Tiraspol, Le chef d'Etat-major des forces armées transnistriennes, Vladimir Atamaniouk, et le vice-ministre abkhaz de la Défense, Garri Koupalba, ont examiné vendredi les questions de la formation du bataillon de maintien de la paix des deux républiques.

"Nous avons un bataillon est assez mobile. A tout instant, il pourra aider l'Abkhazie soeur en cas d'aggravation de la situation. Mais, malheureusement, nous ne pouvons pas encore mener des exercices conjoints", a indiqué le général devant des journalistes, à l'issue de sa rencontre avec le représentant abkhaz.

"Nous pouvons régler les problèmes de notre sécurité uniquement en conjuguant nos efforts, nous nous en rendons parfaitement compte", a indiqué de son côté M. Koupalba.

En novembre 2007, les leaders abkhazes, transnistriens et sud-ossètes ont signé l'accord sur les statuts de la Communauté "Pour la démocratie et les droits des peuples", s'engageant à mener une politique concertée en matière de sécurité internationale. Les leaders des républiques d'Abkhazie, d'Transnistrie et d'Sud-Ossètie ont convenu de renforcer la sécurité au sein de Communauté, au moyen de groupes d'observateurs militaire, de forces de maintien de la paix et d'unités conjointes.

Après la dislocation de l'URSS en 1991, les districts situés sur la rive gauche du Dniestr (Nistru en moldave), la région la plus industrialisée de l'ex-RSS de Moldavie et peuplée aux deux tiers des Slaves, inquiets face aux déclarations sur l'éventualité de la réunification de la Moldavie et de la Roumanie, ont proclamé la république de Transnistrie. Chisinau, cherchant à rétablir sa souveraineté sur la région, a tenté d'introduire des troupes, provoquant un conflit armé qui a duré plusieurs mois.

La paix dans la zone du conflit est maintenue grâce à une force composée de contingents russe, transnistrien et moldave. La Transnistrie continue de rechercher son indépendance, la Moldavie refuse et lui propose une vaste autonomie.

18.07.2008  RIA Novosti

Gal (Abkhazie), L'Abkhazie prépare son propre plan de règlement du conflit avec la Géorgie, a déclaré vendredi le président de la république d'Abkhazie, Sergueï Bagapch, recevant le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.

Le chef de la diplomatie allemande a présenté un plan à trois étapes. M. Bagapch a souligné que la direction abkhaze n'était pas d'accord avec le plan de Berlin.

"Nous avons rejeté ce document qui ne nous arrange pas en principe. Car la Géorgie insiste sur le retour des réfugiés dans d'autres régions de l'Abkhazie (outre celle de Gal, ndlr), ce qui ne nous arrange pas. C'est une variante impossible car elle risque de conduire à une nouvelle guerre", a noté M. Bagapch.

"Nous avons proposé au ministre allemand de ne pas préparer de documents volumineux, mais de prévoir deux clauses seulement: le retrait des troupes (géorgiennes) de la partie supérieure des gorges du Kodor, puis la signature avec la Géorgie d'un accord sur la non-reprise des hostilités et les garanties de sécurité. Les négociations deviendront alors possibles", a indiqué M. Bagapch.

"On poursuivra le travail sur le document et, l'essentiel, il faut qu'il fasse aussi état de propositions abkhazes", a-t-il ajouté.

18.07.2008  RIA Novosti

Gal (Abkhazie), L'Abkhazie rejette le plan de règlement du conflit abkhazo-géorgien élaboré par le gouvernement allemand, a déclaré vendredi le président de la république d'Abkhazie Sergueï Bagapch à l'issue d'une rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

"La Géorgie doit respecter les accords déjà signés et l'accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la séparation des forces dans les airs, sur mer et sur terre, y compris dans les gorges du Kodor. Les réfugiés géorgiens pourront rentrer dans la région abkhaze de Gal après le règlement du conflit, mais il est impossible d'insister sur leur retour dans les autres régions abkhazes tant que le conflit n'est pas réglé, cela provoquera une nouvelle guerre", a indiqué M.Bagapch.

L'Allemagne a proposé un plan de règlement du conflit en trois étapes. Selon la presse allemande, la première étape prévoit des mesures annuelles de rétablissement de la confiance entre la Géorgie et l'Abkhazie, la signature d'un accord de non recours à la force et le début du processus de retour des réfugiés géorgiens. La deuxième étape suppose le début des travaux de reconstruction grâce aux fonds des pays donateurs collectés par le gouvernement allemand, et la troisième consiste en la définition du statut politique de l'Abkhazie.

"Nous ne sommes pas d'accord avec le plan allemand. Nous avons proposé d'inclure deux nouveaux points dans ce document. Le premier porte sur le retrait des troupes géorgiennes de la partie haute des gorges du Kodor et le deuxième sur la signature d'un accord de non recours à la force", a ajouté M.Bagapch. La réalisation des autres étapes du plan est impossible sans le règlement de ces deux questions, selon lui.

18.07.2008  RIA Novosti

Moscou, Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réitéré jeudi à Moscou la nécessité d'un accord de non-recours à la force en tant que premier pas vers le règlement du conflit abkhazo-géorgien.

"Nous avons déposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à résoudre un problème particulièrement urgent, celui de la signature d'un accord de non-recours à la force", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec son homologue serbe Vuk Jeremic.

Le ministre russe a par ailleurs jugé inadmissible de lier cet accord avec le problème du retour des réfugiés géorgiens.

"La signature d'un accord sur le retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie est pour l'instant irréelle, car elle passe par l'apaisement des tensions et le rétablissement de la confiance", a-t-il soutenu.

L'Allemagne a proposé un plan de règlement des conflits régionaux en Géorgie. Selon la presse, ce plan composé de trois phases prévoit non seulement l'abandon des violences, mais aussi le retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie.

17.07.2008  RIA Novosti

Soukhoum, L'Abkhazie ne reprendra pas le processus de paix avec Tbilissi tant que ce dernier ne se sera pas retiré de la haute vallée du fleuve Kodor, à la frontière abkhazo-géorgienne, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères de la république d'Abkhazie, Sergueï Chamba.

M. Chamba a ainsi réagi à l'élaboration par l'Allemagne d'un plan de paix pour le règlement du conflit abkhazo-géorgien. Ce plan en trois étapes prévoit, premièrement, des mesures annuelles de rétablissement de la confiance entre la Géorgie et l'Abkhazie, la signature d'un accord de non-recours à la force et le début du processus de retour des réfugiés géorgiens; deuxièmement, le début des travaux de reconstruction grâce aux fonds des pays donateurs collectés par le gouvernement allemand; et, troisièmement, la définition du statut politique de l'Abkhazie.

Soukhoum ne pourra soutenir les mesures de sécurité prévues à la première étape du plan que si la Géorgie retire ses troupes des gorges du Kodor et signe un accord de non-recours à la violence, a soutenu le ministre abkhaze.

"Quant au retour des réfugiés, on ne pourra en parler que dans le cadre des accords signés précédemment, et cela ne peut concerner que le district de Gal (frontalier de la Géorgie, NDLR)", a-t-il affirmé.

"Nous avons déclaré à maintes reprises que le statut de notre république ne peut faire l'objet d'aucun débat. Il ne peut être question que de la définition des rapports étatiques et juridiques avec la Géorgie ou de la reconnaissance de l'indépendance abkhaze par la Géorgie", a souligné M. Chamba.

Le ministre abkhaze s'est par ailleurs réjoui que le plan allemand ne dise rien de l'intégrité territoriale de la Géorgie, ce qui témoigne à son avis d'un changement de position de plusieurs pays occidentaux à l'égard de l'Abkhazie.

Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier est arrivé jeudi en Géorgie pour proposer un plan de règlement du conflit abkhazo-géorgien. A Tbilissi, il s'est entretenu avec la ministre des Affaires étrangères Ekaterina Tkelachvili, et doit rencontrer par la suite le président du parlement David Bakradze et le président Mikhaïl Saakachvili.

Vendredi, M. Steinmeier est attendu à Soukoumi pour rencontrer les autorités de la république d'Abkhazie.

17.07.2008  RIA Novosti

Tbilissi, L'Allemagne préconise un plan de règlement du conflit entre la Géorgie et l'Abkhazie composé de trois étapes, a annoncé jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, en visite à Tbilissi.

"Je suis ici pour vous présenter un plan de règlement en trois étapes du conflit en Abkhazie. L'essentiel est d'apaiser la tension dans la région et de trouver des solutions à la crise", a indiqué le diplomate allemand au terme d'une rencontre avec son homologue géorgienne Ekaterina Tkechelachvili.

Selon les journaux allemands, le plan élaboré par le gouvernement allemand comprend trois étapes: la première prévoit des mesures annuelles de rétablissement de la confiance entre la Géorgie et l'Abkhazie, la signature d'un accord de non-recours à la force et le début du processus de retour des réfugiés géorgiens. La deuxième étape suppose le début des travaux de reconstruction grâce aux fonds des pays donateurs collectés par le gouvernement allemand, et la troisième consiste en la définition du statut politique de l'Abkhazie.

Les pays amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie ont déjà étudié le nouveau plan allemand, selon le ministre. "J'espère que l'ONU l'approuvera aussi. Il est temps de mettre fin aux conflits en Europe de l'Est", a déclaré M.Steinmeier.

Jeudi, le ministre rencontrera le président du parlement géorgien David Bakradze avant de partir pour la république autonome géorgienne d'Adjarie afin de s'entretenir avec le président du pays Mikhaïl Saakachvili. Vendredi, le diplomate allemand se rendra à Soukhoum, la capitale abkhaze, pour présenter le plan de règlement aux dirigeants de la république d'Abkhazie.

17.07.2008  RIA Novosti

Tbilissi, Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier est attendu les 17 et 18 juillet à Tbilissi pour proposer un plan de règlement du conflit abkhazo-géorgien, a indiqué à RIA Novosti un porte-parole du ministère géorgien des Affaires étrangères.

Selon la presse allemande, ce plan est divisé en trois étapes: la première prévoit des mesures annuelles de rétablissement de la confiance entre la Géorgie et l'Abkhazie, la signature d'un accord de non-recours à la force et le début du processus de retour des réfugiés géorgiens, la deuxième suppose le début des travaux de reconstruction grâce aux fonds des pays donateurs collectés par le gouvernement allemand, et la troisième consiste en la définition du statut politique de l'Abkhazie.

Lors de sa visite en Géorgie, M. Steinmeier sera reçu par le président Mikhaïl Saakachvili, le président du parlement David Bakradze et la ministre des Affaires étrangères Ekaterina Tkechelachvili, qui doit écourter sa visite en France. Le chef de la diplomatie allemande se rendra ensuite à Soukhoum.

17.07.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie prône le retrait des troupes géorgiennes de la partie haute des gorges du Kodor, en Abkhazie, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'un entretien téléphonique avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

"Les interlocuteurs ont focalisé leur attention sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien. La partie russe a souligné qu'il fallait oeuvrer pour aboutir à un accord sur le non recours à la force et le retrait des unités armées géorgiennes de la partie haute des gorges du Kodor afin d'apaiser la tension dans la zone du conflit", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères publié à l'issue de l'entretien.

La situation en Abkhazie et en Ossétie du Sud s'est nettement aggravée depuis deux semaines à la suite d'une série d'explosions et d'échanges de tirs.

15.07.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie est prête à examiner la situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud au Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

"La partie russe est prête à examiner l'ensemble des questions relatives à la situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, y compris dans le contexte du projet de résolution présenté par la Russie au Conseil de Sécurité", a indiqué le ministère commentant la demande géorgienne de convoquer une séance extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU en raison de la "violation de son espace aérien par des avions militaires russes le 8 juillet dernier".

Le 8 juillet, des avions russes ont survolé la zone du conflit osséto-géorgien pour préciser la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien où la menace d'invasion d'unités géorgiennes se maintenait, selon les autorités russes. L'Ossétie du Sud affirme que ce survol a permis d'éviter le début d'une nouvelle guerre osséto-géorgienne, alors que Tbilissi parle d'acte d'agression.

La Russie est prête à convoquer d'urgence une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies pour "de nouveau attirer l'attention de la communauté internationale sur les provocations géorgiennes qui mettent en danger la situation dans la région". "Malheureusement, le représentant géorgien auprès de l'ONU a quitté New York immédiatement après avoir demandé au Conseil de sécurité de rencontrer une délégation américaine de haut rang à Tbilissi", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère.

La Russie a été obligée de survoler d'urgence l'Ossétie du Sud, affirme le ministère. "Selon toute apparence, Tbilissi s'apprêtait à attaquer l'Ossétie du Sud. Nos actions ont permis d'éviter ce scénario dangereux", lit-on dans le communiqué.

14.07.2008  RIA Novosti

Moscou, L'Organisation des Nations Unies (ONU) doit appeler la Géorgie et l'Abkhazie, à relancer les négociations et à signer un accord sur le non recours à la force, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

La communauté internationale "doit exhorter les parties en conflit à relancer les pourparlers suspendus en été 2006 dans le cadre des mécanismes de maintien de la paix internationaux", à faire preuve de volonté politique et à oeuvrer pour parvenir à un compromis, a indiqué le ministère à l'issue d'une rencontre du vice-ministre russe des AE Grigori Karassine avec la mission d'évaluation des Nations Unies du processus de paix abkhazo-géorgien conduite par Bertrand Ramcharan.

"Il faut d'abord signer un accord sur le non recours à la force et le retrait des troupes géorgiennes de la partie haute des gorges du Kodor", selon la diplomatie russe.

La situation est très tendue, estime le ministère. "Les négociations sont bloquées. Les parties en conflit, surtout la Géorgie, ne respectent pas leurs engagements et les récentes résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Le processus de paix se trouve dans une impasse", a ajouté le ministère. Dans cette optique, le ministère souligne que l'ONU et ses institutions (mission d'observation de l'ONU en Géorgie, Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie) jouent un rôle important dans le règlement de la situation et le rétablissement du dialogue entre les parties.

14.07.2008  RIA Novosti

Moscou/Soukhoum, Deux militaires abkhazes ont été blessés dans une fusillade entre soldats abkhazes et géorgiens dans les gorges de Kodor, mercredi matin, a annoncé mercredi à RIA Novosti le ministre abkhaz de la Défense Merab Kichmaria.

"Cet incident s'est produit mercredi dans la matinée lors d'une patrouille des militaires abkhazes. Quand les deux groupes se sont rencontrés, les Géorgiens ont ouvert le feu avec des mitraillettes et des lance-grenades, blessant deux soldats", a indiqué le ministre abkhaz de la Défense, précisant qu'il ne disposait pas actuellement du bilan au sein du groupe géorgien. "Les soldats blessés ont été hospitalisés. Leur état est satisfaisant. La fusillade finie, les militaires géorgiens se sont dissimulés", a-t-il ajouté.

Plus tôt, la Géorgie avait annoncé que mercredi matin, trois personnes avaient été blessées, dont une grièvement, à la suite d'une attaque menée par des militaires contre des policiers géorgiens. Le ministre géorgien de l'Intérieur ne dispose d'aucune information concernant les agresseurs.

09.07.2008  RIA Novosti