et le
ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba ont analysé la
situation qui se profile, à la lumière d'une éventuelle proclamation
d'indépendance du Kosovo, rappelle le communiqué.
"Les parties ont passé en revue les axes de la coopération ultérieure
entre Moscou et Soukhoum", précise le communiqué ministériel.
"En cas de reconnaissance de l'indépendance kosovare au mépris des
décisions connues du Conseil de sécurité, une approche fondée sur la
politique des deux poids, deux mesures sera mise en place", avertit le
document.
14.02.2008 RIA Novosti
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Indépendance du
Kosovo: pas question de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie (Ivanov) |
Munich, La Russie ne répondra pas à l'indépendance de la province
serbe du Kosovo par la reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie, a déclaré le premier vice-premier ministre russe Sergueï
Ivanov.
M.
Ivanov a démenti les rumeurs surgies dans les cercles politiques
européens, selon lesquelles la Russie attendrait l'indépendance du
Kosovo pour reconnaître les différentes provinces indépendantistes.
"La Russie n'a pas l'intention de reconnaître au lendemain de
l'indépendance du Kosovo celle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud",
a-t-il fait savoir.
Concernant le problème du Kosovo, Sergueï Ivanov a répété que la Russie
prônait un règlement négocié de cette question entre Belgrade et
Pristina.
"Une
décision imposée par l'une des parties n'est pas viable", a-t-il fait
remarquer.
M.
Ivanov a également répété que l'indépendance de la province
constituerait une violation du droit international qui déclencherait une
réaction en chaîne en ex-Yougoslavie.
"Ce problème aura un "effet domino" dans la région des Balkans", estime
Ivanov.
"Si les pays de l'OTAN et de l'Union européenne reconnaissent
l'indépendance du Kosovo, ils seront contraints de reconnaître celle de
la République turque de Chypre du Nord avec toutes les conséquences que
cela implique", a-t-il conclu.
11.02.2008 RIA Novosti
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Kosovo: pas de
reconnaissance immédiate pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (expert
britannique) |
Londres, La proclamation de l'indépendance du Kosovo n'aura pas
pour effet le lancement immédiat du processus de reconnaissance par la
Russie de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, estime Christopher Langton,
de l'Institut international d'études stratégiques de Londres.
"La position de la Russie sur le Kosovo n'est pas confrontationnelle,
comme on aurait tendance à la présenter en Occident", a indiqué l'expert
lors de la présentation mardi de l'annuaire Equilibre militaire. A son
avis, la Russie pourrait ne pas reconnaître l'indépendance du Kosovo
mais ne s'ingérera pas dans ses affaires.
"Deuxièmement,
les analogies entre le Kosovo et les autres régions séparatistes ne sont
guère recevables", a poursuivi Langton. L'expert a rappelé que la
situation en Abkhazie était suivie par l'ONU, alors que le statut de
l'Ossétie du Sud avait été défini par l'accord de Sotchi de 1992 entre
Moscou et Tbilissi.
"La Russie devra renoncer à ces accords si elle veut voir ces régions
devenir indépendantes", a estimé le représentant de l'institut londonien.
D'autre part, a estimé l'expert britannique, la Russie adopte un
comportement déraisonnable en diminuant son niveau de participation à la
discussion autour de ces questions dans le cadre de l'Organisation pour
la coopération et la sécurité en Europe, organisation prestigieuse au
sein de laquelle la Russie pourrait trouver un soutien à sa position".
05.02.2008 RIA Novosti
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Kosovo: la Russie
pourrait revoir son attitude sur l'Abkhazie et la Transnistrie (parlementaire) |
Moscou, Si le Kosovo proclame son indépendance, la Russie devra
revoir son attitude face à la situation en Abkhazie, Transnistrie et
Ossétie du Sud, a estimé mardi devant les journalistes à Moscou le
président du Conseil de la Fédération (Chambre haute du parlement russe)
Sergueï Mironov.
"Si le Kosovo proclame son indépendance, en tant que parlementaire,
j'insisterai sur la révision par la Russie de son attitude et de ses
déclarations sur l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et la Transnistrie", a
déclaré le président de la Chambre haute du parlement russe.
Et
d'ajouter que la Russie "peut et doit" le faire.
"Si l'indépendance du Kosovo est proclamée et reconnue, ce précédent
aura des conséquences négatives pour d'autres pays, et pas seulement
pour la Russie", a prévenu M. Mironov.
Selon le président du Conseil de la Fédération, la proclamation
unilatérale de l'indépendance du Kosovo est susceptible de créer un
précédent dangereux que bien des territoires en Europe pourraient imiter
par la suite.
05.02.2008 RIA Novosti
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UE: pas de lien
entre la situation au Kosovo et les conflits internes en Géorgie (Rupel) |
Tbilissi, L'exemple du Kosovo est unique et ne peut créer un
précédent pour les conflits internes à la Géorgie en Abkhazie et en
Ossétie du sud, a déclaré mardi à Tbilissi Dimitrij Rupel, ministre
slovène des Affaires étrangères.
M.Rupel, président du Conseil des Affaires générales et Relations
extérieures de l'UE, conduit la troïka européenne dans une tournée dans
le Caucase du sud (Arménie, Géorgie et Azerbaïdjan).
"Nous continuons d'insister sur le fait que le Kosovo constitue un
exemple unique qui ne doit pas être pris comme un précédent", a-t-il
souligné lors d'un point de presse à Tbilissi.
"Je ne vois aucun lien entre le Kosovo et les conflits internes à la
Géorgie en Abkhazie et en Ossétie du Sud", rapporte l'agence
News-Géorgia citant les propos de M.Rupel.
05.02.2008 RIA Novosti
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Kosovo: une
demande d'aide militaire par la Serbie est peu probable (Etat-major
général de Russie) |
Volgograd, Il est peu probable que la Serbie demande à la Russie
une aide militaire en cas de proclamation d'indépendance du Kosovo, a
estimé vendredi le chef de l'Etat-major général des Forces Armées russes
Iouri Balouïevski.
"Nul
ne s'est encore adressé à nous (pour une demande d'assistance), et je ne
pense pas qu'une telle demande soit possible", a déclaré le général,
répondant à une question de RIA Novosti.
Et
d'ajouter qu'il n'y avait tout simplement entre la Russie et la Serbie "aucun
accord" dans le domaine militaire.
Par ailleurs, Iouri Balouïevski a exclu toute perspective de mise en
état d'alerte renforcée des troupes, déployées le long de la frontière
occidentale russe en raison d'une éventuelle proclamation unilatérale
d'indépendance du Kosovo.
Le
chef de l'Etat-major général des Forces Armées russes a également
supposé que la décision de Pristina de proclamer son indépendance "pourrait
provoquer une réaction extraordinaire dans les régions limitrophes de la
Russie, telles que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud".
Le
général Balouïevski a cependant rappelé que Moscou s'opposait
catégoriquement à l'indépendance du Kosovo et préconisait la recherche
d'un compromis.
01.02.2008 RIA Novosti
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