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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Contingents de paix en Ossétie du Sud et en Abkhazie: appel à la retenue (MID)

 

Moscou, Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) a exhorté les soldats de la paix en Ossétie du Sud et en Abkhazie à faire preuve de retenue en dépit des provocations de la partie géorgienne, lit-on mercredi dans un communique du Département de l'Information et de la Presse du MID.

 

Ce document fait suite à une conversation téléphonique entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et les commandants des forces de maintien de la paix.

 

"Les interlocuteurs ont évoqué les problèmes entravant la détente dans les zones de conflit et le rétablissement de la confiance entre les parties. Ils ont insisté sur la nécessité de la retenue et du calme dans le contexte des provocations de la partie géorgienne, de plus en plus nombreuses et susceptibles de déstabiliser la situation à proximité des frontières russes", dit le document du MID.

 

Par ailleurs, les interlocuteurs ont souligné la reconnaissance par la communauté internationale du rôle clé des soldats de la paix russes pour le maintien de la paix et de la sécurité en Transcaucasie, rapporte le MID.

 

De leur côté, les commandants des forces de maintien de la paix ont assuré le chef adjoint de la diplomatie russe que leurs contingents opéraient exclusivement dans le cadre de leurs mandats internationaux.

 

"Nous avons toujours pour objectif de stabiliser la situation dans les zones de conflit, d'y garantir la sécurité et l'ordre. Les militaires des unités russes de maintien de la paix remplissent les tâches dont ils sont investis", lit-ont dans le communiqué du MID.

 

Cet entretien téléphonique entre Grigori Karassine et les commandants des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI) dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, le général Sergueï Tchaban et le commandant de la Force mixte de maintien de la paix dans la zone du conflit osséto-géorgien, le général Marat Koulakhmetov, a eu lieu le 30 octobre dernier.

 

31.10.2007  RIA Novosti

 

 Le retrait du contingent de paix de la zone du conflit abkhazo-géorgien entraînera une guerre (Abkhazie)

 

Soukhoum, Le retrait de la Force collective de maintien de paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien entraînera une guerre dans le Caucase du Sud aux conséquences imprévisibles, a déclaré le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba, commentant la décision de Tbilissi mercredi d'exiger le retrait de la Force.

 

"Un retrait de la Force collective de la CEI de la zone du conflit abkhazo-géorgien entraînera non pas des affrontements isolés mais une nouvelle guerre d'ampleur, aux conséquences imprévisibles pour le Caucase du Sud", a expliqué le ministre de la république d'Abkhazie.

 

Après un incident mardi à la frontière administrative abkhazo-géorgienne, le gouvernement et le parlement géorgiens ont pris la décision d'exiger le retrait des contingents de paix des zones des conflits abkhazo-géorgien et osséto-géorgien.

 

D'après le commandement de la Force collective, cinq policiers géorgiens qui menaçaient de recourir aux armes ont été désarmés et arrêtés près de Zougdidi mardi. Ces personnes ont été remises à la partie géorgienne. D'après Tbilissi, des militaires russes ont bouclé à bord de véhicules de transport de troupe un camp de jeunes patriotes, insulté les gardiens et les policiers, en arrêtant plusieurs personnes.

 

Le ministre abkhaz des Affaires étrangères a noté que seul le Conseil des chefs d'Etat de la CEI pouvait décider du retrait du contingent de paix. Le Conseil, selon lui, n'est pas intéressé à compliquer la situation dans la zone du conflit.

 

Sergueï Chamba a aussi douté que la communauté internationale appuie le retrait de la Force collective de paix de la zone du conflit.

 

31.10.2007  RIA Novosti

 

 Aucune nécessité de décréter des sanctions contre la Géorgie (président du Sénat russe)

 

Saint-Petersbourg, Sergueï Mironov, président du Conseil de la Fédération, chambre haute du parlement russe, estime qu'il n'est pas nécessaire de décréter des sanctions dans le cadre de la CEI contre la Géorgie suite à l'incident survenu dans la zone du conflit abkhazo-géorgien mardi.

 

"J'ai le sentiment que la Géorgie commence à rencontrer de très gros problèmes. Et je ne pense pas qu'il faille décréter contre ce pays des sanctions dans le cadre de la CEI", a indiqué le président du Sénat russe à l'issue d'une réunion à Saint-Pétersbourg.

 

De l'avis de Sergueï Mironov, "les impulsions négatives" qui apparaissent périodiquement en Géorgie à l'encontre de la Russie sont "inventées".

 

La Russie, a poursuivi le président de la chambre haute du parlement, part de la primauté du droit international. "Nous estimons qu'il n'y a pas d'alternative au processus de négociation, nous respecterons toutes les normes du droit international", a souligné l'homme d'Etat russe.

 

Selon la version présentée par la partie géorgienne, mardi, non loin de Zougdidi, en Géorgie occidentale, des soldats russes de la Force collective de maintien de la paix de la CEI ont bouclé un camp de jeunes patriotes de Ganmoukhouri et ont arrêté plusieurs policiers géorgiens qui montaient la garde. Le commandement de la Force collective de maintien de la paix dans la zone du conflit affirme que cinq policiers géorgiens qui menaçaient de recourir aux armes ont été arrêtés et désarmés. Ces personnes ont été remises à la partie géorgienne, selon la Force.

 

Le conflit abkhazo-géorgien a éclaté le 14 août 1992, lorsque la Géorgie, après avoir introduit ses troupes en Abkhazie, s'est heurtée à une résistance armée. Le conflit a entraîné la perte du contrôle de l'Abkhazie par Tbilissi. Le calme dans la zone du conflit abkhazo-géorgien est depuis assuré par la Force de maintien de la paix de la CEI (Communauté des Etats indépendants), constituée principalement de militaires russes. L'Abkhazie cherche à obtenir la reconnaissance de son indépendance au niveau international.

 

30.10.2007  RIA Novosti

 

 Rencontre entre les présidents abkhaze, sud-ossète et transnistrien à Soukhoum

 

Soukhoum, Les 4 et 5 novembre prochain, les leaders abkhaze, sud-ossète et transnistrien participeront, à Soukhoum, au sommet de la communauté "Pour la démocratie et les droits des peuples", a confié lundi à RIA Novosti le service de presse du parlement de la république d'Abkhazie.

 

La rencontre sera consacrée au règlement des conflits abkhazo-géorgien, osséto-géorgien et transnistrien, ainsi qu'à la coordination des efforts déployés par les trois républiques.

 

Le programme du sommet prévoit une rencontre officielle des présidents abkhaze, sud-ossète et transnistrien, MM. Sergueï Bagapch, Edouard Kokoïty et Vladimir Smirnov, qui aura lieu le 4 novembre prochain. Ce même jour, les gouvernements des trois républiques tiendront une réunion conjointe.

 

Le 5 novembre, les trois présidents participeront ensemble à une conférence de presse organisée à l'issue du sommet.

 

Le 14 juin 2006, les leaders de trois républiques - l'Abkhazie, la Transnistrie et l'Ossétie du Sud - ont signé à Soukhoum une déclaration conjointe proclamant la création de la Communauté "Pour la démocratie et les droits des peuples".

 

Le document fondamental de la Communauté cite comme objectif primordial de la nouvelle alliance: "Achever la consécration politique et juridique de la désintégration de l'URSS en reconnaissant la personnalité juridique de la République d'Abkhazie, de la République moldave de Transnistrie et de la République d'Ossétie du Sud".

 

29.10.2007  RIA Novosti

 

 La Russie invite la Géorgie à signer un traité de non-agression avec Soukhoum et Tskhinval (Lavrov)

 

Moscou, La Russie invite Tbilissi à signer un accord avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie sur la non-reprise des actions militaires, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

 

"Nous estimons que le premier pas, le plus urgent, doit être la signature par la Géorgie de documents portant sur le non-recours à la force et les garanties de sécurité avec Soukhoum et Tskhinval", a indiqué Sergueï Lavrov dans une interview au journal finlandais Helsingin Sanomat publiée sur le site du département de la presse et de l'information du ministère russe des Affaires étrangères.

 

La Russie espère que ses voisins "se calmeront et se pencheront sur le règlement de leurs problèmes intérieurs", a-t-il ajouté. Parmi ces problèmes, Sergueï Lavrov a cité de nombreuses violations des droits et des libertés de l'homme ainsi que l'intimidation et la répression de l'opposition mentionnées maintes fois par les représentants du Conseil de l'Europe et les organisations de défense des droits de l'homme.

 

25.10.2007  RIA Novosti

 

 Le Conseil de sécurité renouvelle de six mois le mandat de la Mission d'observation de l'ONU en Géorgie

 

New York (Nations Unies), Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) d'encore six mois, jusqu'au 15 avril 2008, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

La résolution dont la Russie a été coauteur a été adoptée à l'unanimité.

 

Créée le 24 août 1993 par une résolution du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, la MONUG est chargée de vérifier le respect du cessez-le-feu intervenu entre le gouvernement géorgien et les autorités de l'Abkhazie après un conflit interethnique extrêmement sanglant.

 

Le précédent mandat de la MONUG expire lundi.

 

Le représentant permanent de la Fédération de Russie après de l'ONU Vitali Tchourkine a fait savoir la semaine dernière que le projet de résolution avait été concerté avec tous les membres du Conseil de sécurité. Quoi qu'il en soit, le délégué permanent russe n'a pas voulu retenir les détails du document qui donne, en règle générale, une évaluation du respect par les parties des ententes précédentes. M. Tchourkine a déclaré seulement que, selon Moscou, Tbilissi avait violé à maintes reprises l'Accord de cessez-le-feu de Moscou de 1994, tout en entravant sérieusement le travail des soldats de la paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI).

 

15.10.2007  RIA Novosti

 

 Conflit abkhazo-géorgien: Tbilissi pratique l'intox à la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU - Bagapch

 

Moscou, A la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, les autorités géorgiennes désinforment sciemment l'opinion internationale en publiant leur propre version de l'incident de septembre dernier en Abkhazie, a déclaré jeudi dans une interview à RIA Novosti le président abkhaz Sergueï Bagapch.

 

Le 11 octobre à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU doit discuter des conflits sur le territoire de la Géorgie et prendre une décision sur la prolongation du mandat de la mission d'observateurs militaires des Nations Unies en Abkhazie. Ce mandat expire le 15 octobre prochain.

 

Jeudi, le ministère géorgien de l'Intérieur a publié sur son site Web une information sur les détails de l'incident qui s'est produit le 20 septembre dernier dans la partie haute des gorges de Kodor.

 

Selon la version de Tbilissi, ce jour-là, dans la partie haute des gorges de Kodor, territoire contrôlé par la Géorgie, un groupe de subversion abkhaz supposé préparer un attentat a été éliminé. Au cours de l'opération, deux attaquants ont été tués, et sept autres capturés.

 

Soukhoum (capitale de l'Abkhazie) affirme, pour sa part, que le 20 septembre dernier, une unité spéciale de la police géorgienne a attaqué les militaires abkhaz en stage d'entraînement dans un camp provisoire. Lors de cette opération, deux instructeurs russes ont été tués, et sept gardes-frontières ont été faits prisonniers. A l'heure actuelle, ils sont détenus dans la prison de la ville de Roustavi en Géorgie.

 

"La publication par la partie géorgienne de sa version de l'incident dans le district de Tkuartchal en Abkhazie a incontestablement pour objectif de créer un climat favorable (à Tbilissi) à la veille de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU", a souligné Sergueï Bagapch, rappelant que l'enquête sur l'incident se poursuivait toujours.

 

"On sait aussi du rapport du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qu'il est prématuré de faire des conclusions sur cet incident. Quoi qu'il en soit, la partie abkhaze est persuadée et peut prouver que le mitraillage des gardes-frontières abkhaz s'est produit sur le territoire de l'Abkhazie, hors de la zone contrôlée par la force de maintien de la paix et de la mission d'observateurs militaires des Nations Unies, à une distance considérable de la partie haute des gorges de Kodor, a ajouté le président de l'Abkhazie.

 

Selon Sergueï Bagapch, la partie abkhaze possède des preuves irréfutables attestant que les militaires abkhaz qui suivaient un stage d'entraînement dans un camp provisoire "ont tout d'abord été capturés pour être exécutés par la suite après des tortures cruelles".

 

Toujours est-il, a-t-il poursuivi, que l'Abkhazie attendra la conclusion officielle de la commission d'enquête sur cet incident.

Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) a réclamé, de son côté, le lancement immédiat d'une enquête objective et impartiale sur l'incident de Kodor. Selon les informations en possession de la diplomatie russe, le 20 septembre dernier, un groupe de subversion géorgien infiltré dans la zone frontalière de l'Abkhazie non loin de Tkuartchal a attaqué des militaires abkhaz.

 

11.10.2007  RIA Novosti

 

 L'ONU donne raison à la partie abkhaze dans l'incident du 20 septembre dernier à Kodor (Tchourkine)

 

New York (Nations Unies), Selon les données préliminaires de l'ONU, la partie géorgienne est responsable de l'incident survenu le 20 septembre dernier dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a déclaré le représentant permanent de la Russie à l'ONU Vitali Tchourkine.

 

"Les premiers résultats de l'enquête effectuée par une mission de l'ONU attestent que l'agression a été commise par la partie géorgienne sur le territoire de l'Abkhazie. Au cours de l'incident, deux personnes ont été tuées par des coups de feu tirés à bout portant. Il s'agit d'un meurtre", a indiqué M. Tchourkine.

 

Selon lui, l'enquête a été effectuée très soigneusement et s'est accompagnée d'une expertise génétique. Les résultats obtenus "ne peuvent pas être mis en doute", a ajouté le diplomate.

 

Les autorités abkhazes déclarent que le 20 septembre dernier, les forces spéciales géorgiennes ont attaqué un poste de gardes-frontières abkhazes, faisant deux morts, deux blessés et sept prisonniers.

 

Selon Tbilissi, l'incident a eu lieu dans la partie supérieure des gorges de Kodor contrôlée par la Géorgie: un groupe de terroristes abkhazes a agressé les gardiens d'une autoroute en cours de construction. A la suite d'un échange de coups de feu, deux assaillants ont été tués et sept autres arrêtés.

 

11.10.2007  RIA Novosti

 

 Abkhazie: pas de rapport direct avec le Kosovo (premier ministre abkhaz)

 

Soukhoum, L’Abkhazie ne lie pas son destin à celui du Kosovo ni à d’autres exemples du même genre, a déclaré le premier ministre abkhaz Alexandre Ankuab vendredi lors de sa rencontre à Soukhoum avec le nouvel ambassadeur français en Géorgie Eric Fournier, se trouvant en Abkhazie en visite d’information.

 

"Que le Kosovo reçoive ou non son indépendance, nous poursuivrons envers et contre tout notre progression dans la voie de l’édification d’un Etat indépendant. Tout en respectant les grandes puissances, nous n’entendons pas changer de politique pour satisfaire les ambitions des politiciens géorgiens d’aujourd’hui ou de demain. Nous avons notre propre opinion sur cette question et nous voulons qu’on nous comprenne. Personne n’a annulé le droit à la liberté", a dit notamment Alexandre Ankuab.

 

Evoquant les relations entre l’Abkhazie et la Géorgie, le premier ministre abkhaz a constaté qu’elles s’étaient notablement aggravées ces derniers temps. "Nous avons essayé de trouver des points communs, en tant que nouvelle direction de l’Abkhazie avec la nouvelle direction de la Géorgie, tout en insistant sur la nécessité des relations de paix et la signature d’un document approprié. Mais, malheureusement, nous n’avons toujours pas de réaction positive à nos initiatives du côté de Tbilissi", a déploré Alexandre Ankuab.

 

Eric Fournier se trouve en Géorgie depuis deux mois et demi, et c’est sa première visite en Abkhazie. Selon le diplomate français, l’objectif de sa visite à Soukhoum est de mieux comprendre la nature des relations complexes observées aujourd’hui entre l’Abkhazie et la Géorgie. Cela dit, Eric Fournier a indiqué qu’il se trouvait en Abkhazie non seulement en tant qu’ambassadeur de France, mais aussi à titre de représentant du pays qui assumera l’année prochaine la présidence tournante de l’Union européenne (UE).

 

Indépendamment de la manière dont la question du statut du Kosovo se décidera à l’avenir, l’Abkhazie poursuivra sa lutte pour l’indépendance, a déclaré, pour sa part, lors d’une conférence de presse à Moscou le président de la république d'Abkhazie Sergueï Bagapch.

 

"Que l’indépendance du Kosovo soit reconnue ou non, cela ne changera en rien la prise de position de notre république. Nous lutterons toujours pour notre indépendance", a souligné Sergueï Bagapch.

 

La période de novembre-décembre prochain, quand le destin du Kosovo sera déterminé, sera aussi le moment le plus angoissant pour l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, a relevé Sergueï Bagapch.

 

Selon le président abkhaz, la Géorgie est à ce jour l’Etat le plus militarisé dans l’espace postsoviétique. Quoi qu’il en soit, a-t-il ajouté, cela peut mal finir pour la Géorgie elle-même".

 

Sergueï Bagapch a estimé que la faiblesse de Tbilissi résidait, entre autres, dans sa dépendance vis-à-vis de l’opinion de l’Occident. "En appeler toujours à l’opinion internationale, c’est déjà un signe de faiblesse", a-t-il expliqué, commentant les permanentes consultations de la Géorgie avec l’Occident sur le règlement des problèmes osséto-géorgien et abkhazo-géorgien.

 

05.10.2007  RIA Novosti