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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 L'Abkhazie soutiendra l'Ossétie du Sud dans son conflit avec la Géorgie

 

Soukhoum, L'Abkhazie est prête à soutenir l'Ossétie du Sud où la situation s'est récemment aggravée dans la zone du conflit osséto-géorgien, a déclaré vendredi le président abkhaze Sergueï Bagapch après sa conversation téléphonique avec le leader de la république d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty.

 

"MM. Bagapch et Kokoïty ont discuté en détail de la situation qui se forme autour de l'Ossétie du Sud à la suite des tentatives entreprises par la Géorgie pour déstabiliser la situation et provoquer des affrontements armés d'envergure", a indiqué Christian Bjania, porte-parole du président abkhaze.

 

La situation dans la zone du conflit osséto-géorgien s'était aggravée à la suite du lancement par Tbilissi - sans concertation avec Tskhinvali - d'une route qui devait relier les villages géorgiens d'Avnevi et de Nikozi en contournant le territoire contrôlé par les Sud-Ossètes.

 

Le mercredi 27 juin, les militaires russes avaient bloqué la construction de la route en attendant que son tracé soit concerté entre les parties adverses. Le matin, environ 500 habitants géorgiens des gorges de Proni s'étaient rassemblés dans la zone du chantier, exigeant que les travaux soient débloqués. Ils portaient des drapeaux nationaux de la Géorgie.

 

La tension avait atteint son paroxysme lorsque les habitants autochtones d'origine géorgienne avaient versé de la peinture sur plusieurs véhicules de combat d'infanterie appartenant aux troupes russes de maintien de la paix et jeté des pierres dans leur direction. Après que les passions se furent calmées, les militaires russes et géorgiens chargés de maintenir la paix dans la région avaient procédé à des négociations près du village de Tsounar où les troupes des deux pays avaient aménagé un poste de contrôle provisoire.

 

29.06.2007  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie participera aux consultations du Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie

 

Moscou, Un représentant abkhaze participera aux consultations du Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU pour le problème abkhazo-géorgien, a annoncé mercredi au quotidien Vremia novosteï Nougzar Achouba, président de l'Assemblée populaire de la république d'Abkhazie.

 

"Nous préconisons un processus de négociations, et les consultations sous ce format peuvent donner des résultats. Nous espérons que cette rencontre influera sur la position de la Géorgie concernant les gorges de Kodor. Notre représentant, qui est traditionnellement le ministre des Affaires étrangères Sergueï Chamba, posera obligatoirement ces questions", a indiqué le président du parlement abkhaze.

 

Les consultations qui auront lieu la semaine prochaine à Bonn réuniront les représentants de la Russie, de l'Allemagne, des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. En 2006, compte tenu des événements dans les gorges de Kodor, l'Abkhazie a suspendu sa participation à ces rencontres.

 

S'agissant des négociations directes avec la Géorgie, Nougzar Achouba a indiqué que l'Abkhazie rejetterait cette possibilité jusqu'au retrait des formations armées géorgiennes et du "gouvernement en exil" des gorges de Kodor.

 

Evoquant les informations selon lesquelles l'Abkhazie construirait, avec le concours de la Russie, une nouvelle base militaire dans le district de Gal, le responsable abkhaz a affirmé: "Ni la Russie, ni l'Abkhazie n'y construisent aucune base". "Nous avons l'intention d'aménager une frontière normale avec la Géorgie. Une fois notre économie renforcée, cette frontière sera aménagée. Nous n'avons besoin d'aucune autorisation pour ça. C'est notre affaire à nous", a-t-il ajouté.

 

20.06.2007  RIA Novosti

 

 Transnistrie et Abkhazie renforceront leur coopération militaire (responsable)

 

Tiraspol, La Transnistrie renforcera sa coopération militaire avec l'Abkhazie, a déclaré vendredi à la presse le chef de l'état-major principal du ministère transnistrien de la Défense.

 

"Nous vivons dans des conditions militaires et politiques difficiles, mais nous avons ceci en commun que nos armées ont une vocation purement défensive", a indiqué Vladimir Atamaniouk, à l'issue de consultations à Tiraspol avec le vice-ministre abkhaz de la Défense Garry Koupalba.

 

La Transnistrie et l'Abkhazie ont besoin de coopérer dans le domaine militaire et de se soutenir mutuellement, selon lui.

 

15.06.2007  RIA Novosti

 

 Signature d'un protocole de coopération entre les ministères transnistrien et abkhaze de la Défense

 

Tiraspol, Le chef d'état-major et premier vice-ministre transnistrien de la Défense, Vladimir Atamaniouk, et le vice-ministre abkhaze de la Défense, Garry Koupalba, ont signé vendredi à Tiraspol un protocole de coopération entre les structures militaires des deux républiques, rapporte le service de presse du président transnistrien.

 

Signé en vertu du Traité d'amitié et de coopération entre l'Abkhazie et la Transnistrie de 1993, le protocole vise à développer les ententes intervenues le 14 juin 2006, lors de la rencontre des présidents abkhaze, transnistrien et sud-ossète à Soukhoum, et à mettre en place un système garantissant la paix et la sécurité dans la région Caucase-mer Noire.

 

Le protocole prévoit la création d'une structure permanente chargée de coordonner la coopération bilatérale abkhazo-transnistrienne dans le domaine militaire.

 

Le document consacre la volonté des parties de poursuivre la formation des unités abkhazes et transnistriennes au sein de la Force conjointe de maintien de la paix relevant de la Communauté "Pour la démocratie et les droits des peuples" (organisation instituée en juin 2006 par les leaders de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud et de la Transnistrie).

 

La Transnistrie et l'Abkhazie avaient convenu d'harmoniser leurs législations respectives réglementant les activités conjointes qu'elles déploient en matière de défense. Cette harmonisation doit préluder à la conclusion d'un accord sur la reconnaissance réciproque des documents nécessaires pour fournir une assistance sociale aux militaires et aux membres de leurs familles sur les territoires de l'Abkhazie et de la Transnistrie, a ajouté le service de presse du président transnistrien.

 

15.06.2007  RIA Novosti

 

 Des hommes d'affaires de Singapour prêts à aider l'Abkhazie à réformer son économie

 

Soukhoum, Les représentants des milieux d'affaires de Singapour ont proposé à la république d'Abkhazie une coopération dans le domaine de l'économie et de l'éducation, lors d'un entretien vendredi avec le président Sergueï Bagapch, a annoncé un porte-parole de la présidence abkhaze.

 

Les hommes d'affaires se sont dits prêts à aider l'Abkhazie à réformer son secteur bancaire. Selon les hôtes du président Bagapch, ils pourraient également faire part de leur expérience des réformes dans la santé publique, l'éducation, la législation fiscale et le droit foncier, à l'instar des économies développées du Sud-est asiatique.

 

Les Abkhazes ont été invités à promouvoir des projets éducatifs conjoints et les échanges d'étudiants et d'enseignants.

 

Selon le chef de la délégation, Yi Tiong Hau, qui vient en Abkhazie pour la deuxième fois, la république autoproclamée a toutes les chances de devenir rapidement un pays prospère. A son avis, les principaux éléments de ce succès sont le développement de l'industrie du tourisme et de la sphère financière.

 

Sergueï Bagapch a remercié les représentants de Singapour de cette visite et de leur intérêt pour l'Abkhazie. Le chef de l'Etat les a brièvement familiarisés avec la situation politique, économique et sociale dans son pays. Le président "s'est toujours intéressé à l'expérience de développement de Singapour qui a pu se hisser rapidement parmi les pays les plus développés du monde", a-t-on précisé à la présidence.

 

Selon M. Bagapch, le gouvernement abkhaz étudiera toutes les propositions de la délégation abkhaze.

 

15.06.2007  RIA Novosti

 

 Le ministère russe de la Défense dément l'information sur la création d'une base en Abkhazie

 

Moscou/Tbilissi, Les déclarations des parlementaires géorgiens sur la création d'une base militaire dans le district de Gal de l'Abkhazie ne correspondent pas à la réalité, a annoncé lundi à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe de la Défense, Viatcheslav Sedov.

 

"Rien de tel n'existe pas, car autrement cela contredirait des accords internationaux", a indiqué le militaire russe.

 

"La Russie respecte à la lettre ses engagements", a-t-il ajouté.

 

Conformément aux accords d'Istanbul de 1999, la Russie a fermé sa base militaire à Goudaouta (Abkhazie) et retire ses troupes du territoire géorgien, a rappelé le représentant du ministère de la Défense.

 

Lundi, la commission du parlement géorgien en charge du rétablissement de l'intégrité territoriale du pays a fait une déclaration spéciale, dans laquelle elle a condamné la construction d'une base militaire sur le territoire de l'Abkhazie non reconnue. Il est dit dans le texte de cette déclaration que, conformément aux renseignements dont dispose le parlement géorgien, "la construction d'une base militaire commence avec l'appui de la Fédération de Russie" à Primorskoïé, dans le district abkhaz de Gal.

 

République autonome de la Géorgie soviétique, l'Abkhazie a proclamé son indépendance en 1991, année de la fin de l'URSS, réaffirmée suite à trois années de guerre de 1991 à 1993 et lors d'un référendum de 1999. Soukhoum refuse de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et recherche une reconnaissance internationale de son indépendance.

 

11.06.2007  RIA Novosti

 

 La Géorgie rejette le modèle kosovar pour régler les conflits en Abkhazie et en Ossétie du Sud

 

Tbilissi, Les conflits en Abkhazie et en Ossétie du Sud ne sont pas ethniques, mais territoriaux, aussi le modèle kosovar n'y est-il pas applicable, lit-on mardi dans un commentaire officiel du ministère géorgien des Affaires étrangères, cité par l'agence News-Georgia.

 

La diplomatie géorgienne a publié ce document sur le règlement des conflits en Géorgie en réponse aux déclarations de certains politiques russes estimant possible d'y appliquer le modèle du Kosovo.

 

"Malheureusement, Moscou ne voit que ce qu'il veut voir. Aussi le tableau qu'il présente est-il loin d'être objectif. La réalité est qu'il y a en Géorgie des conflits territoriaux et non des conflits ethniques, comme le prétend la partie russe", souligne le ministère géorgien des Affaires étrangères.

 

"Tout en se faisant passer pour un médiateur impartial, la Russie ne fait en réalité qu'attiser les deux conflits, donnant aux séparatistes des illusions gratuites sur la reconnaissance de leur indépendance", lit-on dans le document. "Tout cela a pour résultat une attitude intransigeante des régimes en place à Soukhoum et à Tskhinvali, ainsi que des atermoiements infinis dans le processus de règlement des conflits", constate le ministère géorgien des Affaires étrangères.

 

"Nous estimons que la Russie et la Géorgie, en tant qu'Etats voisins, ne doivent pas dans leurs relations devenir otages des ambitions des régimes séparatistes. Cette voie nous mènera dans l'impasse", est-il souligné dans le commentaire.

 

Antérieurement, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans une interview au programme "Vesti nedeli" de la chaîne de télévision "Rossia" que la Russie s'opposerait à l'application de la politique des "deux poids, deux mesures" lors du règlement des problèmes clés de la politique mondiale et du droit international. Le chef de la diplomatie russe a même établi des parallèles entre la situation au Kosovo et en Ossétie du Sud.

 

05.06.2007  RIA Novosti

 

 Kosovo: Poutine met en garde contre un précédent dangereux

 

Moscou, Le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois mis en doute la nature unique du cas du Kosovo dont l'indépendance légitimerait celle des républiques d'Ossétie du Sud, d'Abkhazie et de Transnistrie.

 

"La déclaration de nos partenaires selon laquelle le cas du Kosovo revêtirait un caractère unique n'est pas convaincante. Il n'y a aucun argument prouvant que le cas du Kosovo diffère de la situation en Ossétie du Sud, en Abkhazie ou en Transnistrie", a indiqué le chef de l'Etat dans une interview accordée vendredi dernier à la presse écrite des pays membres du G8, en prévision du sommet des huit pays les plus industrialisés.

 

Cela fait quinze ans que l'Ossétie du Sud, l'Abkhazie et la Transnistrie se veulent des Etats indépendants: elles ont choisi leurs parlements, leurs présidents et ont adopté leurs Constitutions, a-t-il rappelé.

 

"Il n'y a aucune différence, et nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions suivre un principe dans une région d'Europe, et en respecter un autre dans d'autres régions du continent en refusant aux petites ethnies du Caucase, par exemple, le droit à l'autodétermination", a souligné M. Poutine.

 

Le président russe a rappelé que la position de Moscou se fondait sur l'un des principes fondateurs du droit international, celui de l'intégrité territoriale des Etats, et sur la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l'ONU stipulant "noir sur blanc" que le Kosovo fait partie intégrante de la Serbie.

 

M. Poutine a par ailleurs mis en garde contre la relance des mouvements séparatistes en Europe. "Autant que je sache, l'Ecosse organise dans trois ans un référendum sur l'indépendance. Nous observons des mouvements similaires en Catalogne. Ce processus est depuis longtemps en cours dans le Pays basque espagnol. Si nous regardons la carte des Balkans, nous verrons que la Republika Srpska pourrait elle aussi se joindre à la Serbie", a résumé le chef de l'Etat.

 

04.06.2007  RIA Novosti