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67
candidats pour vingt-six mandats au conseil municipal de Soukhoum |
Soukhoum, L'enregistrement des
candidats au conseil municipal de la capitale abkhaze est clos: ses
vingt-six mandats sont sollicités par 67 candidats, dont 19 femmes, le
plus âgé des candidats est né en 1935 et le plus jeune en 1987, selon un
porte-parole de l'administration de Soukhoum.
Parmi les candidats, il y a des docteurs
ès sciences, des chefs d'entreprise, des étudiants, des représentants de
différents mouvements, partis et ONG et sept demandeurs d'emploi.
Aux termes de la loi de la République
d'Abkhazie sur les élections municipales et locales, la campagne
électorale prend fin à un jour du scrutin fixé cette année au 11 février.
29.01.2007 RIA
Novosti
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Tbilissi
mise toujours sur la force pour rétablir l'intégrité territoriale de la
Géorgie (leader abkhaz) |
Moscou, Tout porte à croire que
Tbilissi n'a toujours pas renoncé à l'usage éventuel de la force pour
rétablir l'intégrité territoriale de la Géorgie, a déclaré jeudi dans
une interview à RIA Novosti le président de l'Abkhazie, Sergueï Bagapch.
C'est ainsi que M. Bagapch a commenté la
déclaration du président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, selon laquelle
"le moment est venu pour la complète réunification de la Géorgie par le
retour en son sein de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud".
Dans les jours qui viennent, les officiels
de Soukhoum (capitale de l'Abkhazie) feront une déclaration à ce sujet,
a ajouté le président abkhaz.
"Nous avons toujours déclaré à la
communauté internationale que la Géorgie est un Etat militariste. La
Géorgie, c'est un agresseur. Tbilissi n'a qu'un seul objectif, celui de
résoudre par la force le problème de l'intégrité territoriale de la
Géorgie. Si la Géorgie s'engage dans cette voie, je ne sais pas ce que
Saakachvili pourra finalement réunifier, mais il pourra tout simplement
détruire son propre pays, ce qui est sûr", a dit M. Bagapch.
Selon ce dernier, dans le but de garantir
la sécurité de l'Abkhazie, des instructions appropriées ont été données
à des structures de force de la république, "car des provocations de la
part de la Géorgie se poursuivaient toujours". "Nous allons adopter
toutes les mesures qui s'imposent pour ne pas admettre que les événement
évoluent selon le pire des scénarios", a promis le président de
l'Abkhazie.
Quoi qu'il en soit, estime-t-il, la
situation actuelle est effectivement très sérieuse et ce, non seulement
pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, mais aussi pour toute la région du
Caucase". Et de faire remarquer que les menaces de la part de la Géorgie
se faisaient entendre à ce moment précis où la cote de popularité de
Saakachvili se retrouvait en chute libre.
"Les paroles de Saakachvili sur la
démocratie ne sont destinées qu'à la consommation extérieure, mais dès
qu'il s'agit de la situation dans son propre pays et de ses relations
avec les voisins, toute la démocratie est très vite oubliée", a
poursuivi le président de l'Abkhazie.
"Nous ne connaissons que trop le président
de la Géorgie et nous savons très bien ce que ses déclarations
représentent en réalité et à quoi ses faits et ses gestes tendent
justement. Dans le comportement de n'importe quel leader, il doit y
avoir une logique normale que nous ne voyons pas dans les actions de
Tbilissi. Ainsi, lors des négociations sur le règlement abkhazo-géorgien,
des provocations commencent dans les gorges de Kodor. Ensuite, la
Géorgie reparle de la paix, mais de nouvelles provocations se produisent,
cette fois dans le district de Gal", a noté M. Bagapch.
Néanmoins, le président de l'Abkhazie a
espéré qu'il y avait en Géorgie des forces saines qui "se rendaient
parfaitement bien compte qu'un scénario militaire n'était acceptable
pour personne". Mais si la Géorgie choisie tout de même cette voie,
l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et nos amis, tous y seront prêts", a averti
en conclusion Sergueï Bagapch.
Jeudi, en intervenant dans la ville de
Signakhi, le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili a déclaré en
substance: "Le moment est venu pour nous préparer à aller de l'avant
jusqu'à la complète réunification du pays". Et d'ajouter: "Nous avons
une chance unique en son genre de devenir la génération d'une nouvelle
renaissance du pays, et les gens s'en souviendraient avec reconnaissance
au cours des millénaires à venir", a dit le président géorgien selon
l'agence News-Georgia.
Abordant le problème du rétablissement de
l'intégrité territoriale du pays, le président de la Géorgie a souligné:
"Il est inadmissible que le peuple chassé de l'Abkhazie et de la région
de Tskhinvali ne puisse pas revenir sur ses terres ancestrales". "Nul
n'acceptera que ces territoires ne soient pas restitués à la Géorgie", a
conclu M. Saakachvili.
25.01.2007 RIA
Novosti
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Trafic
de matières radioactives à travers l'Abkhazie: une provocation
géorgienne pour Soukhoum |
Soukhoum, Le ministre abkhaz des
Affaires étrangères Sergueï Chamba a qualifié de provocatrice la
déclaration de Tbilissi sur une éventuelle contrebande d'armes de
destruction massive sur les tronçons abkhaz et sud-ossète de la
frontière russo-géorgienne.
Le ministre géorgien de l'Intérieur, Vano
Mirabichvili, a annoncé plus tôt qu'un ressortissant russe, Oleg
Khinsagov, avait été condamné en été 2006 à huit ans de réclusion
criminelle pour contrebande de matériaux radioactifs en Géorgie. Selon
le ministre, la police géorgienne aurait dévoilé une multitude de
filières par lesquelles des matériaux radioactifs parvenaient en Géorgie
par l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
L'Abkhazie n'a rien à voir avec l'uranium
enrichi qui aurait été découvert, selon les médias géorgiens, sur la
personne interpellée, a souligné le ministre des Affaires étrangères de
la République d'Abkhazie.
Selon lui, personne n'a jamais tenté de
transporter par l'Abkhazie des armes de destruction massive.
De telles déclarations sont faites soit en
prévision soit au moment des réunions du Conseil de sécurité afin de
discréditer l'Abkhazie, a encore noté M. Chamba.
25.01.2007 RIA
Novosti
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L'Abkhazie
accuse la Géorgie de vouloir "induire en erreur" les Nations Unies |
New York, Tbilissi s'efforce
d'induire les Nations Unies en erreur au sujet de la situation dans la
zone du conflit abkhazo-géorgien. Et ce, à la veille de l'examen de
cette situation par le Conseil de sécurité, lit-on dans la lettre
envoyée à l'ONU par le ministère des AE d'Abkhazie.
Telle est la réaction de Soukhoum à la
déclaration d'Ekatérina Zgouladzé, chef adjoint de l'Intérieur géorgien,
selon laquelle Tbilissi accepte de se mettre à la table de négociations
sans conditions préalables.
"La déclaration de la délégation
géorgienne atteste son intention d'induire la communauté internationale
en erreur et de créer l'impression que la Géorgie remplit les
recommandations formulées dans la résolution du Conseil de sécurité du
13 octobre 2006", dit la lettre adressée par le ministre des Affaires
étrangères d'Abkhazie, Sergueï Chamba, au représentant spécial du
Secrétaire général des Nations Unies, Jean Arnault.
Sergueï Chamba a également demandé de
diffuser sa lettre parmi les membres du Conseil de sécurité à la veille
de l'examen de la situation dans la zone du conflit.
Selon Soukhoum, la Géorgie "viole
grossièrement toutes les ententes intervenues précédemment", à savoir
l'Accord de Moscou de 1994, ainsi que le Protocole de 1998 sur le
cessez-le-feu, le désengagement des formations armées et la prévention
des actions de force.
La situation dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien sera examinée par le Conseil de sécurité à la lumière
de sa résolution du 13 octobre 2006. Cet examen est prévu pour le
mercredi 24 janvier.
23.01.2007 RIA
Novosti
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L'Abkhazie
insatisfaite de la manière dont la Géorgie applique la résolution du CS
de l'ONU |
Soukhoum, Le ministère des Affaires
étrangères de l'Abkhazie a salué vendredi la volonté du nouveau
secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, de
faire redémarrer les négociations sur le règlement abkhazo-géorgien,
selon une source diplomatique.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie salue la volonté du nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, de faire redémarrer le processus de négociations sur le
règlement dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, mais estime
nécessaire d'apporter certaines précisions concernant certaines thèses
du rapport du secrétaire général sur la zone du conflit, soumis au
Conseil de sécurité de l'ONU, lit-on en substance dans une déclaration
du ministère des Affaires étrangères de l'Abkhazie publiée vendredi.
Selon la diplomatie abkhaze, "la réalité
ne donne aucune raison" pour l'affirmation renfermée dans le rapport du
secrétaire général de l'ONU selon laquelle les deux parties au conflit
adoptent des mesures nécessaires pour mettre en application les
disposition de la résolution 1716 du Conseil de sécurité de
l'Organisation des Nations Unies en date du 13 octobre 2006.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie estime, par contre, que les faits et gestes des autorités
géorgiennes vont à l'encontre de l'Accord de cessez-le-feu signé à
Moscou en 1994 et se trouvent en contradiction flagrante avec d'autres
ententes abkhazo-géorgiennes enregistrées.
"La partie géorgienne ne cesse d'essayer
de donner sa propre interprétation à l'Accord de Moscou, tout en
prétendant qu'il ne s'agit là que des forces armées ou des troupes du
ministère de la Défense et que, par conséquent, la présence des forces
policières dans les gorges de Kodor n'est nullement contraire à ce
document", indique la diplomatie abkhaze dans sa déclaration.
Une telle prise de position trouve de
l'appui de la part de certains médiateurs internationaux dans le
règlement du conflit, suppose-t-on à Soukhoum.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie estime, pour sa part, que l'Accord de Moscou "indique assez
explicitement qu'aucunes troupes, c'est-à-dire aucunes unités armées, de
doivent se trouver dans les gorges de Kodor".
"Nous tenons aussi à rappeler le protocole
signé le 25 mais 1998 par les parties au conflit, le représentant
spéciale du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et le
commandant de la Force collective de maintien de la paix des pays-membres
de la Communauté d'Etats indépendants (CEI), document qui dit clairement
que la partie géorgienne doit empêcher l'infiltration sur le territoire
de l'Abkhazie depuis le territoire de la Géorgie de n'importe quelles
formations ou personnes armées", lit-on dans la déclaration de la
diplomatie abkhaze.
A cette occasion, le ministère des
Affaires étrangères de l'Abkhazie qualifie de déplacées toutes les
tentatives de la Géorgie d'interpréter les documents signés dans ses
propres intérêts.
Les derniers événements dans la zone du
conflit, l'intensification des activités de groupes terroristes et de
subversion, des assassinats de représentants de structure judiciaires et
de sécurité de l'Abkhazie témoignent de la poursuite de la politique
provocatrice et prouvent que la partie géorgienne ne cesse d'ignorer
l'appel de la résolution 1716 du Conseil de sécurité de l'ONU à
s'abstenir de toute provocation, ajoute la diplomatie abkhaze.
Soukhoum signale également
l'intensification des activités du soi-disant gouvernement de la
République Autonome d'Abkhazie en exil qui insiste toujours sur le
transfert du district de Gal de l'Abkhazie sous contrôle de la
communauté internationale, tout en le motivant par la prétendue
incapacité des autorités abkhazes et des fores de maintien de la paix de
garantir la sécurité des populations locales.
"Dans cette situation, la partie abkhaze
est en train de déployer le maximum d'efforts pour empêcher
l'aggravation de la tension et préconise toujours des méthodes
politiques du règlement du conflit", dit le document.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie espère que l'ONU insistera sur la mise en application par les
parties des accords signés dans le cadre de la résolution 1716 du
Conseil de sécurité de l'ONU. Dans le même temps, Soukhoum invite la
partie géorgienne à revenir à l'actuel format du processus de
négociations et réaffirme sa disposition pour reprendre ce processus à
condition que la partie géorgienne respecte la résolution du Conseil de
sécurité de l'Organisation des Nations Unies.
Lundi dernier, Ban Ki-moon a soumis au
Conseil de sécurité de l'ONU un rapport sur la situation dans la zone du
conflit abkhazo-géorgien.
"Le secrétaire général s'est dit très
sérieusement préoccupé par les récents incidents dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien qui témoigne d'une éventuelle escalade de la violence",
a déclaré lors d'une conférence de presse la porte-parole du secrétaire
général de l'ONU, Mme Michèle Montas.
"Je dénonce ces actes de violence et
j'exhorte les partie à travailler en commun pour dépister et traduire en
justice tous ceux qui en sont responsables. Je m'adresse aux deux
parties avec l'appel à entamer le dialogue afin de prévenir l'escalade
de la violence dans cette zone et je réaffirme la disposition de la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) de leur
prêter concours en la matière", lit-on dans le rapport du secrétaire
général de l'ONU.
Ce rapport du secrétaire général de l'ONU
sera examiné à une réunion du Conseil de sécurité le 24 janvier prochain.
Le président du Conseil de sécurité de
l'ONU et représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de
l'Organisation des Nations Unies, Vitali Tchourkine, a déclaré que
Moscou n'était pas tout à fait satisfait de la manière dont Tbilissi
appliquait la résolution adoptée par consensus.
La question sur la prorogation du mandant
de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie sera examinée
en avril prochain.
19.01.2007
RIA Novosti
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L'Abkhazie
insatisfaite de la manière dont la Géorgie applique la résolution du CS
de l'ONU |
Soukhoum, Le ministère des Affaires
étrangères de l'Abkhazie a salué vendredi la volonté du nouveau
secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, de
faire redémarrer les négociations sur le règlement abkhazo-géorgien,
selon une source diplomatique.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie salue la volonté du nouveau secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, de faire redémarrer le processus de négociations sur le
règlement dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, mais estime
nécessaire d'apporter certaines précisions concernant certaines thèses
du rapport du secrétaire général sur la zone du conflit, soumis au
Conseil de sécurité de l'ONU, lit-on en substance dans une déclaration
du ministère des Affaires étrangères de l'Abkhazie publiée vendredi.
Selon la diplomatie abkhaze, "la réalité
ne donne aucune raison" pour l'affirmation renfermée dans le rapport du
secrétaire général de l'ONU selon laquelle les deux parties au conflit
adoptent des mesures nécessaires pour mettre en application les
disposition de la résolution 1716 du Conseil de sécurité de
l'Organisation des Nations Unies en date du 13 octobre 2006.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie estime, par contre, que les faits et gestes des autorités
géorgiennes vont à l'encontre de l'Accord de cessez-le-feu signé à
Moscou en 1994 et se trouvent en contradiction flagrante avec d'autres
ententes abkhazo-géorgiennes enregistrées.
"La partie géorgienne ne cesse d'essayer
de donner sa propre interprétation à l'Accord de Moscou, tout en
prétendant qu'il ne s'agit là que des forces armées ou des troupes du
ministère de la Défense et que, par conséquent, la présence des forces
policières dans les gorges de Kodor n'est nullement contraire à ce
document", indique la diplomatie abkhaze dans sa déclaration.
Une telle prise de position trouve de
l'appui de la part de certains médiateurs internationaux dans le
règlement du conflit, suppose-t-on à Soukhoum.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie estime, pour sa part, que l'Accord de Moscou "indique assez
explicitement qu'aucunes troupes, c'est-à-dire aucunes unités armées, de
doivent se trouver dans les gorges de Kodor".
"Nous tenons aussi à rappeler le protocole
signé le 25 mais 1998 par les parties au conflit, le représentant
spéciale du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et le
commandant de la Force collective de maintien de la paix des pays-membres
de la Communauté d'Etats indépendants (CEI), document qui dit clairement
que la partie géorgienne doit empêcher l'infiltration sur le territoire
de l'Abkhazie depuis le territoire de la Géorgie de n'importe quelles
formations ou personnes armées", lit-on dans la déclaration de la
diplomatie abkhaze.
A cette occasion, le ministère des
Affaires étrangères de l'Abkhazie qualifie de déplacées toutes les
tentatives de la Géorgie d'interpréter les documents signés dans ses
propres intérêts.
Les derniers événements dans la zone du
conflit, l'intensification des activités de groupes terroristes et de
subversion, des assassinats de représentants de structure judiciaires et
de sécurité de l'Abkhazie témoignent de la poursuite de la politique
provocatrice et prouvent que la partie géorgienne ne cesse d'ignorer
l'appel de la résolution 1716 du Conseil de sécurité de l'ONU à
s'abstenir de toute provocation, ajoute la diplomatie abkhaze.
Soukhoum signale également
l'intensification des activités du soi-disant gouvernement de la
République Autonome d'Abkhazie en exil qui insiste toujours sur le
transfert du district de Gal de l'Abkhazie sous contrôle de la
communauté internationale, tout en le motivant par la prétendue
incapacité des autorités abkhazes et des fores de maintien de la paix de
garantir la sécurité des populations locales.
"Dans cette situation, la partie abkhaze
est en train de déployer le maximum d'efforts pour empêcher
l'aggravation de la tension et préconise toujours des méthodes
politiques du règlement du conflit", dit le document.
Le ministère des Affaires étrangères de
l'Abkhazie espère que l'ONU insistera sur la mise en application par les
parties des accords signés dans le cadre de la résolution 1716 du
Conseil de sécurité de l'ONU. Dans le même temps, Soukhoum invite la
partie géorgienne à revenir à l'actuel format du processus de
négociations et réaffirme sa disposition pour reprendre ce processus à
condition que la partie géorgienne respecte la résolution du Conseil de
sécurité de l'Organisation des Nations Unies.
Lundi dernier, Ban Ki-moon a soumis au
Conseil de sécurité de l'ONU un rapport sur la situation dans la zone du
conflit abkhazo-géorgien.
"Le secrétaire général s'est dit très
sérieusement préoccupé par les récents incidents dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien qui témoigne d'une éventuelle escalade de la violence",
a déclaré lors d'une conférence de presse la porte-parole du secrétaire
général de l'ONU, Mme Michèle Montas.
"Je dénonce ces actes de violence et
j'exhorte les partie à travailler en commun pour dépister et traduire en
justice tous ceux qui en sont responsables. Je m'adresse aux deux
parties avec l'appel à entamer le dialogue afin de prévenir l'escalade
de la violence dans cette zone et je réaffirme la disposition de la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) de leur
prêter concours en la matière", lit-on dans le rapport du secrétaire
général de l'ONU.
Ce rapport du secrétaire général de l'ONU
sera examiné à une réunion du Conseil de sécurité le 24 janvier prochain.
Le président du Conseil de sécurité de
l'ONU et représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de
l'Organisation des Nations Unies, Vitali Tchourkine, a déclaré que
Moscou n'était pas tout à fait satisfait de la manière dont Tbilissi
appliquait la résolution adoptée par consensus.
La question sur la prorogation du mandant
de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie sera examinée
en avril prochain.
19.01.2007 RIA
Novosti
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L'Abkhazie
juge utile sa coopération avec l'UE, malgré des désaccords politiques |
Soukhoum, L'Abkhazie juge utile sa
coopération avec l'Union européenne malgré des désaccords politiques, a
déclaré le ministre des Affaires étrangères de la république Sergueï
Chamba à l'issue d'une rencontre avec le représentant de l'UE dans le
Caucase du Sud Peter Semneby jeudi.
L'entretien qui s'est déroulé au siège du
MAE abkhaz a porté sur le rôle de l'Union dans la réhabilitation
économique de l'Abkhazie et le processus de règlement du conflit
abkhazo-géorgien.
"La situation demeure compliquée mais il y
a aussi de nouveaux éléments positifs sur le firmament politique,
pourtant, je ne veux en aucune manière exagérer le rôle de l'UE dans le
règlement du conflit", a indiqué, pour sa part, le représentant européen.
Selon lui, "même si la position de l'UE à
l'égard de la Géorgie est compréhensible, nous sommes en mesure
d'accorder une aide substantielle à l'Abkhazie".
Le diplomate a exprimé sa préoccupation
face à l'impasse dans laquelle se trouve le processus de négociation
entre l'Abkhazie et la Géorgie. "J'espère en même temps que les parties
au conflit trouveront un langage commun et aboutiront sur un compromis.
Pour régler le conflit, les parties devront faire preuve de bonne
volonté", a conclu Peter Semneby.
1 8.01.2007
RIA Novosti
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L'Abkhazie
prône une coopération étroite avec l'UE mais veut éviter de passer par
le biais de la Géorgie |
Soukhoum, Les représentants de l'UE
proposent à l'Abkhazie en tant que région une coopération étroite
conforme aux principes du droit international, a annoncé le chef de la
mission de la Commission européenne en Géorgie Per Eklund, en visite
dans la république
d'Abkhazie.
Mercredi, une délégation de l'Union
européenne a été reçue par Sergueï Chamba, ministre abkhaz des Affaires
étrangères. Le ministre a remercié l'UE de son attention envers les
problèmes de la région, notant que l'Abkhazie était hautement intéressée
à promouvoir sa coopération avec l'Union.
Selon M. Chamba, "l'Abkhazie veut faire
partie de la communauté européenne sans passer par le biais de la
Géorgie". "Nous voulons tenir compte des intérêts de tous les acteurs
dans cette région mais pas au détriment de notre Etat. Nous voulons
aussi nous inscrire efficacement dans la nouvelle stratégie de l'Union
européenne et le rapprochement de l'Union nous réjouit énormément", a
indiqué M. Chamba.
De son côté, Per Eklund a exprimé l'espoir
de voir la coopération régionale approfondir, surtout dans le cadre du
programme de l'Union européenne de nouveau voisinage.
"Nous avons la ferme intention politique
de renforcer les rapports avec nos voisins du Caucase du Sud. Il s'agit
en premier lieu d'une intégration économique graduelle, même si cela
représente un projet économique de longue durée. Je tiens à noter que
les pays déjà membres de l'Union ont acquis une certaine expérience en
ce sens. Nous disposons de ressources notables pour cela et nos
intentions politiques sont fermes", a encore indiqué le représentant de
l'Union.
De l'avis du chef de la délégation de la
Commission européenne, il convient d'informer la société des avantages
que promet à l'Abkhazie la politique de l'Union, de définir l'activité
précise qui a besoin d'être soutenue par la Commission européenne et de
poursuivre le dialogue entre les deux sociétés (abkhaze et géorgienne),
pour contribuer au règlement négocié du conflit.
17.01.2007 RIA Novosti
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Ban
Ki-moon invite la Géorgie et l'Abkhazie a entamer des négociations |
New York, Le secrétaire général de
l'ONU, Ban Ki-moon, a présenté lundi au Conseil de sécurité de l'ONU un
rapport sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a
annoncé sa porte-parole, Michèle Montas.
"Le secrétaire général est sérieusement
préoccupé par les récents incidents intervenus dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien car ils illustrent la possibilité d'une escalade de la
violence", a déclaré Michèle Montas.
Au mois de janvier un poste d'observation
du ministère géorgien de l'Intérieur a été la cible d'une attaque au
cours de laquelle un policier a été tué et un autre blessé. Auparavant,
les 25 et 26 décembre, trois membres de la milice du gouvernement abkhaz
avaient été tués dans le district de Gal.
"Je condamne ces actes de violence et
appelle les parties à enquêter ensemble sur les circonstances de ces
actes et à traduire les responsables devant la justice. J'invite les
deux parties à entamer le dialogue en vue de prévenir une escalade de la
violence sur place et déclare une nouvelle fois que la mission de l'ONU
en Géorgie est disposée à coopérer sur cette question", lit-on dans le
rapport.
Le secrétaire général de l'ONU estime que
les profonds désaccords entre les deux parties annihilent les efforts
appliqués en vue de parvenir à un règlement.
"Les deux parties sont surtout soucieuses
de s'assurer un soutien extérieur plus actif, elles ne cherchent pas à
comprendre le pourquoi des préoccupations de l'autre et à réaliser leurs
objectifs politiques sur la base de concessions réciproques", relève Ban
Ki-moon.
Le rapport du secrétaire général de l'ONU
sur la Géorgie sera débattu par le Conseil de sécurité le 24 janvier
dans le cadre de l'examen de l'application de la résolution adoptée au
mois d'octobre de l'année dernière sur l'initiative de la Russie.
Le représentant permanent de la Russie à
l'ONU, Vitali Tchourkine, qui en janvier assume la présidence au Conseil
de sécurité, a déclaré que son pays n'était pas pleinement satisfait de
l'application par Tbilissi de la résolution adoptée par consensus.
La question concernant la prorogation du
mandat de la mission d'observation de l'ONU en territoire géorgien sera
examinée au mois d'avril.
1 6.01.2007
RIA Novosti
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L'Abkhazie
se propose d'instituer une Cour constitutionnelle |
Soukhoum, L'Abkhazie projette
d'instituer une Cour constitutionnelle : cette question a été examinée
jeudi par la Commission pour la réforme constitutionnelle dirigée par le
président de la république
d'Abkhazie, Sergueï Bagapch.
La réunion de la Commission a porté sur
les propositions relatives aux amendements à apporter au chapitre V de
la Constitution abkhaze qui traite du système judiciaire.
Tamaz Ketsba, président de la Fondation
abkhaze de l'Initiative civile et de l'Homme de l'avenir et membre de la
Commission, a proposé, lors de cette réunion, d'investir la future Cour
de vastes prérogatives.
Ainsi, la Cour doit, selon lui, avoir
droit d'interpréter la Constitution (pour l'instant, seul le parlement
abkhaz peut le faire). D'autre part, le règlement de différends entre
les organes du pouvoir d'Etat, de même qu'entre ces derniers et les
collectivités locales, doit également relever de sa compétence.
Le président abkhaz a appuyé les projets
de juristes de créer la Cour constitutionnelle. "La Cour suprême ne
saura remplacer la Cour constitutionnelle. Nous édifions un Etat de
droit et nous devons avoir un système juridique parfait", a expliqué M.
Bagapch.
Le président abkhaz a chargé un groupe de
travail de prendre acte des amendements formulés dans le cadre de ce
débat et de publier en l'espace d'une semaine les projets de chapitres
correspondants de la Constitution.
11.01.2007 RIA Novosti
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Attaque
contre un poste géorgien: Soukhoum souhaite la participation de l'ONU à
l'enquête sur l'incident |
Soukhoum, Les dirigeants abkhazes
espèrent que la mission des Nations unies enquêtera sur l'attaque le 5
janvier d'un poste de la police géorgienne dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien.
"Nous serions heureux que l'ONU découvre
les coupables de cette provocation", a déclaré le président de
république d'Abkhazie,
cité par son site officiel.
Un poste de contrôle géorgien sur la
frontière administrative entre la Géorgie et l'Abkhazie a été attaqué le
5 janvier. Un policier géorgien a été tué et un autre légèrement blessé.
La Géorgie a imputé la responsabilité de
cet incident à Soukhoum. Les personnalités officielles abkhazes ont
qualifié cette attaque de provocation.
La mission d'observation des Nations unies
pour zone du conflit abkhazo-géorgien a appelé la Géorgie et l'Abkhazie
à coopérer en vue de prévenir toute escalade de la violence.
La mission a "profondément regretté" cette
attaque dans sa déclaration et a augmenté le nombre de patrouilles dans
la zone du conflit. Elle cherche à apporter sa contribution à l'enquête
sur cet incident en coopération avec les parties au conflit.
1 0.01.2007
RIA Novosti
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