AҦCУAA  PЫБЖbbI
-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Abkhazie (Géorgie) : Ban Ki-moon regrette l'impasse politique et appelle à la retenue

 

Le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation en Abkhazie (Géorgie) fait état d'un « sentiment de menace imminente » dans la région, alors que le processus de paix semble dans l'impasse.

 

L' « écart entre, d'une part, les réalités sur le terrain et, d'autre part, les déclarations des médias ou les déclarations officielles donne matière à préoccupation », indique le Secrétaire général dans le dernier rapport au Conseil de sécurité qui informe sur la situation dans la région depuis le 3 octobre dernier.

 

Bien qu'aucun incident ne soit à déplorer entre les parties géorgiennes et abkhazes pendant la période observée, l'image de l'ennemi donnée de part et d'autre sape les efforts en faveur de la restauration de la confiance entre les deux parties, a regretté le Secrétaire général.

 

Les allégations concernant notamment le déploiement de forces des deux côtés de la ligne de cessez-le-feu ont provoqué des tensions et le Secrétaire général, qui craint les risques d'une telle escalade, a appelé une nouvelle fois à la retenue.

 

Des activités ont été entreprises dans le prolongement de la réunion de Bonn, en Allemagne, les 27 et 28 juin dernier, où différents accords avaient été conclus entre les parties. Cependant les divergences politiques n'en ont pas moins persisté, notamment au sujet de la vallée de la Kodori disputée par les deux camps.

 

Par ailleurs, le rapport souligne que la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) n'a toujours pas les moyens techniques, notamment d'observation, pour mener à bien le mandat des observateurs militaires dans la vallée de la Kodori.

 

L'insécurité qui règne dans cette zone de conflit requiert l'envoi d'engins sans pilote qui pourraient effectuer une surveillance efficace et sans danger, tandis que les seules patrouilles terrestre ou motorisées que la Mission peut envoyer ne permettent pas de réaliser cette tâche dans les meilleures conditions.

 

Le rapport souligne donc qu'avec la modernisation de ces équipements, la MONUG serait « davantage en mesure de s'acquitter du volet de son mandat portant sur la prévention des conflits ».

 

Ayant constaté que « le processus politique est dans l'impasse », et que les relations entre les deux parties sont « à leur plus bas niveau depuis les violences généralisées de 1998 », le Secrétaire général rappelle que l'ONU a adopté une démarche fondée sur l'instauration de la confiance. Face aux désaccords profonds exprimés par les deux parties, il suggère aussi que soit réévalué le processus de paix afin d'enrayer son recul.

 

25.01.2008  Centre de Nouvelles ONU

 

 Abkhazie: incident entre la garde côtière abkhaze et des navires géorgiens (Soukhoum)

 

Soukhoum, La garde côtière abkhaze a ouvert le feu contre deux navires militaires géorgiens entrés dans les eaux territoriales de la république d'Abkhazie, a annoncé le porte-parole du président abkhaz, Kristian Bjania.

 

Ces navires ont été repérés à 4 milles de la localité Gagida, dans le district de Gal, a-t-il précisé.

 

"Les services côtiers de l'Abkhazie ont reçu l'ordre de tirer sur ces navires pour les forcer à quitter les eaux territoriales", a encore annoncé M. Bjania sans préciser la classe de ces navires.

 

Les forces navales géorgiennes comptent des vedettes de garde et un petit navire de débarquement.

 

La porte-parole de la Police géorgienne des frontières, Lela Mtchedlidze, n'a pas confirmé cet incident.

 

"L'information de la partie abkhaze selon laquelle des navires de guerre géorgiens se seraient trouvés aujourd'hui à proximité des côtes de l'Abkhazie non reconnue n'est pas conforme à la réalité", a-t-elle indiqué.

 

23.01.2008  RIA Novosti

 

 Conseil de l'Europe: invitation des représentants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud possible (secrétaire général)

 

Tbilissi, Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry Davis n'exclut pas l'invitation à Strasbourg des représentants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud pour mieux connaître leurs prises de position, a appris mercredi M. Davis lui-même dans un entretien à Strasbourg avec la chaîne de télévision géorgienne Mze.

 

Les détails d'une éventuelle invitation des leaders des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont sans doute à concerter au cours de la session d'hiver de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), a estimé M. Davis.

 

Quoi qu'il en soit, les membres de la délégation géorgienne ne sont absolument pas d'accord avec cet avis du secrétaire général du Conseil de l'Europe.

 

23.01.2008  RIA Novosti

 

 Moscou n'a jamais déclaré son intention de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (Lavrov)

 

Moscou, La Russie n'a jamais déclaré qu'elle reconnaîtrait l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, une fois l'indépendance du Kosovo avalisée, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov mercredi dans une conférence de presse à Moscou.

 

"Moscou n'a jamais déclaré qu'une fois le Kosovo devenu indépendant, il reconnaîtrait l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a-t-il dit.

 

Et d'ajouter qu'un précédent serait créé contre la volonté de la Russie.

 

Le chef de la diplomatie russe a signalé l'attitude erronée de certaines forces dans le monde qui estiment que la Russie gagnerait à la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo.

 

"L'idée s'est ancrée dans bien des esprits que la Russie se montre intransigeante sur le Kosovo, met en garde contre un précédent, et attend secrètement que cela se produise pour pouvoir ensuite reconnaître, l'une après l'autre, toutes les autres entités alentour", a poursuivi le chef de la diplomatie russe.

 

"Cette interprétation de la position russe est on ne peut plus fausse", a-t-il ajouté.

 

Selon M. Lavrov, la Russie se rend compte de l'effet déstabilisateur des processus séparatistes. "Récemment, nous avons été confrontés nous-mêmes à cette menace", a-t-il noté.

 

"Il est dans notre intérêt de maintenir la stabilité, de ne pas admettre le séparatisme et des violations du droit international", a conclu le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

 

Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance de la province, mais la Russie soutient la position de Belgrade qui exclut toute redéfinition des frontières en violation de la Charte de l'ONU, ce qui a été interprété comme une "impasse aux négociations" dans le format du Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.

 

23.01.2008  RIA Novosti

 

 Kosovo : nouvelle mise en garde russe

 

L'indépendance du Kosovo va inspirer les séparatismes à travers le monde, c'est le nouvel avertissement lancé par la Russie alors que la perspective d'une déclaration unilatérale d'indépendance se rapproche. Elle pourrait intervenir en février ou mars, après la fin de la présidentielle serbe. Cette fois la mise en garde de Sergueï Lavrov, le ministre des affaires étrangères russes est argumentée, chiffre à l'appui : "Un précédent va être créé pour de nombreux territoires non seulement pour l'Abkazie et l'Ossétie du sud mais aussi, selon nos calculs, pour quelques 200 territoires à travers le monde".

 

Moscou s'est depuis le début rangé au côté de son allié serbe concernant le futur statut de la province. Européens et Américains soutiennent eux les dirigeants albanophones du Kosovo. Le Premier ministre kosovar, Hashim Thaci a entamé une visite de deux jours à Bruxelles pour s'entretenir avec des responsables de l'Union européenne et de l'OTAN : "nous allons proclamer notre indépendance dès que possible. Tout ce que nous ferons, nous le ferons en étroite collaboration avec nos partenaires à Washington et Bruxelles".

 

Malgré l'opposition de la Russie et de la Serbie, rien ne semble pouvoir arrêter le Kosovo sur la voie de l'indépendance. Sur le terrain les forces de l'OTAN se préparent à faire face à toute conséquence que cela pourrait entrainer.

 

23.01.2008  EuroNews

 

 L'indépendance du Kosovo créera un précedent pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (député russe)

 

Moscou, Un membre de la fraction parlementaire Russie unie, Semen Bagdassarov, propose de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en cas de proclamation de l'indépendance du Kosovo.

 

"Si l'indépendance du Kosovo est proclamée, nous devrons reconnaître celle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Nous serons également obligés de cesser d'appliquer l'accord de transit d'effectifs et d'armements via la Russie avec les pays de l'UE qui auront reconnu le Kosovo, et d'interrompre les négociations sur un accord analogue avec certains autres Etats " a déclaré mercredi M. Bagdassarov dans son discours lors d'une séance plénière de la Douma (chambre basse du parlement russe).

 

Il a proposé de charger le comité de la Douma pour les affaires internationales d'étudier la possibilité de reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et de préparer des accords de transport avec ces républiques.

 

Bien que formellement partie intégrante de la Serbie, le Kosovo est administré depuis 1999 par l'ONU. Les Kosovars albanais souhaitent se séparer de la Serbie. L'Occident est prêt à reconnaître l'indépendance du Kosovo, mais Belgrade ne peut lui accorder qu'une vaste autonomie. La Russie soutient la Serbie, opposée à un remaniement des frontières qui violerait la Charte des Nations unies. Cette position de Moscou est qualifiée "d'impasse aux négociations" au sein du Conseil de sécurité où la Russie a le droit de veto.

 

23.01.2008  RIA Novosti

 

 Kosovo: l'indépendance de la province ne perturbera pas l'ordre mondial (rapporteur de l'APCE)

 

Strasbourg, L'affirmation de la Russie selon laquelle l'indépendance du Kosovo perturberait l'ordre mondial est "tirée par les cheveux", a estimé mardi à Strasbourg le rapporteur de l'APCE sur le statut de cette province serbe le Britannique Lord Russel-Johnston, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

"Il est difficile de comprendre l'attitude de la Russie qui soutient les régimes séparatistes en Ossétie du Sud (et en Abkhazie), tout en refusant d'accepter les revendications justifiées du Kosovo", a notamment déclaré Lord Russel-Johnston, présentant son rapport à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

 

Et de faire remarquer qu'une décision sur le statut du Kosovo relevait à l'Organisation des Nations Unies.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré à la mi-décembre dernier qu'une proclamation unilatérale d'indépendance du Kosovo pourrait créer un précédent dangereux et encouragerait le séparatisme dans d'autres régions du monde, et avant tout dans les Balkans.

 

Le 18 janvier dernier, dans une conférence de presse à Sofia, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie s'opposerait à une proclamation unilatérale illégitime de l'indépendance du Kosovo.

 

Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance de la province, mais la Russie estime que le problème du Kosovo ne doit être réglé que dans le cadre du droit international, avec la participation de toutes les parties intéressées et des organisations internationales et non à titre unilatéral.

 

Après la discussion à huis clos du 19 décembre dernier sur le destin du Kosovo au Conseil de sécurité de l'ONU, les représentants de l'UE et des Etats-Unis ont officiellement déclaré que les négociations dans le cadre du Conseil de sécurité n'avaient pas abouti et que pour cette raison cette question devrait désormais être réglée sous l'égide de l'Union européenne et de l'Alliance de l'Atlantique Nord.

 

La Russie a soutenu la position de Belgrade qui exclut toute redéfinition des frontières en violation de la Charte de l'ONU, ce qui a été interprété comme une "impasse aux négociations" dans le format du Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.

 

22.01.2008  RIA Novosti

 

 Kosovo: le Conseil de sécurité de l'ONU seul habilité à définir le statut de la province (Terry Davis)

 

Strasbourg, Le secrétaire général du Conseil de l'Europe Terry Davis estime que la question du Kosovo est entièrement du ressort du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

"J'ai toujours dit et je le répète: le statut du Kosovo doit être défini par le Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il répondu, lors d'une conférence de presse à Strasbourg, à la question d'un journaliste qui lui demandait de commenter la situation autour de cette province.

 

"En cas de litige, c'est l'ONU qui règle les problèmes des frontières nationales des pays", a précisé M. Davis.

 

Mardi, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (PACE) examinera toute la journée le rapport du lord Russell-Johnston consacré au problème du Kosovo. M. Davis a refusé de commenter l'hypothèse d'une proclamation unilatérale d'indépendance du Kosovo".

 

"Je refuse de commenter cette supposition", a dit le secrétaire général du Conseil de l'Europe.

 

M. Davis a souligné que certains pays avaient leur propre position sur la question du Kosovo.

 

"Membre du Conseil de l'Europe, la Russie est nettement opposée à l'indépendance du Kosovo et au plan de Martti Ahtisaari", a-t-il précisé, ajoutant que d'autres pays suivaient attentivement, eux aussi, l'évolution de la situation autour du Kosovo.

 

"Que ce problème soit réglé sur la base d'un consensus", a conclu le secrétaire général du Conseil de l'Europe.

 

22.01.2008  RIA Novosti

 

 L'APCE accuse Moscou de soutenir certains régimes séparatistes: démenti d'un député russe

 

Strasbourg, Le chef de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Konstantin Kossatchev a démenti mardi à Strasbourg les affirmations selon lesquelles la Russie soutiendrait certains régimes séparatistes, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

Auparavant, mardi, le rapporteur de l'APCE sur le statut du Kosovo Lord Russel-Johnston avait déclaré qu'il était "difficile de comprendre l'attitude de la Russie qui soutenait les régimes séparatistes en Ossétie du Sud (et en Abkhazie), tout en refusant d'accepter les revendications justifiées du Kosovo".

 

Konstantin Kossatchev a fait remarquer que "l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud avaient proclamé depuis longtemps leur indépendance et demandé à la Russie de la reconnaître", ce que la Russie ne fait pas.

 

Comme l'a expliqué le parlementaire russe, quant à l'indépendance du Kosovo, Moscou défend le droit international et "essaie de prévenir un règlement musclé du problème".

 

Selon le chef de la délégation russe, on aurait évité la crise autour du statut du Kosovo si certains pays de l'Union européenne (UE) "n'avaient pas envoyé aux séparatistes kosovars des signes de reconnaissance imminente de l'indépendance du Kosovo".

 

Qui plus est, a estimé M. Kossatchev, "l'UE aurait rempli sa mission si elle avait admis en son sein la Serbie dans son ensemble (y compris le Kosovo)".

 

Par ailleurs, le député russe a mis en garde contre toute démarche contournant la Charte de l'Organisation des Nations Unies.

 

Formellement toujours partie intégrante de la Serbie, la province du Kosovo est administrée depuis 1999 par la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo. Pristina insiste sur sa totale indépendance vis-à-vis de la Serbie, alors que Belgrade lui propose une large autonomie. L'Occident se déclare prêt à reconnaître l'indépendance de la province, mais la Russie estime que le problème du Kosovo ne doit être réglé que dans le cadre du droit international, avec la participation de toutes les parties intéressées et des organisations internationales et non à titre unilatéral.

 

Après la discussion à huis clos du 19 décembre dernier sur le destin du Kosovo au Conseil de sécurité de l'ONU, les représentants de l'UE et des Etats-Unis ont officiellement déclaré que les négociations dans le cadre du Conseil de sécurité n'avaient pas abouti et que pour cette raison cette question devrait désormais être réglée sous l'égide de l'Union européenne et de l'Alliance de l'Atlantique Nord.

 

La Russie a soutenu la position de Belgrade qui exclut toute redéfinition des frontières en violation de la Charte de l'ONU, ce qui a été interprété comme une "impasse aux négociations" dans le format du Conseil de sécurité, où la Russie a le droit de veto.

 

22.01.2008  RIA Novosti

 

 l'Abkhazie sont irréalistes (ministre)

 

Moscou, Les promesses du président géorgien Mikhaïl Saakachvili de reprendre le contrôle de l'Abkhazie sont irréalistes, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères de la république autoproclamée Sergueï Chamba.

 

"On promet de réassimiler l'Abkhazie depuis longtemps, cette politique a commencé bien avant l'arrivée au pouvoir de M.Saakachvili et elle reste inchangée quel que soit le président de la Géorgie. Nous y sommes habitués. Cette politique a provoqué la séparation définitive de la Géorgie avec l'Abkhazie", a indiqué le ministre à RIA Novosti.

 

L'Abkhazie a l'intention de nouer des relations de bon voisinage avec la Géorgie. "Nous pouvons examiner de telles propositions, toutes les autres promesses de M.Saakachvili sont irréalistes, elles confirment que les autorités géorgiennes ne comprennent pas ce qui s'est passé dans les rapports abkhazo-géorgiens", a ajouté le ministre.

 

Le ministre abkhaz a démenti les informations de médias géorgiens sur des négociations secrètes abkhazo-géorgiennes. "L'Abkhazie ne mène pas de négociations secrètes avec la Géorgie. Les entretiens abkhazo-géorgiens ont été suspendus après que la Géorgie a violé les ententes. Aucun dialogue n'est possible tant que la Géorgie ne les respecte pas. A quoi bon signer de nouveaux accords alors qu'on viole les accords précédents? Quand la Géorgie reviendra à la réalisation des accords mentionnés notamment dans des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, on pourra relancer les négociations de paix", a déclaré M.Chamba.

 

M.Saakachvili avait déclaré qu'il oeuvrerait jour et nuit pour que remettre la Géorgie ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud entre les mains de son successeur au poste de président. Il avait également promis de placer tout prochainement les églises orthodoxes abkhazes sous le contrôle de l'Église géorgienne.

 

M.Chamba a qualifié d'absurde l'idée de soumettre les églises abkhazes à l'Église orthodoxe géorgienne. "C'est absurde. Les églises qui se trouvent en Abkhazie ne peuvent pas être géorgiennes. L'architecture ecclésiastique byzantine d'Abkhazie est connue dans les milieux scientifiques, les églises géorgiennes sont tout à fait différentes. Les églises abkhazes sont érigées par des tsars abkhazes qui ont également construit des églises en Géorgie orientale. M.Saakachvili soit ne connaît pas l'histoire, soit fait des déclarations provocatrices", a ajouté M.Chamba.

 

Lancées à la fin de 1993 sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies (ONU), les négociations entre Tbilissi et Soukhoum (capitale de l'Abkhazie) ont été interrompues après l'introduction de militaires géorgiens portant des uniformes de police dans la partie haute des gorges du Kodor, situées à la frontière entre la Géorgie et la république d'Abkhazie, en juillet 2006.

 

22.01.2008  RIA Novosti

 

 Un tournant dans les rapports russo-géorgiens qui se fait attendre - "Kommersant"

 

L'ancien président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, vient d'être réélu. La Russie, bien que dans un contexte de profonde continuité, en aura quant à elle bientôt un nouveau. Mais les rapports entre les deux pays sont toujours au plus bas, et il devient urgent de sortir de la crise.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est rendu à Tbilissi pour assister à l'investiture du leader géorgien. Etant parvenu à rester au pouvoir, Mikhaïl Saakachvili a tout de suite parlé de la nécessité de dégeler les rapports avec la Russie. On sous-entend par là que la rhétorique anti-russe pourrait diminuer à Tbilissi. Mikhaïl Saakachvili peut être y amené par la situation qui se crée.

 

Mais il ne faut pas pour autant espérer voir un tournant s'opérer d'ici peu. Il est impossible d'établir des rapports en partant d'une "feuille blanche". Il est même très difficile de tourner la page. Ni le problème abkhaze, ni le problème sud-ossète ne se résorberont d'eux-mêmes et, d'ailleurs, disparaîtront-ils un jour? D'autant qu'une nouvelle épreuve attend la Russie et la Géorgie: le problème du Kosovo. Personne ne doute de la reconnaissance du Kosovo. C'est une question de temps, et cela pourrait bientôt arriver.

 

Selon la logique diplomatique de Moscou, la reconnaissance du Kosovo ouvre la voie à la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie. On peut le contester, mais rien n'y fera. Il est déjà trop tard pour expliquer aux Russes et aux Abkhaz pourquoi ce qui est possible pour certains ne l'est pas pour d'autres.

 

Après le règlement du problème du Kosovo, Moscou tombera dans un piège: il est impossible de reconnaître l'Abkhazie, ne serait-ce que parce que cela créerait un précédent pour d'autres dans l'espace postsoviétique, et pas seulement pour le Karabakh. Mais, en cas de non-reconnaissance, la Russie manifesterait l'inconsistance de sa politique étrangère et, surtout, sa faiblesse aux yeux des peuples du Caucase du Nord où les malchanceux ne sont pas respectés. D'ailleurs, des hommes politiques prêts à envoyer des volontaires en Abkhazie s'y manifestent de nouveau.

 

La mission de Sergueï Lavrov ne peut pas être considérée comme facile, d'autant que très peu de personnes éprouvent des sentiments pro-russes à Tbilissi. Mais n'oublions pas qu'il y a deux parties dans les rapports russo-géorgiens. Le comportement du Kremlin est aujourd'hui plus important que jamais. Moscou, acceptera-t-il de s'écarter ne fût-ce que d'un millimètre de sa politique rigide, ou bien ne voit-il aucune différence entre Saakachvili-1 et Saakachvili-2?

 

Auteur: Alexeï Malachenko, expert du Centre Carnegie de Moscou.

 

21.01.2008  RIA Novosti

 

 Transnistrie: manifestation de jeunes exigeant la reconnaissance de la république autoproclamée

 

Tiraspol, L'organisation de jeunes transnistriens Proryv (percée) a dressé mercredi à Tiraspol, capitale de la république de Transnistrie, un piquet devant les bureaux de la mission de l'OSCE en Moldavie, exigeant que l'OSCE reconnaisse son indépendance.

 

Les participants ont déployé des pancartes appelant la communauté internationale à renoncer à sa politique de deux poids, deux mesures à l'égard de la Transnistrie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

"Si vous reconnaissez le Kosovo, reconnaissez la Transnistrie!" lisait-on sur une pancarte.

 

Lors d'un meeting improvisé les militants du Proryv ont promis de poursuivre la lutte pour la reconnaissance de la Transnistrie et la libération des détenus politiques où qu'ils se trouvent.

 

"Ceux qui lient leur avenir à la Transnistrie et rêvent du jour où la république sera membre à part entière de la communauté internationale se sont rassemblés ici. Les jeunes (transnistriens) refusent d'être travailleurs étrangers en Europe occidentale ou de devenir réfugiés en Ukraine ou en Russie. Les jeunes sont prêts à défendre (...) l'idée d'union avec la Russie", a déclaré un des dirigeants de Proryv, Dmitri Soïne.

 

L'action a coïncidé avec la visite du président de l'OSCE et ministre finlandais des Affaires étrangères, Ilkka Kanerva, en Moldavie et en Transnistrie, qui a commencé mercredi.

 

16.01.2008  RIA Novosti

 

 Rip Curl lance sa Web TV interactive
 

Rip Curl TV

Rip Curl TV © Rip Curl

La chaîne diffusera le meilleur du contenu vidéo de la marque en ligne : Search trips sur les plus beaux spots de la planète, retransmissions LIVE des compétitions de Surf, Ski et Snowboard, dernières performances des riders du team Rip Curl...

 

La plateforme Ripcurl.TV, à travers un jeu concours élaboré avec Sprite, permettra aux internautes passionnés de snowboard ou surf, de rejoindre le team Rip Curl lors de ses 2 search trips phares, en Abkhazie ou aux Iles Lofoten.

 

Dès février, les internautes pourront suivre en quasi LIVE les 2 expéditions de la saison et se retrouver immergés sur les pentes immaculées d'Abkhazie ou aux pieds des fjords en Norvège !

 

Rendez-vous le 11 janvier à 11h11 pour le lancement de la Web TV sur www.ripcurl.tv !

 

08.01.2008  mango-surf.com

 

 L'état major russe prêt à reconnaître l'indépendance de la Transdniestrie

 

Selon le président de la république de Transdniestrie, son pays "a plus de droit que le Kosovo à l'indépendance". C'est ainsi que Moscou continue à utiliser les conflits des Balkans pour essayer d'entraver la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo de la part des puissances occidentales, qui probablement se produira les prochains mois. La tête de l'état major russe, le général Iuri Baluevski, s'est montrée favorable à la reconnaissance des républiques de Transdniestrie, d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

 

Pour Baluevski, la reconnaissance de la souveraineté kosovar peut seulement conduire à l'admission d'autres républiques à la liste d'états indépendants du monde. En début décembre, un autre dirigeant russe, le président du principal parti de l'état, Borís Gryzlov, a affirmé que le parlement russe discuterait de la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

Pourtant, les analystes s'accordent sur le fait que le Kremlin sera attendu lors de l'annonce par les États occidentaux de la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. La reconnaissance unilatérale des indépendances d'Abkhazie, d'Ossétie du Sud et de la Transdniestrie pourrait se tourner contre la Russie, à l'intérieur de laquelle il y a un bon nombre de républiques où la plupart de la population n'est pas "ethniquement" russe.

 

Igor Smírnov, président de Transdniestrie, n'a pas perdu l'occasion pour affirmer que sa république "a plus de droit que le Kosovo à l'indépendance" tout en citant les "aspects historiques et légaux", selon le journal progouvernemental Tiraspol Times. L'argument de la direction politique de Transdniestrie est que le pays a été accolé artificiellement à la Moldavie sous Stalin à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, malgré que le fait que la population est slave, ukrainienne et russe et non moldave.

 

06.01.2008  Eurominority

 

 L’Abkhazie mérite autant d’être reconnue que le Kosovo, selon son président

 

La Republic d’Abkhazie, mérite au moins autant d’être reconnue comme indépendante que la province serbe du Kosovo et espère l’être prochainement par Moscou, a déclaré le président abkhaze Sergueï Bagapch.

 

Q : La reconnaissance du Kosovo donnera-t-elle plus de chances à l’Abkhazie d’être reconnue par la communauté internationale ?

 

R : La reconnaissance d’un Kosovo indépendant par l’Occident créera un précédent. Si les pays occidentaux reconnaissent le Kosovo, cela nous donne le droit de demander à nos amis, la Russie, le Bélarus et d’autres pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants, ex-URSS moins les pays baltes, ndlr), de reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie, de l’Ossétie du Sud et de la Transdniestrie.

 

Si l’on compare l’Abkhazie et le Kosovo, qui mérite plus l’indépendance, du point de vue historique, juridique et moral ?

 

Si le Kosovo est le coeur de la Serbie, l’Abkhazie a presque toujours été un Etat indépendant. Elle a été l’une des républiques de l’URSS, mais en 1931 Staline et (son ministre de l’Intérieur Lavrenti) Beria (tous les deux d’origine géorgienne, ndlr) l’ont poussée dans la Géorgie.

 

Q : Est-il possible que l’Abkhazie adhère à la Fédération de Russie ?

 

R : A l’époque soviétique, l’Abkhazie avait à plusieurs reprises demandé à quitter la Géorgie et à être rattachée à la république de Russie.

 

Mais aujourd’hui, la Russie ne peut pas rattacher l’Abkhazie à son territoire. Elle risque d’être accusée de s’emparer de territoires étrangers.

 

Le peuple abkhaze a toujours voulu être avec la Russie. 85% des Abkhazes sont citoyens de Russie, nous participons aux élections russes, des soldats de la paix russes sont déployés en Abkhazie, le rouble circule sur notre territoire, nous parlons russe aussi souvent que l’abkhaze.

 

Notre économie est orientée vers la Russie, les milieux des affaires russes ont des projets en Abkhazie, les touristes russes viennent se reposer chez nous. La Russie nous verse des retraites.

 

Nous allons lutter pour l’indépendance, mais nous voulons établir les relations les plus étroites avec la Russie. Nos liens avec la Russie sont impossibles à rompre.

 

Le peuple abkhaze s’inquiète d’une seule chose : qu’après la reconnaissance du Kosovo, la Russie ne prenne ses distances. J’espère que les autorités russes vont prendre une décision juste.

 

La Géorgie veut entrer dans l’Otan et avec les forces de l’Otan nous rattacher de nouveau à son territoire. Ce n’est pas dans l’intérêt de la Russie d’avoir l’Otan à ses frontières.

 

Q : Une élection présidentielle se tient samedi en Géorgie. Quels changements peut-elle apporter pour l’Abkhazie ?

 

R : Rien ne changera après cette élection. Mais si une personne plus calme et plus sage vient au pouvoir, elle commencera peut-être à chercher un dialogue avec l’Abkhazie et ne fera plus de provocations. Pour régler un conflit, il faut savoir négocier. La Géorgie doit dire qu’elle est prête au dialogue et non pas dire qu’elle est forte et bien armée.

 

04.01.2008  Nouvelles d'Armenie

 

 Géorgie-Abkhazie: Soukhoum dément des "raids d'intimidation" contre des villages géorgiens

 

Soukhoum / Tbilissi, Les autorités abkhazes et le contingent de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien ont démenti mercredi les affirmations de la télévision géorgienne Roustavi-2 sur une opération menée la veille par la police abkhaze dans le district frontalier de Gal peuplé de Géorgiens.

 

"Aucun raid et d'autant moins d'intimidation n'a été mené", a affirmé dans un entretien à RIA Novosti le représentant du président de la république d'Abkhazie dans le district de Gal, Rouslan Kichmaria.

 

Selon lui, des représentants de forces de l'ordre abkhazes se sont rendus dans le village de Nabakevi, après un coup de téléphone annonçant que la maison d'un habitant local avait fait l'objet d'un incendie volontaire. Sur les lieux, on a appris qu'il s'agissait d'une dépendance et non pas de la maison. Les policiers ont arrêté un suspect non loin du village, a poursuivi M. Kichmaria.

 

Une source interne aux Force collectives de maintien de la paix de la CEI a démenti elle-aussi les affirmations de la télévision géorgienne.

 

Mercredi matin, cette chaîne a annoncé que la police abkhaze avait brûlé sept maisons d'habitants locaux en procédant à huit interpellations.

 

Le conflit abkhazo-géorgien a débuté le 14 août 1992 après l'entrée des troupes géorgiennes en Abkhazie où elles se sont heurtées à une résistance armée. A la suite du conflit armé qui s'est achevé le 30 Septembre 1993, la Géorgie a perdu le contrôle de l'Abkhazie. La paix dans la région est maintenue par les Forces collectives de la CEI (Communauté des Etats indépendants) composées de militaires russes. L'Abkhazie cherche à obtenir la reconnaissance de son indépendance au niveau international.

 

02.01.2008  RIA Novosti