|
|
Conflit
Soukhoum-Tbilissi: les soldats géorgiens doivent quitter les gorges du
Kodor (Lavrov) |
Saint-Petersbourg, Le chef de la
diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé en marge du sommet informel de
la CEI que le meilleur moyen de diminuer la tension dans la région du
conflit abkhazo-géorgien est de retirer les soldats géorgiens des gorges
du Kodor.
"La meilleure solution pour atténuer la
tension dans la région du conflit abkhazo-géorgien est de retirer les
forces militaires géorgiennes des gorges du Kodor", a souligné M.Lavrov
à l'issue de la rencontre entre les présidents russe et géorgien, avant
d'ajouter que la démarche suivante pourrait être le retrait des
formations abkhazes. "Et seulement après, nous pourrons poursuivre la
mission de pacification et les négociations dans de nouvelles conditions
plus propices", a souligné le ministre des Affaires étrangères russes (MID).
L'ancienne république autonome d'Abkhazie
a proclamé son indépendance envers la Géorgie après la chute de l'URSS
en 1991. Des affrontements meurtriers ont opposé les Abkhazes aux forces
militaires géorgiennes à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après
l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix.
Président depuis 2004, Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir
l'autorité de Tbilissi sur la république d'Abkhazie. Les négociations
sur le règlement du conflit sont suspendues depuis 2006.
Ces derniers temps, l'Abkhazie signale une
forte concentration de troupes géorgiennes à sa frontière. Tbilissi
dément. Compte tenu de la nouvelle dégradation de la situation dans la
zone du conflit abkhazo-géorgien, la Russie y a augmenté les effectifs
de son contingent de paix en mai dernier, atteignant désormais 2.500
hommes alors que la limite autorisée est de 3.000 hommes.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Conflits en Géorgie:
la Russie intéressée à un règlement rapide |
Saint-Petersbourg, La Russie est
intéressée à un règlement rapide des conflits en Abkhazie et Ossétie du
Sud, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre des présidents russe et
géorgien en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
"Nous avons tout intérêt à ce que les
conflits en Abkhazie et Ossétie du Sud soient réglés le plus vite
possible. Il est extrêmement important que Tbilissi établisse un
dialogue respectueux avec Soukhoum et Tskhinvali sur la base des
principes fondamentaux concertés comme base du règlement des conflits en
question, tout en respectant les ententes déjà enregistrées dans le
cadre des mécanismes de négociations en place", a indiqué le chef de la
diplomatie russe.
Et d'ajouter que la rencontre de MM.
Medvedev et Saakachvili s'est déroulée dans un esprit constructif.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Conflit
abkhazo-géorgien: l'Abkhazie conservera le contingent de paix russe (officiel) |
Soukhoum, L'Abkhazie fera tous les
efforts possibles pour que les soldats de la paix russe restent dans la
zone du conflit osséto-géorgien, a annoncé vendredi le président de la
république d'Abkhazie Sergueï Bagapch après sa rencontre avec le chef de
la diplomatie européenne Javier Solana.
"La question sur le remplacement du
contingent de paix russe par des forces occidentales ne se pose même pas.
Si la Géorgie veut retirer les soldats de la paix russes de son
territoire, nous ferons tout notre possible pour qu'ils restent en
Abkhazie", a déclaré M. Bagapch.
La partie abkhaze est disposée à relancer
les pourparlers avec la Géorgie si Tbilissi retire ses troupes armées de
la partie supérieure des gorges de Kodor, rend la situation conforme aux
clauses de l'accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la séparation des
forces en date du 14 mai 1994 et signe un accord sur la non reprise des
opérations militaires, a conclu le président abkhaze.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Conflit
abkhazo-géorgien: règlement impossible sans la participation de la
Russie (Solana) |
Soukhoum, La participation de la
Russie est nécessaire dans le règlement du conflit abkhazo-géorgien, a
estimé vendredi devant les journalistes à Soukhoum le Haut représentant
de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune
Javier Solana, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
"Je ne vois aucune solution au conflit
abkhazo-géorgien sans la participation de la Russie", a notamment
déclaré le chef de la diplomatie européenne à l'issue d'un entretien
avec le président abkhaz Sergueï Bagapch.
"La Russie est un acteur très important (dans
le règlement du conflit)", a ajouté M. Solana, en précisant que la
situation dans la région serait examinée fin juin lors du sommet
Russie-UE à Khanty-Mansiisk.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Géorgie-Abkhazie-UE:
rencontre entre Sergueï Bagapch et Javier Solana |
Soukhoum, Une rencontre entre le
leader abkhaz Sergueï Bagapch et le Haut représentant de l'UE pour la
politique extérieure et de sécurité commune Javier Solana se déroule
actuellement à Soukhoum.
M. Solana est arrivé vendredi pour une
visite d'un jour en Abkhazie.
"Je compte sur un dialogue constructif
étant donné la récente détérioration des relations abkhazo-géorgiennes",
a déclaré le président de la république d'Abkhazie au début de la
rencontre.
Le leader abkhaz a auparavant déclaré aux
journalistes que la visite en Abkhazie d'un représentant de haut rang de
l'UE ne pourrait pas contraindre Soukhoum à "modifier sa position au
sujet de la reprise des négociations".
"Je voudrais le répéter encore une fois:
le retrait de toutes les unités géorgiennes de la partie supérieure des
gorges de Kodor constitue une condition essentielle de la reprise des
pourparlers", a indiqué M. Bagapch.
Une autre condition prévoit de rendre la
situation conforme aux clauses de l'accord de Moscou sur le
cessez-le-feu et la séparation des forces en date du 14 mai 1994 et la
signature par la Géorgie d'un accord sur la non reprise des opérations
militaires, a déclaré aux journalistes le leader abkhaz.
Aux termes de l'accord de Moscou du 14 mai
1994, les gorges de Kodor sont une zone démilitarisée.
Sergueï Bagapch s'est également opposé au
changement de format de l'opération de maintien de la paix menée dans la
zone du conflit abkhazo-géorgien par les soldats de la paix russes
depuis 14 ans.
"Il ne peut aucunement être question de
remplacer les soldats de la paix russes par des militaires d'autres pays",
a-t-il ajouté.
Le vice-président Raoul Hadjimba, le
président du parlement Nougzar Achouba le premier ministre Alexandre
Ankuab, le secrétaire du Conseil de sécurité abkhaz Stanislav Lakoba et
le vice-ministre des Affaires étrangères Maxim Goundjia participent à la
rencontre du côté abkhaz.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Conflit
abkhazo-géorgien: Javier Solana en visite à Soukhoum (officiel) |
Moscou, Le chef de la diplomatie
européenne Javier Solana est arrivé vendredi à Soukhoum (Abkhazie) pour
s'entretenir avec le président de la république d'Abkhazie Sergueï
Bagapch au sujet du règlement du conflit abkhazo-géorgien, a annoncé par
téléphone Alkhaz Tcholokoua, l'attaché de presse du président abkhaze.
"Javier Solana pourrait influencer les
pourparlers abkhazo-géorgiens s'il réussit à convaincre la Géorgie de
retirer ses troupes militaires des gorges de Kodor et de signer avec
l'Abkhazie un pacte de non-agression", a précisé le porte-parole.
L'Abkhazie ne changera pas sa ligne
politique extérieure. La Russie restera le principal garant de stabilité
dans la région, a-t-il ajouté.
06.06.2008
RIA Novosti
|
Troupes ferroviaires
russes en Abkhazie: réaction "hystérique" de Tbilissi (député) |
Moscou, La réaction des autorités
géorgiennes et du Département d'Etat américain à l'introduction de
troupes ferroviaires russes dans la république d'Abkhazie n'est pas
adéquate à la situation, estime le premier vice-président du comité pour
la Défense de la Douma, Igor Barinov.
Depuis le 31 mai, en Abkhazie, des unités
ferroviaires russes participent au rétablissement d'une voie ferrée,
conformément à la décision de Moscou, datant d'avril, sur des mesures
d'aide à la république d'Abkhazie. Tbilissi y a vu un acte d'agression.
"Même si nous n'avons pas encore utilisé
pleinement notre quota pour le contingent de paix - 3.000 hommes - et
même s'il s'agit de troupes non armées, introduites pour remplir des
missions de paix, cette mesure a provoqué l'hystérie parmi les
dirigeants géorgiens et a suscité l'envoi d'une nouvelle note de
protestation, la 38e depuis le début de l'année", a indiqué le député
prenant la parole devant la Douma mercredi.
D'après le parlementaire, la réaction du
Département d'Etat américain qui a fait savoir son "extrême
préoccupation" concernant l'introduction de troupes ferroviaires russes
en Abkhazie "n'est pas adéquate du tout non plus".
Le député a proposé aux comités de la
Douma pour la CEI et les affaires internationales d'étudier la situation
en Abkhazie.
En avril, Vladimir Poutine, alors
président, a prescrit au gouvernement russe de coopérer avec les
autorités de fait de l'Abkhazie et d'Ossétie du Sud et d'élaborer des
mesures d'aide ponctuelle à la population abkhaze et sud-ossète. Plus
tôt, Moscou avait annoncé la levée des sanctions économiques introduites
en 1997 à l'égard des républiques d'Abkhazie et d'Ossetie du Sud. Ces
mesures ont suscité un tollé de la part de Tbilissi qui a appelé la
Russie à revenir sur sa décision et a demandé l'aide de ses partenaires
étrangers.
04.06.2008
RIA Novosti
|
Abkhazie: l'OTAN
préoccupée par l'entrée de troupes ferroviaires russes (sources) |
Bruxelles, L'Alliance de
l'Atlantique Nord est préoccupée par l'entrée d'un dispositif de troupes
de chemins de fer russes en Abkhazie, a appris lundi RIA Novosti auprès
d'une source au siège de l'OTAN à Bruxelles.
"Une question se pose: si l'on reconnaît
l'intégrité territoriale de la Géorgie, quel autre pays peut y envoyer
des troupes?", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Cependant, il a souligné que, selon les
médias, il ne s'agissait pas d'un contingent de maintien de la paix,
mais d'unités ferroviaires du ministère russe de la Défense.
Comme l'a fait savoir samedi dernier le
ministère russe de la Défense, des
militaires
russes rétablissent les voies ferrées en Abkhazie.
02.06.2008
RIA Novosti
|
Abkhazie: le chemin
de fer au secours du processus de paix? (Kommersant) |
Moscou, La Russie a introduit des
unités de ses troupes des chemins de fer en Abkhazie, en l'expliquant
par la nécessité de rétablir une voie ferroviaire qui reliera plus
étroitement la république d'Abkhazie à la Russie, et notamment aux
ouvrages olympiques en chantier à Sotchi, lit-on lundi dans le quotidien
Kommersant.
Cependant, selon les informations du
journal, l'introduction de ces nouvelles unités russes en Abkhazie
pourrait être liée à la préparation de la rencontre entre les présidents
Dmitri Medvedev et Mikhaïl Saakachvili qui se tiendra cette semaine.
Moscou tente depuis plusieurs années de
rétablir le chemin de fer entre la Russie et la Géorgie, qui avait été
endommagé pendant le conflit abkhazo-géorgien: cette voie ferrée
relierait la capitale russe à l'Arménie, principal allié de Moscou en
Transcaucasie.
Vladimir Poutine et le président géorgien
Edouard Chevardnadze étaient parvenus à un accord d'ensemble dès mars
2003: Tbilissi avait garanti le transit entre la Russie et l'Arménie, et
Moscou avait promis de persuader Soukhoum (capitale abkhaze) d'autoriser
le retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie. En mai 2006, la Géorgie,
l'Arménie et l'Abkhazie avaient même créé un consortium pour le
rétablissement du chemin de fer. Cependant, la détérioration
considérable des rapports entre Moscou et Tbilissi à l'automne 2006
avait entravé ces projets. Ces derniers temps, Moscou aspire à revenir à
ces ententes.
Selon Irakli Ezougbaïa, patron des Chemins
de fer géorgiens, le programme de rétablissement du réseau ferroviaire
d'Abkhazie coûterait au moins 241 millions de dollars. Comme l'a déclaré
au journal le ministre abkhaze des Affaires étrangères Sergueï Chamba,
pour l'instant, les travaux sont financés par le gouvernement russe,
mais Soukhoum n'exclut pas la reprise de l'idée du consortium avec la
participation de Tbilissi et d'Erevan.
"Les dirigeants géorgiens ne pourront
accepter cela qu'en échange de dividendes importants: disons, le retour
des réfugiés géorgiens dans le Nord du district de Gal ou la levée de
l'embargo russe contre les produits géorgiens", estime le politologue
géorgien Nika Imnaïchvili. Cela signifie que Moscou, Tbilissi et
Soukhoum devront conclure un accord d'ensemble.
Selon les informations dont dispose le
quotidien, de nombreuses questions devant faire partie de l'accord font
déjà l'objet de discussions. La rencontre entre les présidents Dmitri
Medvedev et Mikhaïl Saakachvili prévue pour le 6 juin dans le cadre du
sommet de la CEI (Communauté des Etats indépendants) à Saint-Pétersbourg
doit marquer une étape importante de ces négociations. Le fait que, dans
son interview accordée aux journalistes du Monde, le premier ministre
russe ait de manière inattendue porté un jugement positif sur le plan
Saakachvili de règlement du conflit en Abkhazie prouve que les parties
peuvent s'entendre.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
02.06.2008
RIA Novosti
|
|