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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Les Etats-Unis ne projettent pas de déployer un système antimissile dans le Caucase (diplomate)

 

Tbilissi, Les Etats-Unis ne projettent pas déployer un système antimissile en Géorgie et dans le Caucase, a annoncé Matthew Bryza, le sous-secrétaire d'Etat américain adjoint, en visite de deux jours dans la capitale géorgienne.

 

"Les Etats-Unis ne projettent pas de déployer des éléments d'ABM dans le Caucase. Nous ne parlons que de la Pologne et de la République tchèque. C'est bien le système qui protègera nos alliés et nous contre un recours éventuel aux missiles nucléaires", a affirmé le diplomate américain haut placé.

 

"A l'opposé des Etats-Unis, la Russie dispose d'un système pareil déployé autour de Moscou et ce système pourrait la protéger", a poursuivi le représentant américain.

 

La Russie a développé les systèmes qui peuvent garantir bien sa sécurité et "on peut éviter d'en déployer des éléments en Abkhazie", a affirmé M. Bryza. (Mercredi, le président de la république d'Abkhazie, Sergueï Bagapch, a déclaré que si la Géorgie accueillait un radar américain sur son territoire, l'Abkhazie pourrait accueillir sur le sien un radar russe).

 

"L'ABM ne menace aucun pays et surtout la Russie", a-t-il affirmé. "Il s'agit d'une protection contre les missiles qui pourraient être tirés depuis le territoire iranien", a-t-il souligné.

 

Selon lui, la Russie est en dialogue avec ses partenaires européen et, du point de vue de M. Bryza, "cela confirme le fait que cela (le déploiement d'un ABM) n'est pas une mesure visant la Russie".

 

A Tbilissi, le sous-secrétaire d'Etat adjoint a eu des rencontres avec le président, le premier ministre, le président du parlement, des ministres, ainsi qu'avec les ambassadeurs des pays occidentaux accrédités en Géorgie.

 

Ces rencontres ont essentiellement porté sur le règlement des conflits en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

 

30.03.2007  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie espère assister à la réunion du Conseil de sécurité sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien

 

Moscou, Le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba espère qu'une délégation de l'Abkhazie sera admise à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au règlement du conflit abkhazo-géorgien, en avril, lit-on sur le site internet du président abkhaze.

 

La Russie insiste pour qu'une délégation de cette république autoproclamée au sein de la Géorgie participe à la réunion, a rappelé Sergueï Chamba.

 

Aucun pays ne s'oppose à la participation de l'Abkhazie, selon lui.

 

Pour assurer un dialogue efficace, les deux parties au conflit doivent être entendues, a souligné Sergueï Chamba.

 

Avant l'adoption de la résolution 1716 de Conseil de sécurité de l'ONU sur le règlement du conflit abkhazo-géorgien, en automne dernier, la Russie avait demandé qu'un représentant de Soukhoum assiste à la réunion du conseil, mais les Etats-Unis avaient refusé d'accorder un visa d'entrée au chef de la diplomatie abkhaze.

 

La résolution, adoptée sur l'initiative de la Russie, appelle Tbilissi à retirer ses troupes des gorges de Kodori et exhorte les parties au conflit à respecter leurs engagements de cessez-le-feu et à s'abstenir de toute provocation. Ce document prolonge également jusqu'au 15 avril 2007 le mandat de la mission d'observation des Nations unies dans la zone du conflit abkhazo-géorgien.

 

30.03.2007  RIA Novosti

 

 Un ex-ministre géorgien critique les initiatives de M. Saakachvili

 

Tbilissi, L'ex-ministre géorgien pour le Règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava, a qualifié la proposition du président Saakachvili d'instituer une "administration provisoire en Ossétie du Sud" d' "initiative vide de sens".

 

"Nous nous en tenons toujours à des initiatives vides de sens. J'en entends parler depuis trois ans déjà. Nous vivons d'initiatives et non pas de résultats (...). Aucune d'elles n'a été menée à bien, ni même réalisée à moitié", a indiqué M. Khaïndrava dans un entretien à l'agence News Georgia.

 

"Je ne comprends pas ce que signifient les mots "nouvelle initiative présidentielle". Mais je veux savoir ce qu'ils cachent. Car on ignore tant les actions projetées et que les résultats attendus", a indiqué l'ex-ministre.

 

Les "vieilles" initiatives sur des questions aussi importantes que le règlement des conflits (abkhaz et sud-ossète) sont oubliées en quelques mois, a ajouté M. Khaïndrava, qualifiant la situation générale autour du règlement des conflits en Abkhazie et Ossétie de Sud de "très grave".

 

M. Khaïndrava avait été limogé au milieu de 2006. Même si les causes de sa démission n'ont jamais été officiellement expliquées, de nombreux observateurs concluent à son refus de partager la position des dirigeants géorgiens sur de nombreuses questions de la politique intérieure. L'ex-ministre avait à plusieurs reprises critiqué les structures de force en les accusant de violer les droits de l'homme.

 

29.03.2007  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie propose à la Russie de déployer un radar sur son territoire

 

Moscou, L'Abkhazie propose à la Russie de déployer une station radar sur son territoire, a déclaré à la presse mercredi le président abkhaze, Sergueï Bagapch.

 

Une telle mesure pourrait être prise en réponse aux projets de Tbilissi de déployer un radar américain en Géorgie, a-t-il expliqué.

 

La Géorgie est un Etat inamical envers l'Abkhazie, selon lui, "qui plus est, c'est un pays qui se prépare sans cesse à une guerre contre l'Abkhazie". L'installation d'un radar américain en Géorgie sera également dirigé contre la république d'Abkhazie, a affirmé M. Bagapch, expliquant sa proposition d'installer un radar russe à Soukhoum.

 

28.03.2007  RIA Novosti

 

 La décision sur le statut du Kosovo ne fera pas jurisprudence pour Moscou (Lavrov)

 

Moscou, La Russie n'envisage pas d'utiliser la décision sur le statut du Kosovo comme précédent pour sa ligne vis-à-vis des républiques autoproclamées dans l'espace post-soviétique, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, intervenant à la Douma.

 

Toute évolution de la question du Kosovo créera un précédent, car il s'agira pour la première fois de l'accession à l'indépendance d'une région au sein d'une république et non pas d'une partie d'un ancien Etat fédéré, a indiqué le ministre, interrogé par un député sur la manière dont la décision sur le Kosovo pourrait influencer la position de la Russie à l'égard des républiques autoproclamées telles que l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, qui souhaitent être intégrées au sein de la Fédération de Russie.

 

La Russie envisage de développer des relations tous azimuts avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, a en outre souligné Sergueï Lavrov. "Nos concitoyens y vivent, nous sommes responsables de leurs problèmes sociaux, d'autant que personne d'autre ne s'en occupe", a-t-il dit.

 

21.03.2007  RIA Novosti

 

 Tbilissi se félicite de la participation croissante de l'UE au règlement des conflits en Géorgie

 

Tbilissi, Le vice-premier ministre et ministre d'Etat pour l'Intégration européenne et euratlantique de la Géorgie, Gueorgui Baramidzé, a reçu samedi à Tbilissi le représentant de l'Union européenne (UE) pour le Caucase du Sud, Peter Semneby, rapporte l'agence News-Georgia.

 

Le chef de la mission de la Commission européenne en Géorgie et en Arménie, l'ambassadeur Per Eklund, a participé, lui aussi, à cette rencontre, selon la même source.

 

L'entretien a porté principalement sur les questions liées à l'intensification de la participation de l'Union européenne au règlement politique des conflits sur le territoire de la Géorgie, ainsi que sur la nécessité de relancer le dialogue entre Tbilissi et l'Union européenne et le plan d'action dans le cadre de la politique de voisinage européenne.

 

Comme l'a déclaré aux journalistes à l'issue de cette rencontre Peter Semneby, les parties ont discuté de divers aspects de la coopération EU-Géorgie et examiné les conclusions faites par le groupe d'experts qui s'était rendu en janvier dernier dans les zones des conflits sur le territoire de la Géorgie pour étudier la situation sur place.

 

Pour sa part, Gueorgui Baramidzé s'est félicité du fait que depuis ces derniers temps l'Union européenne avait intensifié sa participation au règlement des conflits intérieurs en Géorgie, et plus précisément en Abkhazie et Ossétie du Sud.

 

17.03.2007  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie refuse de débattre avec Tbilissi de son autonomie au sein de la Géorgie (présidence abkhaze)

 

Soukhoum, L'Abkhazie refuse de débattre avec Tbilissi de la question relative à son autonomie au sein de la Géorgie, a annoncé vendredi aux journalistes Kristian Bjania, porte-parole du président de la république d'Abkhazie.

 

"Nous croulons sous les "cadeaux" (géorgiens) sous forme de différentes variantes d'autonomie. Les dirigeants abkhazes ne veulent pas débattre de cette question", a-t-il indiqué, commentant la déclaration du président géorgien Mikhaïl Saakachvili dans laquelle ce dernier avait promis jeudi d'accorder à l'Abkhazie une vaste autonomie au sein de la Géorgie.

 

"Le message de Saakachvili ne fait que confirmer un fait accablant: quels que soient ceux qui sont au pouvoir en Géorgie, ce pays ne sera jamais progressiste sur le plan politique. Cette approche ne conduira jamais à un règlement réel dans les rapports abkhazo-géorgiens", a indiqué M. Bjania.

 

Le porte-parole de la présidence abkhaze a aussi souligné que "si les déclarations de ce genre sont destinées à l'usage intérieur, c'est un problème personnel de Saakachvili".

 

L'Abkhazie, ex-république autonome dans l'ouest la Géorgie depuis 1931, a combattu les forces géorgiennes de 1992 à 1994, au lendemain de la dissolution de l'URSS en décembre 1991. Soukhoum ne reconnaît pas la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et applique depuis plus de 16 ans déjà une politique visant à accéder à une indépendance reconnue par la communauté internationale.

 

16.03.2007  RIA Novosti

 

 Les chefs de diplomatie abkhaz, sud-ossète et transnistrien se réuniront à Moscou

 

Soukhoum, RIA Novosti. Les ministres des Affaires étrangères abkhaz, sud-ossète et transnistrien s'entretiendront la semaine prochaine à Moscou, a annoncé jeudi le chef de diplomatie abkhaz Sergueï Chamba.

 

Les diplomates se pencheront sur la préparation d'une rencontre des leaders des trois républiques prévue en avril en Abkhazie.

 

15.03.2007  RIA Novosti

 

 Un veto russe peu probable lors de l'examen d'une résolution sur le Kosovo à l'ONU (diplomate américain)

 

Washington, L'administration Bush ne pense pas que la Russie frappe de veto ou use même de son droit de veto lors de l'examen d'une résolution sur le Kosovo au Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré lundi Daniel Fried, sous-secrétaire d'Etat américain pour l'Europe et l'Eurasie.

 

"Je ne pense pas qu'un veto russe soit possible", a estimé devant les journalistes à Washington Daniel Fried, tout en faisant remarquer que la Russie, tout d'ailleurs comme les Etats-Unis, faisait partie du Groupe de contact international pour le Kosovo (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et que jusqu'ici cette coopération avait plutôt réussi.

 

Cela dit, le sous-secrétaire d'Etat américain pour l'Europe et l'Eurasie a accordé une évaluation positive au plan de règlement au Kosovo qui était préparé par Martti Ahtisaari, représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

 

"La communauté internationale soutient Martti Ahtisaari, et celui-ci a un plan qui nous donne les meilleures chances pour la meilleure des solutions", a affirmé Daniel Fried.

 

Et d'ajouter qu'on n'estime pas à Washington que le Kosovo pourrait constituer un précédent pour régler par la suite les problèmes de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud, de la Tchétchénie ou d'autres situations du genre.

 

"Le Kosovo ne constitue de précédent pour aucune autre région du monde, que ce soient l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud, la Tchétchénie, la Transnistrie, la Corse ou le Texas", a notamment prétendu le diplomate américain.

 

"Il n'y a nulle part dans le monde de situation qui ressemble de près ou de loin à celle du Kosovo", a dit Daniel Fried.

 

Interrogé sur le rôle de l'Alliance de l'Atlantique Nord au Kosovo, le sous-secrétaire d'Etat américain pour l'Europe et l'Eurasie a souligné que "la Force de maintien de la paix dirigée par l'OTAN au Kosovo (KFOR) était prête à faire face aux extrémistes des deux côtés".

 

Selon Daniel Fried, "pour garantir la sécurité au Kosovo, la KFOR y restera aussi longtemps que cela sera nécessaire".

 

12.03.2007  RIA Novosti

 

 Les élections législatives abkhazes étaient démocratiques (diplomatie russe)

 

Moscou, Les récentes élections parlementaires en Abkhazie poursuivent une tradition démocratique, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Mikhaïl Kamynine.

 

Au cours du premier tour des élections législatives le 4 mars un peu plus de la moitié des députés de l'assemblée nationale abkhaze ont été élus. Le deuxième tour se déroulera dans deux semaines.

 

"Nous ne disposons encore pas de données complètes mais, de l'avis des observateurs, y compris internationaux, ce scrutin s'est déroulé dans un climat de sérénité, de manière organisée et avec un taux de présentation élevé, ce qui témoigne de la volonté de la population de s'exprimer sur les problèmes d'importance vitale pour l'Abkhazie", a noté le diplomate russe interrogé par la presse.

 

"C'est la poursuite des traditions démocratiques qui se sont déjà manifestées lors des élections communales en Abkhazie", a estimé le porte-parole du MID russe.

 

La société, les médias et les ONG russes respectent les scrutins abkhaz, selon lui.

 

"La tenue d'élections et de référendums est la manifestation suprême de la volonté populaire qui ne dépend pas du statut du territoire sur lequel ils se tiennent", a noté le diplomate.

 

Selon le porte-parole du MID russe, la question de savoir s'il faut ou non approuver les élections tenues en Abkhazie - ce sur quoi mettent l'accent nos partenaires étrangers - relève, "dans les conditions actuelles, de la responsabilité de ses citoyens".

 

"Nous voudrions souligner que l'expression de la volonté populaire en Abkhazie ne peut empêcher les efforts internationaux visant à parvenir à un règlement juste et durable du conflit abkhazo-géorgien", a conclu Mikhaïl Kamynine.

 

06.03.2007  RIA Novosti

 

 Il est important que le pouvoir en Abkhazie change par le biais d'un scrutin démocratique (expert russe)

 

Moscou, Les élections parlementaires abkhazes ont montré que le pouvoir dans la république d'Abkhazie change par la voie légale et démocratique, estime le député et directeur de l'Institut des pays de la CEI Konstantin Zatouline.

 

"Il est important que le pouvoir en Abkhazie change par la voie d'élections et non pas à la suite de quelconques "révolutions des roses", comme cela s'est produit chaque fois dans la "très démocratique" Géorgie, a estimé le politologue dans un entretien à RIA Novosti lundi.

 

"Aucun des dirigeants géorgien n'a pris sa retraite ni n'est parti à l'expiration de son mandat de son bon gré", raison pour laquelle la république non reconnue "à toutes les raisons de douter du bien-fondé de son éventuel retour dans le giron de la Géorgie où toutes les questions sont réglées au moyen de révolutions, alors que celles-ci sont réglées en Abkhazie au moyen de scrutins", a ajouté le parlementaire russe.

 

A son avis, la Russie doit faire preuve d'un maximum de patience et de "volonté de calmer les passions au lieu de les éveiller".

 

L'expert russe n'a pas écarté l'hypothèse que les adversaires d'un Etat abkhaz fassent tout pour "relancer les luttes entre différentes forces politiques". "Je n'exclus pas que des provocations soient possibles sur ce plan, y compris de la part de la Géorgie", a indiqué le politologue.

 

De l'avis du député russe, les élections abkhazes, les premières après les présidentielles de 2004-2005, sont significatives. On peut constater qu'il y a en Abkhazie un système pluraliste réel, a-t-il ajouté.

 

06.03.2007  RIA Novosti

 

 Abkhazie: les élections législatives conformes aux normes internationales (observateurs)

 

Sоukhoum, Les élections législatives en Abkhazie ont été conformes à la législation nationale, aux principes internationalement admis et aux normes démocratiques, a conclu un groupe d'observateurs étrangers dans un communiqué publié dimanche.

 

Les garanties des droits électoraux des citoyens ont été assurées, aucun cas d'ingérence dans les affaires des commissions électorales de la part des organes administratifs ou de maintien de l'ordre n'a été signalé dans les bureaux de vote contrôlés par les observateurs, selon leur déclaration.

 

Aucun observateur ne s'est vu refuser l'accès aux informations sur le déroulement du scrutin.

 

Le groupe d'observateurs étrangers comportait des responsables du Parlement européen, de structures non gouvernementales européennes, des politologues, des juristes et des journalistes.

 

05.03.2007  RIA Novosti

 

 Union européenne: les élections en Abkhazie sont illégitimes

 

Berlin, Au nom de l'Union européenne (UE), l'Allemagne qui en assure à présent la présidence tournante a officiellement déclaré lundi qu'elle ne reconnaissait par la légitimité des législatives du 4 mars dernier en Abkhazie, lit-on dans une déclaration dont le texte est parvenu à RIA Novosti.

 

"L'Union européenne réaffirme son appui total à l'intégrité territoriale de la Géorgie dans ses frontières internationalement reconnues et déclare ne pas reconnaître la légitimité des prétendues parlementaires du 4 mars dernier en Abkhazie (Géorgie) tout comme des élections locales du 11 février 2007", dit le document.

 

Selon l'UE, note la déclaration, "des élections dans cette région de la Géorgie ne pourraient être organisées qu'après l'octroi à tous les réfugiés et migrants intérieurs du droit de regagner leurs foyers dans le contexte de la sécurité et de la dignité".

 

"L'Union européenne exhorte instamment les parties à reprendre sans plus tarder leurs négociations afin de trouver un règlement négocié du conflit", lit-on dans la déclaration du pays président de l'UE.

 

05.03.2007  RIA Novosti

 

 Arrivée en Abkhazie d'observateurs internationaux

 

Soukhoum, Des membres de l'Assemblée interparlementaire des pays membres de la Communauté pour la démocratie et les droits des peuples (dont font partie l'Abkhazie, la Transnistrie et l'Ossétie du Sud) et de l'organisation "Dialogue transeuropéen" sont arrivés en Abkhazie.

 

Les représentants de ces organisations suivront le déroulement des élections au parlement de la république d'Abkhazie.

 

Le scrutin aura lieu dimanche, 4 mars. 111 candidats briguent les 35 sièges de l'Assemblée du peuple. Tous les candidats sont pratiquement indépendants, même si certains bénéficient formellement de l'appui de divers mouvements associatifs et partis politiques enregistrés dans la république.

 

A l'issue des élections législatives les observateurs rédigeront un rapport conjoint.

 

La mission d'observation comprend des représentants de parlements et d'associations d'Italie, de Pologne, de France, de Belgique, d'Allemagne, de République de Chypre Nord, de République du Sahara occidental, d'Arménie, de Moldavie, d'Ukraine, de Russie et d'autres pays.

 

02.03.2007 RIA Novosti

 

 Des législatives réussies en Abkhazie faciliteront la reconnaissance du pays (député russe)

 

Soukhoum, Les prochaines élections parlementaires montreront que l'Abkhazie est un Etat où toutes les branches du pouvoir sont formées, a estimé le parlementaire russe Fedor Nefedov, qui se trouve en Abkhazie en qualité d'observateur international, dans un entretien aux journalistes à Soukhoum.

 

A l'occasion de ce scrutin, des représentants des Cosaques russes et des députés de la Douma sont déjà arrivés en Abkhazie en tant qu'observateurs internationaux.

 

Si les élections au parlement abkhaz sont réussies et se déroulent dans la dignité, ce sera un nouveau pas vers la reconnaissance de la république par la communauté internationale, a estimé le député.

 

Selon le parlementaire russe, le fait que certaines organisations internationales estiment que les élections abkhazes ne sont pas légitimes trahit leur parti-pris.

 

Les élections au parlement abkhaz auront lieu le 4 mars. Ses 35 sièges sont brigués par 111 candidats. Ces élections se dérouleront au scrutin majoritaire.

 

Les élections en Abkhazie sont considérées comme valides si le taux de participation est supérieur à 25%.

 

02.03.2007 RIA Novosti

 

 Rencontre des leaders de Transnistrie, d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud début avril à Soukhoum

 

Soukhoum, Les présidents des républiques de Transnistrie, d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud tiendront une rencontre début avril à Soukhoum, a confirmé vendredi à RIA Novosti le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

 

Le responsable abkhaz n'a pas précisé l'ordre du jour des entretiens à venir.

 

Cette rencontre avait également été annoncée récemment par son homologue transnistrien Valeri Litskaï.

 

"Le principal problème auquel nous devons aujourd'hui faire face est l'enlisement des processus de négociation. Dans l'ensemble, nous enregistrons une escalade des tensions de la part de la Moldavie et de la Géorgie contre nos pays. Nous devons débattre aussi bien de cette tendance alarmante que des mesures à prendre", a-t-il indiqué.

 

Le Conseil de l'Assemblée interparlementaire des pays de la Communauté "Pour la démocratie et les droits des peuples" dont font partie les trois républiques se réunira le 3 mars à Soukhoum, a appris RIA Novosti auprès du service de presse du parlement abkhaz.

 

Les présidents des parlements de ces républiques y prendront part. Les parties devront débattre de l'avis de la commission spéciale de l'assemblée chargée de mettre au point une déclaration sur la politique musclée des autorités de la Géorgie et de la Moldavie qui avaient conduit à la création des républiques autoproclamées.

 

02.03.2007 RIA Novosti