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Tbilissi suspend les
vols de ses drones au-dessus de l'Abkhazie |
New York (Nations Unies), Tbilissi
a décidé de suspendre tous les vols de ses drones au-dessus de la zone
du conflit abkhazo-géorgien après la publication du rapport de la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie, a déclaré vendredi
devant les journalistes à New York l'ambassadeur géorgien auprès de
l'ONU Irakli Alassania.
Dans un rapport publié le 26 mai, la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) affirme qu'un
MIG-29 russe a abattu un drone géorgien le 20 avril dernier dans la zone
du conflit abkhazo-géorgien, que les avions russes et géorgiens sont
tenus de ne pas survoler en vertu des accords internationaux, et
notamment des Accords de Moscou.
M. Alassania a cependant précisé que
Tbilissi pourrait renouveler les survols de l'Abkhazie "en cas de menace".
D'après le représentant permanent géorgien
auprès de l'ONU, lors de la réunion du Conseil de sécurité, convoqué à
la demande de Tbilissi, les délégations belge, française et américaine
auraient soutenu l'avis de Tbilissi selon lequel l'incident du 20 avril
dernier était un acte d'agression de la Russie envers la Géorgie.
30.05.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Abkhazie:
Moscou exhorte Tbilissi à signer un accord avec Soukhoum |
New York (Nations Unies), Lors
d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies
vendredi, la Russie a exhorté la Géorgie à cesser ses provocations et à
mettre un terme à l'accroissement de sa présence militaire dans la zone
du conflit abkhazo-géorgien, rapporte le correspondant de RIA Novosti
sur place.
"Nous avons appelé Tbilissi à renoncer à
sa politique de provocations dans la zone du conflit abkhazo-géorgien,
d'escalade de la tension et d'accroissement de sa présence militaire
pour s'atteler au rétablissement de la confiance avec la partie abkhaze,
en signant avant tout un accord de non-recours à la force et de
rapatriement des réfugiés", a indiqué le représentant permanent de la
Fédération de Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine à l'issue de
cette réunion du Conseil de sécurité, convoquée à la demande de la
Géorgie.
M. Tchourkine a aussi fait savoir que dans
son intervention à la réunion du Conseil de sécurité, il avait déclaré
que "dans toutes ses actions la Russie partait de la nécessité
d'empêcher une nouvelle effusion de sang en Transcaucasie".
Selon le diplomate, cette déclaration a
été sérieusement accueillie par les membres du Conseil de sécurité.
30.05.2008
RIA Novosti
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Drone géorgien:
la réunion du Conseil de sécurité "insensée" sans participation abkhaze
(Lavrov) |
Moscou, Il serait "insensé" que le
Conseil de sécurité de l'ONU se penche sur le problème de l'avion sans
pilote géorgien abattu le 20 avril dernier sans participation des
représentants abkhazes, estime le ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov.
"Sans l'Abkhazie il est impossible de
tirer au clair cette affaire. Le fait que les représentants de ce pays
soient privés de participer à la réunion montre la malhonnêteté qui
règne autour de ce dossier", a-t-il déclaré aux journalistes.
Dans un rapport publié le 26 mai, la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) affirme qu'un
MIG-29 russe a abattu un drone géorgien le 20 avril dernier dans la zone
du conflit abkhazo-géorgien, que les avions russes et géorgiens sont
tenus de ne pas survoler en vertu des accords internationaux.
L'armée abkhaze avait dans un premier
temps revendiqué la responsabilité de l'incident.
Le ministère russe des Affaires étrangères
(MID) a formellement rejeté ces affirmations.
30.05.2008
RIA Novosti
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Drone géorgien
abattu: le Conseil de sécurité examinera l'incident vendredi |
New York (Nations Unies), Le
Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies se réunira
vendredi 30 mai à huis clos à la demande de la Géorgie pour examiner
l'incident du drone géorgien abattu le 20 avril dernier au-dessus de
l'Abkhazie, a fait savoir jeudi le délégué permanent russe auprès de
l'ONU Vitali Tchourkine.
Dans son rapport, publié lundi 26 mai, la
Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) affirme que,
le 20 avril dernier, un MIG-29 russe a abattu un drone géorgien dans la
zone du conflit abkhazo-géorgien. Le ministère russe des Affaires
étrangères (MID) a formellement rejeté ces affirmations, déclarant que
la qualité de l'enquête laissait à désirer et manquait de crédibilité
car elle reposait sur des matériaux subjectifs.
29.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: une
délégation européenne à Soukhoum pour relancer les négociations
abkhazo-géorgiennes |
Soukhoum, Une délégation de l'Union
Européenne (UE) arrivera vendredi à Soukhoum, la capitale de l'Abkhazie pour relancer les
négociations abkhazo-géorgiennes, a annoncé le ministère abkhaz des
Affaires étrangères.
Le Haut Représentant de l'UE pour la
politique étrangère et de sécurité commune Javier Solana est attendu à
Soukhoum le 6 juin, selon le ministère.
29.05.2008
RIA Novosti
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Tbilissi entend
régler le problème de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud manu militari (Bagapch) |
Moscou, La Géorgie se propose de
régler manu militari le problème de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a
estimé mercredi lors d'une conférence de presse à Moscou le président
abkhaz Sergueï Bagapch.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont
proclamé unilatéralement leur indépendance au lendemain de la chute de
l'URSS au début des années 1990 et l'ont défendue lors de conflits armés
contre les forces géorgiennes.
Jusqu'ici, aucun pays n'a reconnu leur
indépendance, pas même la Russie, qui les a soutenues économiquement
pendant des années.
"Hier, on a mis en circulation sur
Internet une information sur les armements livrés à la Géorgie (sur les
fournisseurs et les quantités de ces armes). Pour se défendre contre qui,
augmente-t-elle (la Géorgie) ses arsenaux? Elle ne le fait que dans un
seul objectif, celui de régler par la force la question de l'Abkhazie et
de l'Ossétie du Sud", a indiqué M. Bagapch.
Commentant les propos de l'ambassadeur
géorgien à Moscou qui avait "juré sur [sa] mère" que Tbilissi n'avait
pas l'intention d'entrer en guerre contre l'Abkhazie, le président
abkhaz a conclu: "On voudrait lui donner crédit, mais les faits disent
le contraire".
21.05.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Abkhazie:
Soukhoum dément son implication dans les tirs frontaliers |
Moscou, Le président de l'Abkhazie,
Sergueï Bagapch, a démenti l'implication de cette république d'Abkhazie
dans les tirs et les explosions de car constatés mercredi dans la zone
du conflit abkhazo-géorgien.
"Il ne s'est rien produit de tel", a-t-il
indiqué lors d'une conférence de presse à Moscou.
Selon M. Bagapch, les événements se sont
produits près de Khourtcha, en Géorgie, et non dans le district
frontalier de Gal, contrôlé par Soukhoum.
M. Bagapch a assuré qu'il était en contact
permanent avec les autorités abkhazes de Gal et avec son administration.
"Il y a eu des échanges de tirs et des
explosions, effectivement, mais pas dans le district de Gali", a-t-il
insisté.
21.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: la paix dépend de la Géorgie et des pays qui l'entraînent dans
l'OTAN (Lavrov) |
Moscou, L'évolution de la situation
en Abkhazie et en Ossétie du Sud dépend de la Géorgie et des pays qui
essaient de l'entraîner dans l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN), a
déclaré mercredi à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov au terme d'entretiens avec son homologue français Bernard
Kouchner.
"Nous sommes persuadés que la paix en
Géorgie, en Abkhazie ou en Ossétie du Sud ne dépend pas de Moscou, mais
de Tbilissi et des pays qui essaient de l'entraîner au sein de l'OTAN",
a indiqué M.Lavrov.
"La Russie et la France préconisent le
règlement politique de ces conflits, il y a des outils spéciaux. La
Russie et la France font partie du Groupe d'amis du secrétaire général
de l'ONU pour la Géorgie qui s'occupe de l'Abkhazie. Le conflit
osséto-géorgien fait l'objet de négociations avec la participation de
l'OSCE en qualité d'observateur", il faut utiliser ces outils au maximum,
a conclu le ministre russe.
21.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: le recours
à la force est inacceptable (Kouchner) |
Moscou, Tout recours à la force
visant à régler le conflit abkhazo-géorgien est inacceptable, a déclaré
le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner lors d'une
conférence de presse au terme de négociations avec son homologue russe
Sergueï Lavrov.
"Toute solution musclée est inacceptable",
a-t-il déclaré en référence à la situation de cette république
d'Abkhazie, dans laquelle la Russie a renforcé sa présence militaire
début mai, sous couvert de la Force collective de maintien de la paix de
la CEI.
M. Kouchner a indiqué que la France
considérait l'Abkhazie comme une partie du territoire géorgien.
21.05.2008
RIA Novosti
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L'ambassadeur
géorgien jure "sur sa mère" que Tbilissi ne fera pas la guerre à
l'Abkhazie |
Moscou, Tbilissi n'a pas
l'intention de faire la guerre à l'Abkhazie, a assuré lors de sa
conférence de presse mardi l'ambassadeur géorgien en Russie Erossi
Kitsmarichvli.
"Je ne sais pas comment on pourrait
prouver que nous n'avons pas l'intention de faire la guerre (à
l'Abkhazie). Mais je vous jure, sur ma mère, que nous n'avons pas
l'intention de le faire", a déclaré l'ambassadeur, répondant à une
question sur l'éventualité d'une guerre contre la république d'Abkhazie.
S'agissant des drones, dont sept auraient
été abattus selon la partie abkhaze, le diplomate géorgien a indiqué que
ceux-ci poursuivraient leurs vols.
"Le président et le ministre de la Défense
(géorgiens) ont (récemment) dit qu'ils (les drones) volent et qu'ils
voleront à l'avenir", a indiqué l'ambassadeur, rappelant qu'il
s'agissait-là d'une pratique courante.
Selon Soukhoum, la DCA de la république
d'Abkhazie a abattu depuis mars sept appareils de reconnaissance sans
pilote Hermes 450 acquis par la Géorgie à Israël entre 2006 et 2008.
Selon le président Mikhaïl Saakachvili, Tbilissi a acquis 40 appareils
de ce type.
Tbilissi reconnaît la perte d'un seul
drone.
L'Abkhazie et la Russie accusent la
Géorgie de violer l'accord de Moscou sur le cessez-le-feu et
l'interposition des forces du 14 mai 1994, et la résolution 1808 du
Conseil de sécurité de l'ONU.
20.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Bagapch
discutera à Moscou de l'aide prescrite par Poutine (diplomatie abkhaze) |
Moscou, Le leader abkhaz Sergueï
Bagapch qui arrive à Moscou lundi discutera des perspectives de mise en
application des instructions de l'ancien président russe Vladimir
Poutine sur l'assistance aux populations de l'Abkhazie et de l'Ossétie
du Sud, a appris à RIA Novosti le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï
Chamba.
Le 16 avril dernier le président russe
Vladimir Poutine a prescrit à son gouvernement de coopérer avec les
autorités de fait de l'Abkhazie et d'Ossétie du Sud et d'élaborer des
mesures d'aide ponctuelle à la population abkhaze et sud-ossète. Plus
tôt, Moscou avait annoncé la levée des sanctions économiques introduites
en 1997 à l'égard des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Ces
mesures ont suscité un tollé de la part de Tbilissi qui a appelé la
Russie à revenir sur sa décision et a demandé l'aide de ses partenaires
étrangers.
"Demain, il (M. Bagapch) rencontrera le
ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour discuter de
l'ensemble des problèmes", a indiqué M. Chamba.
19.05.2008 RIA Novosti
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Crise
abkhazo-géorgienne: Soukhoum nie toute entente avec Tbilissi |
Moscou, Sergueï Chamba, le ministre
des Affaires étrangères d'Abkhazie a démenti les informations selon
lesquelles un
accord en vue du règlement du conflit serait intervenu entre
Soukhoum et Tiblissi.
Lundi, le quotidien russe Kommersant a
écrit que "Tbilissi et Soukhoum ont mis au point dans les grandes lignes
un plan de règlement pacifique du conflit abkhazo-géorgien". Selon le
journal, M. Bagapch devait se rendre lundi à Moscou "afin d'examiner les
propositions récentes de Tbilissi en vue du règlement du conflit,
remises il y a une semaine par le représentant géorgien à l'ONU, Irakli
Alassania".
Selon M. Chamba, les parties ne sont
parvenues à aucun accord lors des négociations avec M. Alassania, et "rien
n'a été signé".
"M. Bagapch s'est rendu à Moscou pour
d'autres raisons. Il s'agit d'une visite de travail", a fait savoir le
chef de la diplomatie de ce territoire d'Abkhazie, où la Russie a
augmenté son contingent de paix début mai 2008.
"J'ai dit au correspondant de Kommersant
que nous avions évoqué avec M. Alassania le maintien de la sécurité en
Abkhazie, un point c'est tout", a-t-il fait remarquer.
M. Bagapch a également confirmé à RIA
Novosti qu'aucun accord n'était intervenu entre les parties géorgienne
et abkhaze.
19.05.2008 RIA Novosti
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Résolution de l'ONU
sur l'Abkhazie: Saakachvili désapprouve la réaction de Moscou |
Tbilissi, Le président géorgien
Mikhaïl Saakachvili s'est déclaré mécontent de la réaction russe à la
résolution
spéciale sur le conflit en Abkhazie adoptée le 15 mai dernier par
l'Assemblée générale des Nations unies, rapporte l'agence News-Georgia.
"Je ne comprends pas pourquoi la réaction
de Moscou est tellement bruyante et ce qui a incité M. Lavrov a appeler
une trentaine de ministres dans d'autres pays. On dirait que la Russie
n'a rien d'autre à faire que de bloquer le retour des réfugiés géorgiens
en Abkhazie", a affirmé M. Saakachvili.
Selon lui, la résolution de l'ONU sur
l'Abkhazie est un document historique qui "défend les droits de 500.000
réfugiés parmi lesquels nous trouvons non seulement des Géorgiens, mais
aussi des Grecs, des Estoniens, des Juifs et des représentants de
nombreuses autres ethnies ayant vécu en Abkhazie", a ajouté le président.
De son côté, le ministère russe des
Affaires étrangères (MID) a qualifié de "contreproductive" la résolution
de l'Assemblée générale de l'ONU reconnaissant aux réfugiés et aux
personnes déplacées le droit de retourner en Abkhazie.
Ce document a recueilli 14 voix pour, 11
voix contre et 105 abstentions.
"Les
résultats du
vote attestent que la communauté internationale a, en fait, refusé
de soutenir les manoeuvres géorgiennes autour du problème des réfugiés.
La Russie a voté contre le projet de résolution présenté par Tbilissi",
indique un communiqué du MID.
"Cette résolution est contreproductive,
car elle risque d'aggraver davantage le règlement abkhazo-géorgien",
précise le communiqué.
Le MID rappelle que le problème des
réfugiés a été engendré par les hostilités déclenchées par la Géorgie
contre l'Abkhazie au début des années 1990.
"En outre, la résolution géorgienne omet
de constater que les réfugiés et les personnes déplacées rentrent déjà
en Abkhazie", souligne le ministère russe des Affaires étrangères.
17.05.2008
RIA Novosti
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ONU: la résolution
de l'Assemblée générale sur les réfugiés géorgiens déçoit l'Abkhazie |
Soukhoum, L'Abkhazie est
profondément déçue par la
résolution de
l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies sur les
personnes déplacées et les
réfugiés
d'Abkhazie, lit-on vendredi dans une déclaration de la diplomatie
abkhaze.
Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU a
adopté une résolution, intitulée "Sur le statut des personnes déplacées
et des réfugiés d'Abkhazie (Géorgie)". Cette résolution, dont le projet
avait été élaboré par Tbilissi, a été soutenue par 14 délégations. 11
délégations ont voté "contre" et 105 se sont abstenues lors du scrutin.
Le document exhorte à élaborer au plus
vite un calendrier pour le retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie,
préconise le retour à la composition ethnique d'avant le début du
conflit abkhazo-géorgien en 1992 et signale des violations du droit
humanitaire international en Abkhazie.
Le ministère abkhaz des Affaires
étrangères constate un manque d'objectivité dans la résolution et
déplore le fait qu'elle ait été adoptée sans tenir compte de l'opinion
de l'Abkhazie. La partie abkhaze est également révoltées par les
affirmations présentes dans le document sur les prétendus nettoyages
ethniques en Abkhazie avec des références à des conclusions faites lors
des sommets de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en
Europe (OSCE) à Budapest, Lisbonne et Istanbul.
La situation autour de l'Abkhazie s'est
considérablement dégradée en avril dernier, quand la Russie a déclaré
son intention d'accorder une assistance efficace à la population des
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. L'Abkhazie signale ces
derniers temps une concentration de troupes géorgiennes à sa frontière,
ce que Tbilissi dément formellement. En mai, la Russie a augmenté les
effectifs de son contingent de paix jusqu'à la limite prévue par des
accords appropriés sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien, ce qui
lui a valu d'être vivement critiquer par Tbilissi.
16.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: la
résolution de l'ONU sur les réfugiés est contreproductive (diplomatie
russe) |
Moscou, La résolution sur les
réfugiés et les personnes déplacées d'Abkhazie adoptée jeudi par
l'Assemblée générale de l'ONU par 14 voix pour, 11 contre et 105
abstentions est contreproductive, a déclaré jeudi le ministère russe des
Affaires étrangères.
"La Géorgie a entrepris une démarche
contreproductive en soumettant ce projet de résolution à l'ONU ce qui
pourrait compliquer davantage le processus de paix abkhazo-géorgien",
est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère consacré au
texte qui appelle à élaborer au plus vite le calendrier de retour des
réfugiés géorgiens en Abkhazie et à rétablir la composition ethnique de
la république d'avant le conflit militaire de 1992.
"Les résultats du vote témoignent que la
communauté internationale ne soutient pas les manoeuvres géorgiennes
autour de ce problème. La Russie a voté contre ce projet avant de faire
une déclaration expliquant sa position", selon le ministère.
La nouvelle résolution donne une image
fausse du conflit abkhazo-géorgien, elle met l'accent sur certaines
conséquences du conflit sans prendre en considération leurs causes, a
noté le ministère avant de rappeler que l'opération militaire lancée par
la Géorgie contre l'Abkhazie au début des années 1990 a provoqué l'exode
de réfugiés.
"Le projet de résolution géorgien évoque
le retour des réfugiés sans prévoir de mesures de rétablissement de la
paix dans la région ce qui complique le problème", lit-on dans le
communiqué. Qui plus est, les auteurs de la résolution ne mentionnent
pas que des réfugiés et personnes déplacées rentrent déjà en Abkhazie, a
conclu le ministère.
16.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie
du Sud: Tbilissi prône une conférence internationale à Moscou (journal) |
Moscou, Tbilissi envisage la tenue
à Moscou d'une conférence internationale pour le règlement des conflits
abkhaze et sud-ossète écrit vendredi le quotidien russe Kommersant.
Selon le journal, cette initiative
constitue la principale proposition qui sera formulée lors de la visite
de deux jours en Russie du ministre d'État géorgien pour la
Réintégration Temour Iakobachvili.
"Cette conférence est indispensable, et
les autorités géorgiennes prévoient de la mener coûte que coûte. Mais il
serait inopportun de la tenir autre part qu'à Moscou, qui doit avoir la
possibilité de jouer un rôle dans le maintien de la paix", a déclaré au
quotidien une source au sein du ministère géorgien pour la Réintégration.
Les dirigeants géorgiens espèrent que
cette conférence scellera la décision de modifier le format de
l'opération de maintien de la paix en Abkhazie. Si la Russie refuse,
ceci démontrera, selon Tbilissi, la réticence de Moscou à "encourager le
règlement pacifique des conflits dans la région".
On peut cependant douter que Moscou
soutienne une telle initiative, écrit Kommersant, le ministère russe des
Affaires étrangères (MID) ayant indiqué au quotidien que "l'éventuelle
tenue d'une telle conférence était prématurée".
"La tenue d'une telle conférence nécessite
la préparation du terrain. Il faut un événement déclencheur, qui ne
s'est pas encore produit. Le nouvel ambassadeur de Géorgie a récemment
déclaré à la diplomatie russe qu'il était ouvert aux propositions de
Moscou. Et nous n'avons reçu aucune proposition. Nous attendons, mais
rien n'a été formulé pour l'instant", a fait savoir une source au sein
du MID.
Soukhoum est également convaincu de
l'opposition de la Russie à un tel projet, qui n'a selon les autorités
abkhazes qu'un seul but: revoir le format de la mission de maintien de
la paix.
Suite à l'augmentation des tensions dans
la région, Moscou et Tbilissi renforcent leurs effectifs militaires dans
la région, faisant craindre un dérapage armé.
En Abkhazie, les effectifs -composés de
soldats russes- de la
Force
collective de maintien de la paix ne peuvent excéder 3.000 hommes,
conformément à la résolution du Conseil des chefs d'Etat de la CEI du 22
août 1994. Ce nombre s'élève actuellement à 2.542 soldats.
En Ossétie du Sud, la ministre géorgienne
des Affaires étrangères
Ekaterina
Tkechelachvili a qualifié jeudi l'éventuelle introduction d'un
nouveau contingent de paix dans la zone du conflit osséto-géorgien
d'atteinte à la souveraineté nationale géorgienne.
16.05.2008
RIA Novosti
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J.O. 2014: les
matériaux abkhazes bientôt sur les chantiers de Sotchi |
Gagra (Abkhazie), Les autorités du
Territoire de Krasnodar (Sud) et l'Abkhazie ont conclu vendredi un
accord sur des livraisons de matériaux de construction abkhazes pour les
chantiers des sites olympiques à Sotchi.
"Le prix du transport d'agrégats en
provenance d'Abkhazie, en raison de la proximité géographique des
gisements, est avantageux", a indiqué le gouverneur du Territoire de
Krasnodar, Alexandre Tkatchev, lors de la signature du document.
En mars 2008, Moscou a levé les sanctions
économiques décrétées par la CEI contre l'Abkhazie en 1996. Cette mesure
concerne les rapports économiques et financiers entre la Russie et la
république d'Abkhazie.
16.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie:
Balouïevski dément l'information sur des plans d'installation d'une base
aérienne russe |
Bruxelles, Le chef de l'Etat-major
général des Forces Armées russes, Iouri Balouïevski, a formellement
démenti jeudi devant les journalistes à Bruxelles l'information selon
laquelle la Russie se proposerait de déployer une base aérienne en
Abkhazie, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
Mercredi, le président abkhaz Sergueï
Bagapch avait évoqué l'installation d'une
base militaire russe sur le territoire de la république d'Abkhazie.
Le commandant en chef de l'Armée de l'air russe, le général Alexandre
Zeline, avait estimé, pour sa part, que la création d'une base militaire
russe en Abkhazie, améliorerait la protection des frontières russes.
"Je ne sais pas d'où vient cette
information", a déclaré le général Balouïevski.
"En tant que chef de l'Etat-major général,
je n'ai participé ni à l'élaboration de propositions, ni à celle de
recommandations sur l'installation d'une base militaire russe en
Abkhazie", a-t-il indiqué.
15.05.2008
RIA Novosti
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ONU-Abkhazie: 105
abstentions sur le projet de résolution géorgien |
New York (Nations Unies),
L'Assemblée générale de l'ONU s'est montrée globalement indifférente au
projet de résolution géorgien relatif au retour des réfugiés en Abkhazie:
105 délégations se sont abstenues, 14 ont voté pour et 11 contre,
rapporte le correspondant de RIA Novosti.
Cependant, en vertu des règlements de
l'Assemblée générale, la résolution sur le statut des personnes
déplacées d'Abkhazie a été adoptée, la majorité simple des voix étant
requise.
Le texte appelle à élaborer au plus vite
le calendrier de retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie et à rétablir
la composition ethnique de la république d'avant le conflit militaire de
1992.
Les délégations géorgienne, ukrainienne,
azerbaïdjanaise, moldave, américaine ont entre autres voté pour.
La Russie et l'Arménie figurent parmi les
pays qui ont voté contre. Parmi les abstentions, on trouve les
délégations d'Allemagne, d'Italie, de France, de Grande-Bretagne, du
Japon, du Vietnam, de Panama.
La plupart des abstentionnistes expliquent
leur position par le fait que cette question relève de la compétence du
Conseil de sécurité. Le représentant allemand a considéré que le projet
géorgien ne reflétait pas bon nombre de questions importantes et le chef
de la délégation française a estimé que cette initiative de la Géorgie
ne contribuerait pas au règlement du conflit.
Le chef de la délégation ukrainienne,
intervenant avant le vote, a, entre autres, fait part de la "préoccupation"
de Kiev face à la décision de Moscou "d'établir des liens plus étroits
avec l'Abkhazie", et a invité la Russie à "revoir sa politique dans la
région".
La situation autour de l'Abkhazie s'est
dégradée depuis que la Russie a annoncé, en avril 2008, qu'elle allait
accorder une aide pratique à la population abkhaze. Selon Soukhoum, la
Géorgie concentre ses troupes sur les frontières abkhazes, ce que
Tbilissi dément. La récente augmentation du contingent de paix russe
déployé en Abkhazie, dans les limites fixées par les accords de
règlement du conflit abkhazo-géorgien, a suscité de vives critiques de
la part de Tbilissi.
15.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Moscou nie
avoir abattu des drones géorgiens |
Moscou, Le commandant en chef de
l'armée de l'air russe, Alexandre Zeline, a formellement démenti jeudi
l'implication d'avions russes dans la destruction de drones géorgiens
au-dessus de l'Abkhazie.
"Je peux réaffirmer que des avions de
l'armée de l'air russe n'ont pas participé à cette opération", a-t-il
indiqué à la presse.
Les autorités de l'Abkhazie affirment
avoir abattu depuis mars sept drones géorgiens dans le ciel abkhaze,
tandis que la Géorgie a confirmé la destruction d'un seul drone le 20
avril en l'imputant à la Russie.
"Les aéronefs abattus, c'est une réalité
objective. Ce n'est tout de même pas l'esprit malin qui les a abattus",
a ajouté M. Zeline.
En 2006-2008, la Géorgie a acheté en
Israël une quarantaine de drones Hermes-450 destinés à l'observation, à
la reconnaissance du terrain, à la correction du feu et à la liaison
pendant les combats. Fabriqués à base de matériaux composites, ils sont
difficilement repérables par les moyens de défense antiaérienne. Selon
des médias, chaque appareil de ce type coûte près de 2 millions de
dollars, ou près de 10 millions compte tenu des équipements terrestres.
Dès octobre 2007, des spécialistes israéliens sont à pied d'oeuvre en
Géorgie pour former des unités de reconnaissance locales.
15.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: la
Russie et les États-Unis préconisent des mesures urgentes (diplomatie) |
Moscou, La Russie et les États-Unis
préconisent des mesures urgentes pour lever la tension dans la zone de
conflit abkhazo-géorgien, ont déclaré jeudi le vice-ministre russe des
Affaires étrangères Grigori Karassine et son homologue américain Daniel
Fried lors d'un entretien téléphonique.
"Les deux hommes ont échangé leurs vues
sur l'évolution de la situation autour du processus de paix
abkhazo-géorgien. Ils se sont déclarés préoccupés par la montée des
tensions dans la zone de conflit et ont jugé nécessaire de prendre des
mesures urgentes pour remédier à la situation", est-il indiqué dans un
communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères publié
après la conversation téléphonique tenue à l'initiative de la partie
américaine.
15.05.2008
RIA Novosti
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Drones géorgiens:
l'Abkhazie invite l'ONU à formuler une évaluation objective |
Moscou, L'Abkhazie invite
l'Organisation des Nations Unies (ONU) évaluer objectivement les vols de
drones géorgiens au-dessus de son territoire, a déclaré mardi le
ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.
"Notre confiance à l'égard des médiateurs,
notamment de l'ONU, sera rétablie s'ils répondent à plusieurs questions.
Ils doivent d'abord exprimer leur position à l'égard des vols des drones
et commenter les informations selon lesquelles ils étaient au courant",
a indiqué M.Chamba après la destruction de deux autres drones au-dessus
de l'Abkhazie le 12 mai qui porte à sept le nombre des drones Hermes-450
géorgiens détruits par la DCA abkhaze depuis début mars (un
le 18 mars,
un autre le 20 avril,
deux le 4 mai dernier,
un le 8 mai et
deux le 12 mai) dans la zone du conflit abkhazo-géorgien.
L'Abkhazie fera confiance à l'ONU si cette
organisation adopte une position objective dans le conflit
abkhazo-géorgien et explique si les ententes abkhazo-géorgiennes
permettent aux drones géorgiens de survoler le territoire abkhaz, a
ajouté le ministre.
L'ONU n'a pas évalué objectivement les
actions de la Géorgie, de l'avis de M.Chamba. "Il s'agit des vols
aériens, mais aussi de l'introduction des troupes géorgiennes dans les
gorges du Kodor qui déstabilise la situation", a-t-il précisé. Le 23
avril dernier, le
Conseil de sécurité de l'ONU a examiné la situation en Abkhazie.
Toutefois, aucune résolution n'a été adoptée.
Les drones Hermes 450 fabriqués par la
société israélienne Silver Arrow sont destinés à effectuer des missions
de surveillance, de patrouille, de reconnaissance et d'assistance au tir.
L'utilisation de matériaux composites rend les Hermes 450 peu repérables
par les radars. Le 22 avril dernier, le président géorgien Mikhaïl
Saakachvili a annoncé au New York Times que la Géorgie avait acheté 40
drones.
13.05.2008
RIA Novosti
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Un deuxième drone
géorgien abattu depuis le début de la journée (DCA abkhaze) |
Moscou, Les autorités de la
république d'Abkhazie ont annoncé avoir abattu un deuxième drone ce
lundi, ce qui porte à sept le nombre des appareils sans pilote de
reconnaissance géorgiens abattus depuis le début de mars.
"Ce lundi, notre DCA a abattu encore un
drone dans le district d'Otchamtchira, ses débris sont actuellement
recherchés", a annoncé à RIA Novosti par téléphone le ministre abkhaz de
la Défense, Rouslan Kichmaria.
Selon lui, des observateurs de la mission
de l'ONU ont assisté à la destruction de ce drone.
12.05.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Abkhazie:
Washington espère un règlement pacifique du conflit |
Tbilissi, Le règlement pacifique du
conflit abkhazo-géorgien est possible, estime le sous-secrétaire d'Etat
américain Matthew Bryza qui s'est rendu samedi à Soukhoum pour discuter
des possibilités de règlement avec les autorités abkhazes.
"Je pense que l'espoir demeure. Mais ce
n'est pas un espoir naïf, car il faudra encore mener des négociations
sans intermédiaires. C'est possible", a déclaré M. Bryza aux
journalistes géorgiens à son retour de Soukhoum.
La délégation américaine comprenait
également l'ambassadeur des Etats-Unis en Géorgie John Tefft, le
conseiller en charge du règlement des conflits Michael Carpenter et la
directrice du service politique et économique de l'ambassade Bridget
Brink, rapporte l'agence News-Georgia.
"La politique des Etats-Unis est claire:
nous soutenons l'intégrité territoriale de la Géorgie et saluons la
retenue dont Tbilissi fait preuve face aux démarches provocatrices de la
Russie. La Maison-Blanche condamne les récents incidents aériens, la
décision de Moscou concernant les régions séparatistes l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud, ainsi que l'augmentation du contingent russe de
maintien de la paix dans la zone du conflit", avait fait savoir vendredi
M. Bryza avant son départ pour Soukhoum.
L'Abkhazie affirme avoir abattu cinq
drones géorgiens depuis le 18 mars dernier.
Lors de sa visite en Géorgie, le
sous-secrétaire d'Etat américain envisage de rencontrer le président de
la république non reconnue d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty.
12.05.2008
RIA Novosti
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L'escalade des
tensions dans le conflit avec la Géorgie est une réalité (Soukhoum) |
Soukhoum, L'Abkhazie recherche des
solutions diplomatiques pour faire sortir de l'impasse le problème
abkhazo-géorgien, mais les craintes de voir monter les tensions sont
réelles, a déclaré le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï
Chamba.
M. Chamba a fait cette déclaration à
l'issue de la rencontre samedi à Soukhoum avec l'assistant adjoint au
Secrétaire d'Etat américain en charge des affaires européennes et
eurasiennes Matthew Bryza.
"A plusieurs reprises, la partie
géorgienne a lancé des conflits armés mais à chaque fois, après un
débâcle foudroyant, elle a toujours tenté de trouver les coupables de
son échec, une force tierce, et dans tous les cas c'était la Russie", a
noté M. Chamba.
En 2006, lorsque la Géorgie a introduit
ses troupes d ans la partie supérieure des gorges du Kodor (territoire
que Soukhoum considère comme le sien), ndlr), l'Abkhazie s'est abstenue
d'entrer en conflit avec elle, a rappelé le ministre. "Nous ne voulons
pas de guerre car toute guerre se déroulera sur notre territoire et nous
savons ce que c'est!" a-t-il lancé.
Le chef de la diplomatie abkhaze a
également rappelé que la présence de drones géorgiens dans l'espace
aérien de la république d'Abkhazie contredit l'Accord de Moscou de 1994
sur le cessez-le-feu dans la zone du conflit.
Matthew Bryza a estimé de son coté que les
vols des appareils de reconnaissance sans pilote sont justifiés car ils
aident la Géorgie de se sentir en sécurité et d' "être au courant de ce
qui se passe en Abkhazie, de tous les déplacements de troupes".
Soukhoum a annoncé avoir abattu depuis le
18 mars cinq drones de reconnaissance géorgiens. Tbilissi déclaré qu'un
drone seulement a été abattu, ayant qualifié cde provocation les
informations sur quatre autres appareils détruits.
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili
a déclaré que les drones n'arrêteraient pas leurs vols de reconnaissance
au-dessus de l'Abkhazie.
10.05.2008
RIA Novosti
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La mission
diplomatique US en Abkhazie: pas de propositions pour réduire les
tensions (Soukhoum) |
Soukhoum, Les représentants du
Département d'Etat américain ont proposé à l'Abkhazie leurs services en
vue de réduire les tensions dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a
annoncé samedi aux journalistes le porte-parole du président abkhaz,
Kristian Bjania.
M. Bjania a fait cette déclaration à
l'issue d'une rencontre des représentants du Département d'Etat
américain avec les dirigeants de la république d'Abkhazie.
L'assistant adjoint au Secrétaire d'Etat
américain en charge des affaires européennes et eurasiennes, Matthew
Bryza, et l'ambassadeur américain en Géorgie, John Tefft, ont rencontré
samedi à Soukhoum le président abkhaz Sergueï Bagapch et le ministre des
Affaires étrangères Sergueï Chamba.
"Un échange de vues très franc a eu lieu",
a précisé M. Bjania.
M. Bryza a déclaré au cours de cette
rencontre que le gouvernement américain était très préoccupé par les
tensions dans la zone du conflit abkhazo-géorgien.
Selon le représentant abkhaz, "la mission
diplomatique américaine n'a fait aucune proposition concrète mais au
contraire voulait savoir quelle pourrait être, aux yeux de partie
abkhaze, la solution à ce conflit".
Le président abkhaz a exposé sa position
sur la partie supérieure des gorges du Kodor (la Géorgie y a introduit
ses forces en 2006, Soukhoum a réagi en suspendant les négociations,
ndlr), sur la situation dans le district de Gali (ayant une notable
population géorgienne) et dans la zone de l'interposition des forces, a
indiqué M. Bjania.
La position des dirigeants d'Abkhazie
reste inchangée: le retrait des troupes géorgiennes des gorges du Kodor
et le rétablissement du statut-quo. "La perspective de la reprise d'un
plus vaste processus de négociation gagnera ainsi en clarté", a-t-il
encore noté.
10.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: découverte
de débris du cinquième drone géorgien |
Moscou, Les militaires abkhazes ont
découvert les débris du drone géorgien abattu jeudi dans le district
d'Otchamtchira, a fait savoir par téléphone à RIA Novosti le ministre
abkhaz de la Défense Merab Kichmaria.
Selon Soukhoum, c'est le cinquième drone
géorgien abattu depuis le début de 2008 en Abkhazie.
Auparavant, la DCA abkhaze avait déjà
abattu quatre drones Hermes-450 géorgiens en 2008 dont un le 18 mars, un
autre le 20 avril et deux le 4 mai dernier.
Tbilissi a formellement démenti
l'information de Soukhoum sur la destruction d'un drone géorgien
au-dessus de l'Abkhazie.
08.05.2008
RIA Novosti
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Un autre drone
géorgien abattu en Abkhazie (ministre abkhaz) |
Moscou,
Un autre drone géorgien, le cinquième
depuis le début de 2008, a été abattu jeudi en Abkhazie (république
autoproclamée sur le territoire géorgien), a annoncé par téléphone le
ministre abkhaz de la Défense Merab Kichmaria.
"Nous avons abattu un autre drone dans le
district d'Otchamtchira", a indiqué le ministre avant de préciser que
l'incident était survenu après 13h00 GMT. Actuellement, les Abkhazes
recherchent les débris de l'appareil, selon lui.
La DCA abkhaze avait déjà abattu quatre
drones Hermes-450 géorgiens en 2008 dont un le 18 mars, un autre le 20
avril et deux le 4 mai dernier.
08.05.2008
RIA Novosti
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Une agression
géorgienne ne serait pas une surprise pour l'Abkhazie (chef de la
diplomatie) |
Moscou,
Une agression géorgienne ne serait pas une
surprise pour l'Abkhazie, a déclaré jeudi par téléphone depuis Soukhoum
à RIA Novosti le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.
La chaîne de télévision Zvezda, dépendant
du ministère russe de la Défense, a annoncé jeudi, se référant à une
information provenant du plus proche entourage du président géorgien (Mikhaïl
Saakachvili), que la Géorgie pourrait lancer une opération militaire
contre l'Abkhazie dans la nuit du 8 au 9 mai.
Selon M. Chamba, même une agression subite
contre l'Abkhazie ne serait pas un succès, car les forces armées
abkhazes se trouvent en état d'alerte renforcée.
"Nous référant à des sources géorgiennes,
nous avons évoqué encore samedi dernier l'éventualité d'une agression de
la Géorgie contre notre république. Aussi adoptons-nous toutes les
mesures qui s'imposent. Quoi qu'il arrive, l'Abkhazie est prête et se
trouve en permanence en état d'alerte renforcé pour riposter de façon
adéquate", a souligné le ministre.
"Selon une information provenant du plus
proche entourage du président géorgien (Mikhaïl Saakachvili), du 8 au 9
mai, des troupes géorgiennes feront irruption sur le territoire abkhaz
depuis Zougdidi et à partir des gorges de Kodor. Par la suite, elles
envahiront le district de Gal et une partie de ceux d'Otchamtchira et
Tkuartchal pour instaurer finalement leur contrôle total sur le
territoire conquis", a indiqué jeudi Zvezda.
Selon cette chaîne de télévision, un
fonctionnaire géorgien haut placé "a expliqué la divulgation d'une
information aussi secrète par le désir de prévenir un conflit armé,
susceptible d'emporter des milliers de vies de ses concitoyens dont M.
Saakachvili entendait disposer".
Le ministère géorgien de la Défense a
formellement démenti l'information sur une prétendue invasion en
gestation contre l'Abkhazie.
"Ce n'est qu'une sottise, et nous
n'entendons pas réagir aux sottises quelles qu'elles soient", a déclaré
par téléphone à RIA Novosti la chef du service de presse du ministère
Mme Nana Intskirveli.
08.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Géorgie: la
possibilité d'une guerre |
Le conflit entre la Géorgie et l'Abkhazie,
qui n'a pour l'instant pas abouti à un affrontement armé, a déjà donné
lieu à de multiples prévisions plus ou moins osées quant à son
dénouement. Les plus radicales vont jusqu'à évoquer un conflit nucléaire
entre la Russie et l'OTAN.
En nous gardant de faire des prédictions
aussi osées, essayons tout de même de tracer les grandes lignes des
différents scénarios et dénouements les plus probables du conflit
abkhazo-géorgien.
Tout d'abord, il faut faire le point sur
les forces en présence. Selon les informations dont on dispose, à la fin
de 2007 l'armée géorgienne possédait environ 33.000 hommes, dont 22.000
pour l'armée de Terre, répartis en cinq brigades et huit bataillons
séparés.
Toutes ces unités disposent au total de
plus de 200 chars, dont 40 T-55, et 165 T-72 en cours de modernisation.
Les forces terrestres géorgiennes disposent en outre d'environ 200
véhicules blindés, dont 180 BMP (véhicule de combat d'infanterie) et BTR
(véhicule de transport de troupes). 120 systèmes d'artillerie de calibre
122-152 mm, 40 systèmes lance-roquettes, 180 mortiers, dont 60 de 120 mm
et 120 de 82 mm sont en mesure de leur apporter un soutien d'artillerie.
L'armée de l'Air géorgienne, selon
différentes informations, dispose de 10 à 12 Su-25 d'attaque au sol,
dont 4 ou 5 seulement sont en service, 15 avions d'entraînement L-29 et
L-39 tchèques, qui peuvent être employés en tant qu'avions d'attaque au
sol légers, et 30 hélicoptères, dont 8 Mi-24 de combat.
La marine géorgienne compte dans ses rangs
plus de 10 patrouilleurs de différents types, dont deux lance-missiles,
l'un de classe "La combattante" (France), armé de quatre missiles
antinavires Exocet, et l'autre du projet soviétique 206MP, armé de deux
missiles P-15M. La capacité de combat de ces patrouilleurs et la
présence à leur bord de missiles fait l'objet d'importants doutes.
Face à ces forces, l'armée abkhaze compte
environ 10.000 personnes. L'armée de Terre abkhaze possède 60 chars,
dont 40 T-72, 85 pièces d'artillerie et mortiers, dont quelques dizaines
de systèmes de 122 et 152 mm, et 116 véhicules blindés de différents
types. Les forces terrestres disposent également d'un arsenal
significatif de moyens antichars, allant des lance-grenades RPG-7 aux
missiles antichars "Konkurs-M".
L'Abkhazie a également ses propres forces
aériennes. Selon les informations dont on dispose, la république
d'Abkhazie possède un ou deux bombardiers Su-24, un MiG-23, 5 avions
d'attaque au sol Su-25 en service, 3-4 L-39 et 3-4 hélicoptères.
Certaines sources assurent que l'Abkhazie a également dans sa botte un
ou deux chasseurs Su-27, ce qui est, disons-le, peu probable.
La marine abkhaze possède plus de 20
patrouilleurs armés de mitrailleuses et de canons automatiques de petit
calibre.
Il faut relever avant tout que, comme le
montre l'expérience, et compte tenu des spécificités du théâtre
d'opérations montagneux, la comparaison arithmétique des forces ne
permet de faire aucune prévision; dans la montagne, même les plus
petites unités sont capables de combattre pendant une longue période
contre un adversaire sensiblement plus nombreux, c'est pourquoi le
dénouement d'un hypothétique conflit dépendra avant tout de la
préparation des forces des différentes parties et de l'influence de
forces extérieures, avant tout, des soldats de la paix russes du
Commandement des forces collectives de maintien de la paix de la CEI.
La préparation des forces armées
géorgiennes a longtemps été estimée par tous les observateurs comme très
mauvaise. Aujourd'hui, on considère que l'étroite coopération avec les
Etats-Unis qui s'est développée ces dernières années a permis de relever
quelque peu la préparation au combat de certaines unités d'élite,
cependant la grande majorité de l'armée reste à un niveau très bas en la
matière. D'après les témoignages des instructeurs américains qui ont
pris part à la formation des unités géorgiennes, les cadres de l'armée
sont rompus à la corruption et au détournement de matériel, il n'existe
pas de sergents bien préparés, et le moral des soldats est extrêmement
bas. A tout cela s'ajoute le mauvais état du matériel de guerre (plus de
50% des véhicules et systèmes d'armes sont hors d'état de marche), et
l'incapacité à engager des actions coordonnées dans des conditions
difficiles.
En face, la préparation des forces de
défense abkhazes semble meilleure. Avant tout, elles se distinguent par
un niveau de motivation extraordinairement élevé: la guerre contre la
Géorgie est considérée comme une juste résistance à un agresseur qui a
déjà tenté de couper court à l'indépendance de l'Abkhazie.
Les unités de l'armée abkhaze sont
dirigées par des officiers formés dans des écoles militaires russes, et
beaucoup ont une expérience au combat qui date du début des années 90.
La corruption et le détournement de matériel, qui existent dans
différentes mesures dans toutes les armées du monde, se trouve, de
l'avis général, à un niveau minimal qui ne menace pas la préparation au
combat. Le soutien sûr et très large venant "du nord", c'est-à-dire des
autorités russes, qui ont envoyé en Abkhazie des soldats supplémentaires
pour renforcer le contingent de paix, ainsi que des autres peuples
voisins du Caucase, par exemple des Ossètes qui ont eux-aussi des
comptes à régler avec la Géorgie, est un important facteur
supplémentaire. Théoriquement, si un conflit a lieu, des volontaires
tchétchènes pourraient se battre aux côté des Abkhazes, comme ils l'ont
déjà fait par exemple en 1993. Dans ce cas, les chances de Tbilissi de
remporter une victoire seraient encore plus minces.
Ainsi, si Tbilissi en venait à tenter de
régler lui-même le problème par la force, le dénouement le plus probable
de ce conflit militaire serait une défaite rapide de l'armée géorgienne.
L'implication, sous une forme ou une autre, d'Etats étrangers pourrait
changer la donne, comme par exemple si les Etats-Unis décident
d'accorder un soutien au régime de Tbilissi en lui livrant des armes, en
partageant des informations de ses services de renseignement ou en
désignant tout simplement les cibles abkhazes. Au côté de la Géorgie
peuvent également combattre des unités militaires des "nouveaux membres
de l'OTAN", qui sont parmi les plus fidèles alliés des Etats-Unis, comme
par exemple la Pologne ou les pays baltes.
Dans ce cas, une variante probable de
dénouement serait la perte par l'Abkhazie de ses territoires du sud et
de l'est, où seraient introduites des forces de paix de l'OTAN. Il faut
souligner, cependant, qu'une implication directe de membres de
l'Alliance dans le conflit est extrêmement peu probable, dans la mesure
où un échec, qui reste tout à fait possible, porterait un coup terrible
à la réputation de l'OTAN. On le comprend certainement à Bruxelles et à
Washington, et personne n'acceptera de se compliquer la vie avec le
fardeau d'une nouvelle guérilla.
Et, enfin, il reste une autre variante de
résolution du conflit: un long marchandage ponctué d'incessantes
démonstrations de force. Compte tenu de l'incompatibilité des positions
des parties, la Géorgie refusant de reconnaître l'indépendance de
l'Abkhazie et l'Abkhazie refusant catégoriquement de se considérer comme
une partie de la Géorgie, on peut estimer que l'affaire va se terminer
par un scénario "balkanique".
De facto, cette séparation a déjà eu lieu.
Sa reconnaissance de jure est l'objet principal des négociations, non
plus entre Soukhoum et Tbilissi, mais entre Moscou et Washington. Car
c'est bien à la Maison Blanche et au Kremlin qu'il faut chercher des
voies de règlement du conflit. Il faut toutefois reconnaître qu'ici,
l'objet des négociations n'est pas le positionnement de quelques
missiles ou quelques gisements pétroliers, mais bien le destin de
milliers de personnes.
Il reste à espérer qu'au Kremlin et au
ministère russe des Affaires étrangères ce destin pèsera plus dans la
balance que les propositions les plus avantageuses en matière d'ABM ou
les plus alléchants contrats énergétiques.
Les opinions exprimées dans cet article
sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.
07.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie: Moscou
prêt à parer une éventuelle agression de Tbilissi (Kommersant) |
Moscou, Le ministère russe de la
Défense a averti mardi qu'il ne tolérerait aucun survol de l'Abkhazie
par des avions géorgiens, indique mercredi le quotidien Kommersant.
L'état-major des troupes aéroportées
russes a déclaré que les parachutistes qui viennent de compléter le
contingent des soldats de la paix russes dans cette république
d'Abkhazie ont pour tâche de "réagir fermement à toute agression de la
part des structures de force géorgiennes".
Si auparavant la partie géorgienne
affirmait que ces drones [avions-espions abattus au-dessus de l'Abkhazie
- ndlr.] ne lui appartenaient en aucun cas, aujourd'hui, elle déclare,
tout en augmentant artificiellement la tension, que ces aéronefs
continueront de survoler la zone du conflit, s'est indigné mardi
Vladimir Chamanov, chef de la direction principale de l'entraînement et
du service des Forces armées de Russie. La situation dans la zone du
conflit est contrôlée par les dirigeants du ministère russe de la
Défense qui "met déjà en place les mesures nécessaires", a-t-il ajouté.
Dans le cadre du renforcement du
contingent russe de maintien de la paix dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien, plus de 400 parachutistes russes ont été transférés en
Abkhazie. Ils ont à leur disposition 30 véhicules de combat d'infanterie
aéroportée BMD-2, des pièces d'artillerie et des moyens de défense
antiaérienne dont des canons antiaériens ZSU-23-2. A en juger par la
déclaration d'une source anonyme au sein de l'état-major des troupes
aéroportées, les parachutistes ont reçu une consigne bien concrète. "Nos
gars n'y sont pas venus pour se faire bronzer ni pour se baigner dans la
mer. Ils ont une consigne nette qui consiste à réagir instantanément à
tout acte d'agression de la part des structures de force géorgiennes, à
donner une réponse adéquate et ferme à toutes les tentatives
d'utilisation de la force contre les soldats de la paix russes et les
citoyens de Russie se trouvant sur le sol abkhaz".
Il est à noter que les déclarations fermes
des militaires ont été faites après le rejet par le ministère russe des
Affaires étrangères de la proposition des autorités abkhazes de placer
la république d'Abkhazie sous le contrôle militaire russe en échange de
garanties de sécurité. "Aucune proposition en ce sens ne nous est
parvenue, je ne pense pas qu'il s'agisse de cela", avait répondu le chef
de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, interrogé sur l'initiative de son
homologue abkhaz Sergueï Chamba.
Des sources au sein du ministère russe des
Affaires étrangères ont précisé que la république d'Abkhazie ferait
l'objet d'une attention soutenue de la part des militaires russes au
moins jusqu'au 21 mai, c'est-à-dire jusqu'à la fin de la campagne
électorale en Géorgie. "Nous supposons que cette période instable durera
jusqu'à la seconde moitié de mai. C'est pourquoi le contingent de
maintien de la paix a été augmenté jusqu'à 2.500 personnes. Si besoin
est, le nombre de soldats de la paix sera rapidement porté à 3.000. Il
importe de prévenir une éventuelle agression de la Géorgie contre
l'Abkhazie", a souligné un diplomate russe.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
07.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie:
l'indépendance dans la foulée du Kosovo (président Bagapch) |
Moscou, L'Abkhazie deviendra un
Etat indépendant, estime le président abkhaze Sergueï Bagapch.
"Nous voulons un Etat de droit,
indépendant et démocratique. Si le Kosovo a obtenu l'indépendance,
l'Abkhazie peut aussi l'obtenir", a-t-il confié au quotidien espagnol El
País.
"Nous ne voulons pas que Moscou nous
reconnaisse en dépit des Etats-Unis, pour se venger de la reconnaissance
du Kosovo. Nous souhaitons l'indépendance car c'est notre droit. Nous
l'avons méritée", a poursuivi le président de cette ancienne république
soviétique, rabaissée en 1921 par Staline au rang de province autonome
et par la suite victime de la politique d'assimilation culturelle
géorgienne.
"Nous avons été un Etat indépendant. Si
nous obtenons la reconnaissance, nous serons un pays démilitarisé, et
avec les garanties des grandes puissances, il n'y aura ici ni armes ni
unités militaires", a-t-il déclaré, laissant entendre à la communauté
internationale que dans le cas contraire, le pays serait contraint de se
placer sous la protection militaire de la Russie, qu'il préfère à la
domination géorgienne.
Selon M. Bagapch, la Russie est intéressée
par le débouché sur la mer qu'offre l'Abkhazie et ses 240 km de côtes.
"C'est pourquoi la Géorgie doit y
réfléchir à deux fois et reconnaître l'Abkhazie en tant qu'Etat neutre
et démilitarisé", a-t-il poursuivi.
M. Bagapch considère la Géorgie comme "un
Etat agressif que l'Europe a armé jusqu'aux dents, ce qui est très
mauvais. La Grèce, l'Ukraine, la Turquie et les instructeurs turcs et
américains ont armé Tbilissi. Et quand on arme la Géorgie, il faut
penser à ceux sur qui elle va tirer, en l'occurrence sur nous".
"Les soldats russes de maintien de la paix
ne partiront pas d'Abkhazie. On trouvera une formule afin que les bases
soient maintenues jusqu'à ce que la situation avec la Géorgie se
normalise", a-t-il indiqué.
"Si les Etats-Unis ont des intérêts
nationaux et géopolitiques au Kirghizstan, pourquoi la Russie n'en
aurait-elle pas en Abkhazie, avec laquelle elle a une frontière commune,
a proximité de Sotchi? Et Moscou ne veut pas de soldats de l'OTAN à 15
km de Sotchi", a-t-il poursuivi.
07.05.2008
RIA Novosti
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Géorgie: le
parlement letton adopte une déclaration de soutien à Tbilissi |
Riga, Le parlement letton a publié
mercredi une déclaration faisant part de son soutien à la Géorgie, sur
fond d'aggravation du conflit abkhaz.
"Les démarches de Moscou attisent les
tensions dans la région, mettent en péril l'intégrité territoriale de la
Géorgie et vont à l'encontre des engagements internationaux de la Russie
en matière de maintien de la paix", indique la déclaration de la
commission des Affaires internationales du parlement letton, publiée
mercredi.
En avril dernier, le président russe a
prescrit au gouvernement d'élaborer une série de mesures pour accorder
une aide ponctuelle aux populations d'Abkhazie et d'Ossétie du sud, et
de coopérer avec les organes du pouvoir en place dans les deux
républiques.
Auparavant, la Russie avait annoncé la
levée des sanctions économiques décrétées par la Communauté des Etats
indépendants (CEI) contre l'Abkhazie en 1996. Cette décision a suscité
une vive réaction de Tbilissi, qui a demandé le soutien de ses
partenaires étrangers.
Compte tenu de l'aggravation de la
situation, la Russie a décidé d'augmenter le nombre de ses soldats de la
paix en Abkhazie.
Dans sa déclaration, le parlement letton
exige que la Russie retire ses forces supplémentaires d'Abkhazie, et
exhorte les deux parties au conflit à éviter toute escalade de la
violence dans la région.
07.05.2008
RIA Novosti
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Abkhazie:
manifestation prorusse dans le centre de Soukhoum |
Soukhoum, Plusieurs milliers de
personnes se sont rassemblées mardi dans le centre de Soukhoum, capitale
de la république d'Abkhazie, pour soutenir les initiatives russes en
matière de règlement du conflit abkhazo-géorgien.
"Oui à la Russie, non à l'OTAN", "La
Russie protégera ses citoyens" et "Russie et Abkhazie, deux partenaires
fiables", pouvait-on lire sur les banderoles brandies par la foule.
Les manifestants ont condamné la politique
géorgienne vis-à-vis de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, avant
d'exprimer leurs remerciements à l'administration russe qui a récemment
levé les sanctions économiques et introduit un contingent supplémentaire
de soldats de la paix en Abkhazie.
Les républiques d'Abkhazie (nord-ouest),
d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont proclamé leur
indépendance après la chute de l'URSS, mais seule l'Adjarie est rentrée
dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers ont opposé Abkhazes
et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après
l'intervention d'une force collective de maintien de la paix. Elu en
2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l'autorité
de Tbilissi sur les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Le
processus de paix a été suspendu en 2006.
La force collective de maintien de la paix
de la CEI, composée de 2.500 soldats russes, est déployée dans la zone
du conflit. La Géorgie exige le retrait du contingent russe estimant que
la Russie était l'une des parties au conflit.
Le 16 avril dernier, après avoir levé les
sanctions économiques contre Soukhoum, le président russe Vladimir
Poutine a prescrit à son gouvernement de collaborer avec les autorités
de fait d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud et d'élaborer des mesures d'aide
ponctuelle à ces républiques (d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud).
L'aggravation des tensions dans la zone du conflit abkhazo-géorgien a
également nécessité l'envoi d'un contingent supplémentaire de soldats de
la paix russes.
06.05.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie prête à
passer sous le contrôle militaire de Moscou: démenti de Soukhoum |
Soukhoum,
Le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba a démenti mardi devant
les journalistes à Soukhoum une information du quotidien Izvestia qui
avait inséré une citation selon laquelle l'Abkhazie serait prête à
placer son territoire sous le contrôle militaire de Moscou en échange de
garanties de sécurité.
"Dans une interview au correspondant du
journal russe Izvestia, j'ai dit que l'Abkhazie était prête à signer un
accord de coopération militaire avec la Russie. Un tel accord serait
dans l'intérêt de la Russie, compte tenu des futurs Jeux Olympiques
d'hiver. Dans le même temps, il pourrait nous donner des garanties de
sécurité suffisantes. Voilà ce que j'ai dit et ce que je voulais
exprimer", a précisé M. Chamba.
Auparavant mardi, le ministre russe des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré qu'il n'était pas
question pour les forces armées de la Russie de prendre le contrôle du
territoire de l'Abkhazie. "Nous n'avons pas reçu de propositions en ce
sens", avait-t-il ajouté.
Selon M. Chamba, l'instruction donnée par
le président russe Vladimir Poutine concernant l'Abkhazie et l'Ossétie
du Sud offre de grandes possibilités de coopération bilatérale plein
format, tant dans les domaines économique, social et culturel que dans
la sphère militaire.
Le 16 avril dernier le président russe
Vladimir Poutine avait prescrit à son gouvernement de coopérer avec les
autorités de fait de l'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, deux républiques
qui revendiquent leur indépendance par rapport à Tbilissi, et d'élaborer
des mesures d'aide ponctuelle à la population abkhaze et sud-ossète.
Plus tôt, Moscou avait annoncé la levée des sanctions économiques
introduites en 1997 à l'égard des républiques indépendantistes dans le
cadre de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Ces démarches de la Russie avaient
provoqué la fureur de Tbilissi, qui a appelé Moscou à revenir sur sa
décision et demandé l'aide de ses partenaires étrangers.
06.05.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie disposée
à passer sous contrôle militaire russe (diplomatie abkhaze) |
Moscou, L'Abkhazie est disposée à
passer sous le contrôle militaire de Moscou sans pour autant souhaiter
être intégrée à la Fédération de Russie pour le moment, a annoncé le
ministre des Affaires étrangères de la république d'Abkhazie Sergueï
Chamba.
"Nous proposons une vaste coopération
militaire avec la Russie", a-t-il déclaré dans une interview publiée
mardi par le quotidien russe Izvestia.
"Ces 200 kilomètres qui séparent la
rivière Psou et l'Ingour, c'est toute l'Abkhazie. Nous acceptons que ce
territoire passe sous contrôle militaire russe. Mais en échange, nous
exigeons des garanties pour notre sécurité", a-t-il poursuivi.
Le chef de la diplomatie abkhaze a
cependant souligné que l'Abkhazie ne souhaitait pas devenir une province
de la Fédération de Russie.
"Ce n'est pas nécessaire pour l'instant",
a-t-il indiqué.
Le 16 avril dernier le président russe
Vladimir Poutine a prescrit à son gouvernement de coopérer avec les
autorités de fait de l'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, deux républiques
qui revendiquent leur indépendance par rapport à Tbilissi, et d'élaborer
des mesures d'aide ponctuelle à la population abkhaze et sud-ossète.
Plus tôt, Moscou avait annoncé la levée des sanctions économiques
introduites en 1997 à l'égard des républiques indépendantistes.
Ces démarches de la Russie, encouragées
par la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo le 17 février
dernier, ont provoqué la fureur de Tbilissi, qui a appelé Moscou à
revenir sur sa décision et a demandé l'aide de ses partenaires étrangers.
Le ton monte depuis entre les parties russe et géorgienne autour de la
république autoproclamée, faisant craindre le déclenchement d'un conflit
armé, notamment à la suite de l'affaire des
drones
géorgiens abattus par la DCA abkhaze.
06.05.2008
RIA Novosti
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Géorgie-Russie:
l'Union européenne préoccupée (Slovénie) |
Bruxelles, L'Union européenne (UE) est "sérieusement préoccupée" par
les derniers événements qui ont aggravé la tension entre la Géorgie et
la Russie, lit-on dans une déclaration de la Slovénie assurant la
présidence tournante de l'UE, document dont RIA Novosti a obtenu copie
lundi.
Le
document dit notamment que l'Union européenne est préoccupée par
l'intention déclarée de Moscou de déployer un contingent de paix
supplémentaire en Abkhazie, ainsi que par l'incident de la destruction
d'un drone géorgien dans l'espace aérien géorgien le 20 avril dernier.
Un
contingent supplémentaire russe a été introduit dans la république
d'Abkhazie.
Le
ministère russe de la Défense a récemment fait savoir que l'évolution de
la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien imposait un
renforcement des effectifs de la Force collective de maintien de la paix
de la Communauté des Etats indépendants (CEI), dans les limites définies
par la résolution du Conseil des chefs d'Etat de la CEI en date du 22
août 1994.
Tbilissi, qui a déjà accusé à maintes reprises la Russie d'avoir violé
l'espace aérien géorgien, a déclaré qu'un MiG-29 russe avait abattu le
20 avril dernier un drone géorgien au-dessus de l'Abkhazie. L'Armée de
l'air russe a qualifié ces affirmations de "pure invention". De son côté,
Soukhoum a déclaré que l'avion-espion géorgien sans pilote avait été
abattu par la DCA abkhaze.
"L'Union
européenne exhorte les parties à s'abstenir de toute démarche
susceptible de faire monter la tension et les invite à adopter des
mesures de rétablissement de la confiance", indique le document.
L'UE réitère son attachement à la souveraineté, à l'indépendance et à
l'intégrité territoriale de la Géorgie, tout en déclarant son soutien
des efforts internationaux de règlement négocié des conflits en Abkhazie
et Ossétie du Sud.
La
paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien est maintenue par la Force
collective de la CEI (Communauté des Etats indépendants) composées de
militaires russes.
Les
négociations sur le règlement du conflit ont été interrompues en 2006.
Après la reconnaissance par certains pays de l'indépendance du Kosovo
face à la Serbie, proclamée unilatéralement par Pristina en février
dernier, les autorités de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ont exhorté
la Russie et la communauté internationale à reconnaître leur propre
indépendance.
05.05.2008 RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie:
l'Autriche invite Moscou et Tbilissi à entamer des négociations directes |
Vienne, La ministre fédérale
autrichienne des Affaires européennes et internationales Ursula Plassnik
a invité Moscou et Tbilissi à réduire d'urgence la tension dans leurs
relations réciproques.
"Les deux parties doivent faire tout leur
possible pour désamorcer la situation", a-t-elle déclaré lundi.
"Des négociations directes constitueraient
une démarche importante en vue de rétablir la confiance et d'éliminer
les désaccords. Le temps est venu d'enrayer l'escalade de la tension et
d'engager un dialogue constructif et efficace", a affirmé la chef de la
diplomatie autrichienne.
L'Autriche continuera de soutenir les
efforts internationaux axés sur le règlement pacifique des conflits en
Abkhazie et en Ossétie du Sud.
"Nous appliquons une politique commune
avec l'Union européenne: celle du règlement pacifique. Cette politique
suppose le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de
l'intégrité territoriale de la Géorgie, comme le Conseil de sécurité de
l'ONU l'a réaffirmé le 15 avril dernier", a déclaré la ministre
autrichienne.
"La Russie doit profiter de l'occasion
pour démontrer à ses voisins qu'elle souhaite établir des relations
durables et fondées sur le partenariat", estime Mme Plassnik.
Le 16 avril dernier, le président russe
Vladimir Poutine a chargé le gouvernement de concevoir des mesures
d'aide aux populations d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud et de coopérer
avec les autorités de ces républiques non reconnues. La Géorgie a
demandé à Moscou de réviser cette décision et a demandé le soutien de
ses partenaires étrangers.
Les relations entre la Géorgie et la
Géorgie se sont aggravées après que la DCA abkhaze eut abattu deux
drones de reconnaissance géorgiens.
Selon Tbilissi, l'un d'eux a été détruit
le 20 avril dernier par un MIG-29 appartenant aux forces aériennes
russes. Moscou a démenti cette affirmation. A son tour, l'Abkhazie a
déclaré avoir abattu seule l'aéronef.
Parties intégrantes de la Géorgie,
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ont proclamé leur indépendance à la
chute de l'URSS. A la suite de conflits armés, Tbilissi a perdu le
contrôle de ces deux régions.
05.05.2008
RIA Novosti
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Drones géorgiens:
l'Abkhazie abattra tous les aéronefs violant son espace aérien (Soukhoum) |
Soukhoum, L'Abkhazie (république
autoproclamée en territoire géorgien) abattra tous les aéronefs violant
son espace aérien, a déclaré lundi à Soukhoum Alkhas Tchilokoua,
porte-parole du président de la république, en se référant à un ordre du
président et chef suprême des armées abkhazes Sergueï Bagapch.
Les autorités abkhazes ont informé à
maintes reprises la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG)
que des aéronefs géorgiens pénétraient souvent dans l'espace aérien
abkhaz en violant l'accord de cessez-le-feu et de désengagement signé à
Moscou le 14 mai 1994.
Selon l'Abkhazie, sa DCA a abattu quatre
drones Hermes-450 géorgiens de fabrication israélienne Silver Arrow en
2008 dont un le 18 mars, un autre le 20 avril et deux le 4 mai dernier.
Les drones Hermes 450 sont destinés à effectuer des missions de
surveillance, de patrouille, de reconnaissance et d'assistance au tir.
L'utilisation de matériaux composites rend les Hermes 450 peu repérables
par les radars.
Le 22 avril, le président géorgien Mikhaïl
Saakachvili a annoncé au New York Times que la Géorgie avait acheté 40
drones.
Les républiques sécessionnistes d'Abkhazie
(nord-ouest), d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont
proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule
l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements
meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de
1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale
de maintien de la paix. Élu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a
promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.
05.05.2008
RIA Novosti
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Quand la Pologne, la
Lituanie et la Turquie se mêlent de la question Géorgienne |
Le président de la République de Pologne,
Lech Kaczynski, ainsi que le président lituanien, Valdas Adamkus, ont
prévu de se rendre en Géorgie au cours du mois de mai 2008. Cette visite
devrait se faire d’autant plus rapidement que les tensions dans ce pays
commencent à s’aggraver. Le but de cette visite sera de déclarer un
soutien mutuel de la part de la Pologne et de la Lituanie auprès de la
Géorgie, aussi bien en ce qui concerne la protection de l’intégrité
comme la souveraineté du territoire géorgien. Par ailleurs, cette visite
consistera à prendre des mesures de la part des deux pays dans le cadre
de la Communauté Européenne comme du pacte de l’Atlantique Nord. Le
vendredi de la semaine dernière, des émissaires du président polonais
s’étaient rendus à Tbilinski dès lors que le président russe, Vladimir
Putin, avait ordonné d’entretenir des liens plus étroits entre la Russie
et les républiques l’Abkhazie et le sud de l’Ossetie. La délégation
polonaise s’est aussi entretenue avec le président géorgien Mikhail
Saakashvili, le ministre géorgien des affaires étrangères David Bakradze,
et le porte-parole du parlement géorgien, Nino Burdzandze.
Le président turc Abdullah Gul a aussi
déclaré son soutien auprès de l’intégrité du territoire de la Géorgie et
a demandé, conjointement avec le président polonais, à ce que la Russie
applique une politique plus juste auprès des républiques séparatistes
localisées en Géorgie. Cette nouvelle prise de position s’est produite
lors d’un sommet des États d’Europe Centrale qui a eu lieu en Macédonie.
Mariusz Handzlik, du département des affaires étrangères de la
chancellerie présidentielle, a annoncé que les présidents polonais et
turc avaient demandé à ce que Vladimir Putin revienne sur sa décision en
ce qui concerne les nouvelles relations entre ce pays et les deux
régions que sont l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Le soutien de la
Turquie s’élargit aussi à l’Ukraine, et la Turquie estime que ces deux
pays, c’est à dire l’Ukraine et la Géorgie, ont le droit d’intégrer le
pacte de l’Atlantique Nord qu’est le Traité de l’OTAN.
03.05.2008 Święta
Polska News
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