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Législatives russes:
des bureaux de vote seront ouverts en Abkhazie et en Ossétie du Sud |
Moscou, La Russie a obtenu l'accord
de la Géorgie pour ouvrir des bureaux de vote en Abkhazie et en Ossétie
du Sud, deux républiques qui revendiquent leur indépendance par rapport
à Tbilissi et où de nombreux habitants ont la nationalité russe.
"Aujourd'hui, nous avons le plein accord
du ministère géorgien des Affaires étrangères pour ouvrir des bureaux de
vote (en Abkhazie et en Ossétie du Sud) et garantir ainsi les droits de
nos citoyens", a déclaré Guennadi Raïkov, membre de la Commission
centrale électorale, interrogé par la presse.
La Russie doit ouvrir plus de 350 bureaux
de vote dans 143 pays du monde - un chiffre sans précédent - pour
permettre à ses ressortissants de se rendre aux urnes le jour des
élections législatives du 2 décembre prochain.
27.11.2007
RIA Novosti
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Géorgie: des
démarches hostiles à la Russie (Lavrov) |
Moscou, Moscou qualifie
d'antirusses les récentes démarches des autorités géorgiennes envers la
Russie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï
Lavrov dans une interview à l'hebdomadaire Itogui.
Le 7 novembre dernier, le président
géorgien Mikhaïl Saakachvili avait
reproché à la
Russie d'encourager les opposants au pouvoir en place à Tbilissi.
Ces derniers temps, la partie géorgienne avait prétendu que des avions
russes avaient survolé son territoire. En outre, Tbilissi avait accusé
les forces russes de maintien de la paix d'avoir violé leur mandat dans
la zone des conflits, installé un nouveau check point à proximité de
leur zone de responsabilité et introduit un matériel lourd en Abkhazie.
Enfin, la Géorgie a fait grief au commandant de la Force collective de
maintien de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien d'avoir
acquis une villa à Gagry (au bord de la mer Noire).
La partie russe a réfuté toutes ses
accusations.
"On ne peut pas considérer les démarches
des dirigeants géorgiens comme amicales. Il ne s'agit même pas d'actes
neutres ou retenus. C'est manifestement une ligne antirusse", a indiqué
M. Lavrov dans son interview publiée lundi sur le site officiel du
ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le chef de la diplomatie russe, la
partie géorgienne cherche ainsi à justifier l'échec des diverses
tentatives de normaliser ses relations avec l'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie.
M. Lavrov a fait savoir qu'il avait
maintes fois rencontré son homologue géorgien Guela Bejouachvili pour
lui expliquer la position russe.
Or, chaque fois que les relations
russo-géorgiennes commencent à rentrer dans l'ordre, "Tbilissi lance une
nouvelle provocation", a affirmé M. Lavrov.
26.11.2007
RIA Novosti
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En 2008 la
Géorgie sera candidate officielle à l'OTAN (Saakachvili) |
Tbilissi, Le président
géorgien Mikhaïl Saakachvili est certain que son pays obtiendra le
statut officiel de candidat à l'adhésion à l'OTAN.
"Le 5 janvier (jour des élections
présidentielles anticipées, ndlr) fournira la réponse à la question sur
l'avenir de la Géorgie. Si tout se déroule comme prévu, la Géorgie, j'en
suis certain, sera en 2008 candidate à l'adhésion à l'OTAN", a estimé le
président géorgien au congrès du Mouvement national uni, parti au
pouvoir, vendredi à Tbilissi.
"Voici notre réponse: nous voulons nous
unir, nous voulons aller de l'avant", poursuivi M.Saakachvili. "Ma vie
perdra tout son sens si l'intégrité territoriale de la Géorgie n'est pas
rétablie, si le processus de notre intégration dans les structures
euro-atlantiques ne se poursuit pas et si la vie du peuple géorgien
n'atteint pas le niveau européen", a-t-il affirmé.
"La solution la plus facile pour la
Géorgie serait de se rendre et de se rattacher à la Russie, de renoncer
à ses territoires (les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud
refusent, après des conflits sanglants du début des années 1990, de
reconnaître la souveraineté de Tbilissi, ndlr). Alors, il n'y aura plus
de provocations, le calme reviendra", a ajouté le président géorgien.
Ces derniers temps, a poursuivi M.
Saakachvili, la Géorgie se heurte à "la machine du mensonge" et aux
tentatives d'"isoler le pays".
"Mais le fait que le président polonais,
ce plus grand champion de la liberté en Europe, soit présent ici, est
une réponse à ceux qui veulent nous isoler de l'Europe", a poursuivi le
président géorgien.
Le président polonais Lech Kaczynski, les
chefs des missions diplomatiques accréditées en Géorgie et des
personnalités du monde de la culture assistaient au congrès à titre
d'invités d'honneur. Les diplomates russes n'ont pas reçu d'invitation,
a annoncé le porte-parole de la mission diplomatique russe à Tbilissi.
23.11.2007
RIA Novosti
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Retrait
des troupes russes de Géorgie: Tbilissi accuse Moscou de ne pas
respecter ses engagements |
Tbilissi, Les autorités géorgiennes
accusent la Russie ne pas avoir rempli complètement ses engagements
concernant le retrait des troupes russes de Géorgie, rapporte vendredi
l'agence News-Georgia.
"La Fédération de Russie n'a pas honoré
tous ses engagements contractés dans le cadre de la déclaration
conjointe", indique un commentaire officiel du ministère géorgien des
Affaires étrangères.
Le 21 novembre dernier, le ministère russe
des Affaires étrangères (MID) a déclaré que la Russie avait retiré ses
troupes de Géorgie un an plus tôt que prévu et ce, malgré "la politique
franchement inamicale des autorités géorgiennes". Le MID russe a
souligné que la Russie avait pleinement rempli ses engagements.
Tbilissi affirme que la partie russe n'a
pas démantelé sa base de Goudaouta, dans la zone du conflit
abkhazo-géorgien.
"Malgré la déclaration selon laquelle la
base a été fermée en juillet 2001, elle fonctionne toujours, et son
infrastructure est utilisée dans l'intérêt des forces armées russes", a
fait savoir le ministère géorgien des Affaires étrangères.
Selon lui, les forces russes de maintien
de la paix en Abkhazie ne respectent pas les obligations stipulées par
leur mandat.
23.11.2007
RIA Novosti
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Démenti de l'ONU sur
l'introduction du matériel de guerre russe en Abkhazie |
Moscou, Le représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie Jean Arnault a démenti la
déclaration du ministre d'Etat géorgien pour la Résolution des conflits
David Bakradzé selon laquelle la Russie aurait introduit du matériel de
guerre lourd dans le district d'Otchamtchira en Abkhazie.
Le 13 novembre dernier, M. Arnault a
envoyé au nom des ambassadeurs du Groupe des amis du secrétaire général
de l'ONU pour la Géorgie une lettre circulaire dans laquelle il dément
la déclaration faite la veille par David Bakradzé sur une prétendue
introduction dans le district d'Otchamtchira en Abkhazie de militaires
et de matériel lourd russes (12 chars T-72, quatre lance-roquettes Grad,
cinq véhicules blindés et sept mortiers).
M. Arnault a indiqué qu'une patrouille
spéciale de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG)
s'était rendue à la gare d'Otchamtchira, sur le polygone d'entraînement
et le territoire attenant au port maritime. A l'issue de cette
inspection, il a été établi qu'aucun matériel lourd n'y était stationné
ni n'avait transité par là ces derniers temps, à l'exception d'un seul
char T-55 qui effectuait des manoeuvres d'entraînement dans le polygone
évoqué.
Des habitants interviewés à cette occasion
n'ont pas été en mesure non plus de confirmer la présence de matériel de
guerre et de militaires aux alentours. Ils ont dit avoir vu le dernier
convoi il y a plus de six mois, ce qui était lié à la rotation régulière
d'un bataillon au sein de la Force de maintien de la paix de la
Communauté des Etats indépendants (CEI).
Le représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU entend porter cette information à la connaissance de M.
Bakradzé dans les jours qui viennent.
Le principal commandement de l'Armée de
terre russe a qualifié ces déclarations du ministre géorgien de "mensonge
éhonté que Tbilissi ne cessait de répéter en dépit des faits". Les
représentants du ministère abkhaz de la Défense ont vu dans ces
déclarations une "provocation informationnelle".
15.11.2007
RIA Novosti
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Tbilissi accuse,
Moscou récuse (diplomatie russe) |
Moscou, Les accusations géorgiennes
de plus en plus fréquentes à l'encontre de la Russie témoignent de
l'incapacité de Tbilissi à régler ses problèmes intérieurs de façon
civilisée, a indiqué mardi à RIA Novosti le porte-parole du ministère
russe des Affaires étrangères (MID) Mikhaïl Kamynine.
"La volonté d'accuser la Russie de tous
les péchés et d'en donner l'image d'un ennemi est devenue typique des
officiels de Tbilissi ces derniers temps. Nous estimons que tout cela ne
fait que confirmer l'incapacité du gouvernement géorgien à régler les
problèmes intérieurs du pays de manière civilisée ", a déclaré mardi le
diplomate, commentant les accusations des autorités géorgiennes à
l'endroit de Moscou.
Le 7 novembre dernier, le président
géorgien Mikhaïl Saakachvili a en particulier accusé la Russie d'être
impliquée dans les manifestations de l'opposition à Tbilissi.
Dernièrement, la Géorgie a notamment
avancé que des avions russes avaient survolé son territoire. Qui plus
est, Tbilissi a accusé les soldats de la paix russes d'avoir outrepassé
leur mandat dans les zones de conflit, d'installer un nouveau barrage en
dehors de leur zone de responsabilité, et d'avoir introduit des troupes
et du matériel lourd en Abkhazie. Les officiels géorgiens ont également
accusé le commandant de la Force collective de maintien de la paix de la
Communauté des Etats indépendants d'avoir acheté un hôtel particulier à
Gagra (Abkhazie).
Moscou a rejeté toutes ses accusations.
13.11.2007
RIA Novosti
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Moscou
évite de s'ingérer dans les affaires de la Géorgie, mais met en garde
contre les provocations en Abkhazie et Ossétie (Lavrov) |
Moscou, La Russie ne s'ingère pas
dans les affaires intérieures de la Géorgie, mais met en garde contre
les provocations en Abkhazie et en Ossétie du Sud, a déclaré vendredi le
chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"La Russie évite de s'ingérer dans les
affaires intérieures de la Géorgie. Nous ne disons pas aux responsables
politiques géorgiens ce qu'ils doivent faire ni comment. Nous ne passons
pas des heures à leur expliquer la conduite à adopter. Ces méthodes ne
sont pas les nôtres", a affirmé M. Lavrov lors d'une conférence de
presse organisée à Moscou à l'issue de son entretien avec la présidente
suisse Micheline Calmy-Rey.
Selon le ministre, l'essentiel dans cette
situation est de prévenir les provocations dans les zones des conflits:
en Abkhazie et en Ossétie du Sud.
Le 7 novembre dernier, le président
Mikhaïl Saakachvili avait décrété l'état d'urgence en Géorgie dans
l'intention d'apaiser les troubles qui avaient éclaté après six jours de
manifestations à Tbilissi.
09.11.2007
RIA Novosti
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URGENT Géorgie: le
parlement approuve l'état d'urgence présidentiel pour une période de 15
jours |
Tbilissi, Le parlement géorgien a
approuvé vendredi par 149 voix le décret du chef de l'État Mikhaïl
Saakachvili sur l'état d'urgence en Géorgie pour une période de 15 jours.
Le président avait décrété l'état
d'urgence le 7 novembre dernier à la suite d'affrontements entre les
manifestants d'opposition et les commandos de police qui ont fait 508
blessés dans la capitale Tbilissi.
En vertu de la Constitution géorgienne, le
parlement dispose d'un délai de 48 heures pour annuler le décret sur
l'état d'urgence qui prend effet dès sa signature par le président.
L'état d'urgence signifie une série de restrictions pour les médias, les
manifestations et les grèves.
09.11.2007
RIA Novosti
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Géorgie: l'Abkhazie
et l'Ossétie du Sud craignent une déstabilisation |
Moscou, Les autorités des
républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Nord, qui revendiquent leur
indépendance par rapport à Tbilissi, se sont inquiétées jeudi d'une
possible déstabilisation dans les zones du conflit face à la crise
politique en Géorgie.
Tbilissi "a besoin d'une guerre avec
l'Abkhazie ou l'Ossétie du Sud pour détourner l'attention de l'opinion
publique de ce qui se passe en Géorgie même", a estimé le président
abkhaze Sergueï Bagapch.
Depuis quatre ans, la Géorgie multiplie
les provocations et cherche à déstabiliser la situation dans les zones
de conflit, a-t-il estimé, en rappelant qu'un dialogue politique
civilisait avec Tbilissi avait existé avant l'arrivée de Mikhaïl
Saakachvili au pouvoir.
"Nous n'allons pas prendre de mesures
particulières face à la situation en Géorgie, mais en cas de
provocations nous ferons preuve d'un maximum de fermeté", a pour sa part
promis le président sud-ossète Edouard Kokoïty.
Interrogé par RIA Novosti, M. Kokoïty a
mis en garde les "têtes écervelées" de Tbilissi contre une tentative
d'attaquer les républiques indépendantistes.
L'opposition géorgienne, qui revendique le
départ du président Mikhaïl Saakachvili et la tenue des élections
législatives en avril 2008, entamait mercredi son sixième jour
consécutif de manifestations quand la police antiémeute a fait usage de
gaz lacrymogène, de canons à eau et de balles en caoutchouc. Au moins
508 personnes ont été blessées dans les affrontements.
Le président Mikhaïl Saakachvili a imposé
l'état d'urgence dans tout le pays qui doit rester en vigueur pendant 15
jours en cas de son approbation par le parlement dans un délai de 48
heures.
"Aujourd'hui, nous n'avons pas de contacts,
et c'est la faute de la Géorgie, a poursuivi M. Bagapch. On ne peut être
à la fois un démocrate aux yeux des Occidentaux et un tyran pour son
propre peuple."
Le président abkhaze a comparé les
événements en Abkhazie avec l'époque de Zviad Gamsakhourdia, en 1992,
qui avait marqué le début du conflit abkhazo-géorgien. "L'explosion qui
a eu lieu en Géorgie pourrait avoir des conséquences pour l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud. C'est pourquoi nous sommes en train de renforcer nos
frontières et gardons nos troupes en état d'alerte", a-t-il résumé.
De son côté, M. Kokoïty a estimé que la
politique de Mikhaïl Saakachvili était dirigé contre le peuple géorgien.
"Nous avons tous été témoins de la démocratie à la géorgienne", a-t-il
affirmé.
08.11.2007
RIA Novosti
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L'Abkhazie,
l'Ossétie du Sud et la Transnistrie se donnent rendez-vous à Soukhoum |
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Soukhoum, Les ministres des
Affaires étrangères des républiques d'Abkhazie, d'Ossétie du Sud et
de Transnistrie - Sergueï Chamba, Mourat Djioïev et Vladimir Litskaï
- doivent se retrouver samedi à Soukhoum, a annoncé à RIA Novosti la
diplomatie abkhaze.
Cette rencontre portera sur le
règlement en cours des conflits en Abkhazie, en Ossétie du Sud et en
Transnistrie et permettra de préparer les documents pour le sommet
tripartite qui aura lieu les 4 et 5 novembre à Soukhoum.
Le 14 juin 2006, l'Abkhazie, l'Ossétie
du Sud et la Transnistrie ont signé la "Déclaration des trois
républiques de Soukhoum". |
Quatre "conflits gelés" perdurent dans les
pays de l'ex-URSS. La Géorgie compte deux régions séparatistes,
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, où les combats n'ont cessé qu'après
l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. La
situation reste tendue dans le Haut-Karabakh, enclave à majorité
arménienne en Azerbaïdjan, malgré le cessez-le-feu et les efforts de
médiation de l'OSCE. La Transnistrie, une bande de terre étroite coincée
entre le fleuve Dniestr et l'Ukraine, à majorité russophone, réclame son
indépendance par rapport à la Moldavie et abrite un contingent de paix
russe malgré l'opposition moldave.
03.11.2007
RIA Novosti
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L'Abkhazie, la
Transnistrie et l'Ossétie du Sud revendiquent la reconnaissance
internationale |
Soukhoum, Les ministres des
Affaires étrangères d'Abkhazie, de Transnistrie et d'Ossétie du Sud ont
signé samedi à Soukhoumi une déclaration définissant les critères de la
reconnaissance internationale des trois républiques.
A l'issue de leur réunion, Sergueï
Chamba, Valeri Litskaïa et Mourad Djioïev ont appelé la communauté
internationale à reconnaître la souveraineté de la République d'Abkhazie,
de la République moldave de Transnistrie et de la République d'Ossétie
du Sud.
La déclaration interministérielle
invite à "encourager l'Abkhazie, la Transnistrie et l'Ossétie du Sud à
rétablir la stabilité et la sécurité durables dans la région du Caucase
et à surmonter les séquelles du régime communiste totalitaire qui a
privé les trois républiques de leur souveraineté".
Les ministres ont par ailleurs exprimé
leur préoccupation face à la politique de Tbilissi et de Chisinau qui "viole
les droits des Abkhazes, des Transnistriens et des Sud-Ossètes et vise à
régler les conflits en place par la force".
Quatre "conflits gelés" perdurent dans
les pays de l'ex-URSS. La Géorgie compte deux régions séparatistes,
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, où les combats n'ont cessé qu'après
l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. La
situation reste tendue dans le Haut-Karabakh, enclave à majorité
arménienne en Azerbaïdjan, malgré le cessez-le-feu et les efforts de
médiation de l'OSCE. La Transnistrie, une bande de terre étroite coincée
entre le fleuve Dniestr et l'Ukraine, à majorité russophone, réclame son
indépendance par rapport à la Moldavie et abrite un contingent de paix
russe malgré l'opposition moldave.
03.11.2007
RIA Novosti
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